Découverte d’un mégalithe (Oreye)

En 1943, le cultivateur LIBIOUL Joseph, de la rue de Saint-Trond à Oreye, et son ouvrier DEGREEF Hubert, déterrent un mégalithe dans la campagne d’Oreye, au lieu-dit « Bonneville ».

C’est une pierre en grès, haute de 1m70, large de 1m20 à sa base se retrécissant dans sa partie supérieure, d’une épaisseur de 25 à 30 centimètres. Son sommet est percé d’un trou.

Il s’agit d’un poteau indicateur place par les Celtes, au 5ème ou 6ème siècle ACN, pour indiquer une direction.

Cette pierre sera détruite, par ignorance ou manque d’intérêt.

 

La romanisation des Celtes

Les rapports entre cultures celte et romaine, résultant de la conquête de la Gaule par CESAR Jules et de l’intégration de celle-ci dans l’empire romain sous formes de provinces, sont complexes et ne s’inscrivent pas dans un schéma de domination. La rapidité et l’intensité de la romanisation sont dues autant à l’apport culturel massif et à la volonté d’intégration de l’autorité centrale qu’à la dynamique et à la réceptivité propres aux Gaulois. Malgré l’importance de l’encadrement romain, l’essentiel des investissements et des bénéfices restent locaux. Le sol est laissé à la « possessio » indigène et le commerce est géré par des « negotiatores » et des « mercatores » gaulois. Si l’on peut parler de romanisation profonde de l’habitat, de la vie urbaine, du confort matériel, des modes d’expression artistique ou de la langue, il serait toutefois imprudent de le faire en ce qui concerne les rapports sociaux et les modes de production. L’absence de colonie en Gaule Belgique constitue un facteur non négligeable de son essor, mais il est peut-être moins important que le degré d’équipement dont dispose la population au moment de la conquête. Dans un certain sens, on peut considérer la romanisation de la « Gaule Belgique » comme une réussite, dans la mesure où la région a bénéficié, dans le cadre romain, d’un développement aux effets positifs pendant au moins trois siècles.

jules césar

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