Waremme et les villages avoisinants au début du 20ème siècle

Vers 1900, c’est un grave manquement, pour un paysan hesbignon de manquer la messe dominicale. Des conteurs rustiques égaillent les veillées de Noël.

Une gare du Vicinal est construite à Longchamps. Les ateliers du Vicinal s’élèvent rue des Fabriques.

Il y a un arrêt de tram vicinal au coin de la rue Porte de Liège, avec un abri pour les voyageurs. En face, se trouve le café « l’Arrêt du Tram ». Cet arrêt se trouve sur la ligne vicinale Waremme – Oreye, inaugurée le 15 octobre 1892.

Les ménagères de Waremme viennent parfois de loin pour rincer leur linge dans les eaux du Rèwe, un affluent du Geer. Elles apprécient beaucoup son eau. Il est alimenté par une fontaine (Qui disparaîtra avec la construction d’une centrale électrique en 1911). Elles mettent ensuite le linge à sécher sur les pelouses qui entourent la fontaine.

Il y a à Waremme des petits métiers, comme la fabrication de filets pour les tendeurs aux petits oiseaux, des marchands de volailles, des colporteurs de lacets, cirage et allumettes. Il y a également un crieur public.

Les garçons jouent au bouchon, au jeu du cerceau, confectionnent des frondes et des sifflets dans des branches de frêne.

Les étains et les cuivres brillent sur les dressoirs de la cuisine. Certains portent des sabots. Aux poutres des greniers pendent des chapelets d’oignons et des peaux de lapin retournées et bourrées de foin.

Pendant la procession, des oriflammes et des guirlandes ornent les fenêtres. Des confettis de couleur et des pétales de rose parsèment le sol. On organise le prix du mât de cocagne. Il consiste à grimper le long d’une haute perche, enduite d’une généreuse couche de savon que le soleil amollit et fait couler, pour atteindre un cercle de fer auquel pendent des paquets, d’apparences semblables ; prix qu’il faut décrocher. Les concurrents s’assemblent au pied du mât, la plupart vêtus de haillons et sans chaussures, quelques-uns nus jusqu’à la taille. On tire au sort qui grimpera le premier (il est désavantagé car tout le savon est toujours sur le mât). Pour s’aider à grimper, certains se passent une courroie autour des pieds, d’autres se couvrent les mains de farine ou de suie.

Les maisons se louent bon marché. Pour 200 à 250 francs par an, on a une jolie habitation dans les villages avoisinants. A Waremme, le loyer annuel moyen est de 400 à 500 francs, mais il peut monter à 700, 900 et même 1200 francs.

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