Portrait de Léon HARDY.
Le commissaire de police à Waremme, membre de la Résistance en 1914 – 1918, conseiller technique de la résistance locale pendant la deuxième Guerre Mondiale. C’est le coordinateur du renseignement et du sabotage. Il dispose de moyens de recherche et de contrôle exceptionnels : filature et surveillance de suspects, infiltration dans leurs foyers par des voisins, des membres de la famille de résistants. La majorité de ses « assistants » disposent de téléphones, placés grâce à la complicité d’agents de la RTT résistants.
Né en 1878 au Luxembourg, en fonction depuis le 1er juillet 1909, il met en place tout un réseau d’observateur vigilants à Waremme en en Hesbaye. Démis de ses fonctions, il sera remplacé par Peters et reprendra ses fonctions à la Libération. A la fin de la Guerre, il se cache chez le brasseur RENIER Fernand.
Il collaborera avec LEBURTON Edmond pour intercepter et détourner du courrier adressé à l’occupant par les civils.
Il collecte des données sur le trafic ferroviaire grâce à KINDERMANS Joseph, CHARLIER Eugène et HELLA.
Une des boîtes aux lettres du commissaire est le garage pour vélos KEYEN, rue Emile Hallet, face à son domicile. Pour un courrier, il est facile de se faufiler dans le flot des cyclistes « navetteurs ».