La Seigneurie de Hemricourt avant 1287

Le Seigneur est propriétaire foncier. Son château-fort lui sert de résidence, ainsi qu’à ses homme d’armes. A côté de celui-ci, une imposante ferme exploite les nombreuses terres, qui constituent sa réserve seigneuriale. Non loin de là, en bordure de l’Yerne, au lieu-dit « le Vivier », son moulin à eau est fréquenté par la population soumise aux bannalités. Aux environs de cet ensemble, se trouvent les maisons et les huttes de la population. Elles sont établies le long du « Mont » (qui deviendra, bien plus tard la rue du Presbytère), à la « Maikèse » (qui deviendra la rue du Haut-Vinave) et près du pont jeté sur l’Yerne.

La population vit dans un état voisin du servage. Elle ne peut quitter le village, ni se marier au-dehors, sans le consentement du Seigneur.

Elle est soumise à un ensemble de redevances et d’obligations, dont certaines ont un caractère personnel et d’autres sont inhérentes à la nature du bien mis en oeuvre. C’est ainsi que cette population:

  • est soumise à la justice du Seigneur;
  • lui doit un nombre considérable de corvées (grâce aux-quelles il entretient sa réserve seigneuriale);
  • est sujette aux bannalités (par exemple, l’obligation de moudre le grain au moulin du Seigneur, moyennant paiement) et au droit de morte-main (en vertu duquel, après le trépas d’un chef de famille, le seigneur s’empare du meuble le plus riche de la maison);
  • est soumise à la « taille » (prélèvement que le Seigneur effectue sur les revenus des villageois, en échange de sa protection).

Les « serfs » sont soumis aux exigences arbitraires du Seigneur. Ils sont « Taillables et corvéables à merci ».

Des ossements trouvés à Remicourt

En 1936, des ouvriers communaux, occupés à creuser le fosse de l’urinoir de l’école de Remicourt, près du lieu-dit « Tombeû », mettent à jour les ossements de plusieurs personnes.

L’instituteur de l’école est PETITJEAN M.H.

Découvertes archéologiques à Remicourt

En 1898, lors du creusement des fondations de deux maisons, à proximité du lieu-dit « Tombeû », à Remicourt, deux épées et deux crânes sont mis au jour.

Des fouilles à Remicourt

En 1912, le professeur BREUER effectue des fouilles au lieu-dit « Tombeû » à Remicourt.

Il s’aperçoit qu’un monticule (Motte) sélevait au centre du terrain, avant d’être nivelé. Il découvre des poteries, dont la date et l’origine sont indéterminées.

Découverte archéologique (Waremme – Autuaxhe)

Le 19 novembre 1847, le médecin de Waremme, PIETTE Jean-Guillaume, apporte au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond un bouton en bronze trouvé dans sa terre de la Autuaxhe, où existaient des fondations qu’il a fait démolir.

Le Baron se rendra sur place pour y effectuer des fouilles.

Léonard Naveau, « archéologue » (Hollogne-sur-Geer – Grand-Axhe)

En janvier 1851, NAVEAU Léonard, de Hollogne-sur-Geer, découvre une villa romaine à Grand-Axhe, derrière « L’Angeli », sur la rive gauche du Geer.

Bauduin de Barbenchon, avoué de Waremme

Le 6 août 1527, DE BOULAN Bertheline fait transport de Jeneffe, Aaz et Hermée et de l’avouerie de Waremme au noble écuyer DE BARBENCHON Bauduin, seigneur de Billemont, mari de damoiselle DE BOLLAN Jehenne, fille du noble homme DE BOLLAN Robert, seigneur de Montjardin.

Bertheline de Boulant, avouée de Waremme

Le 28 juillet 1526, la noble dame DE BOULANT Bertheline, dame de Jeneffe, Aaz et Hermée, haute voueresse héréditaire de Waremme et douairière de Mont-Saint-Quentin, veuve du chevalier DE GOURNAY François, relève Jeneffe, Aaz et Hermée, ainsi que l’avouerie de Waremme

Michel Pollarde, avoué de Waremme

Le 22 avril 1482, POLLARDE Michel, fils de POLLARDE Gilet de Villers-L’Evesque, relève la seigneurie de Jeneffe et l’avouerie de Waremme, suite au décès de son père, et reconnait l’usufruit de damoiselle Ydde, sa mère.

Catherine de Jeneffe, moniale (Waremme – Jeneffe)

En 1276, DE JENEFFE Catherine est moniale au couvent du Val-Benoit. Elle est la fille de DE JENEFFE Guillaume, qui a été châtelain de Waremme. Elle est la soeur de DE JENEFFE Baudouin, dit « Le Vieux », qui a succédé à leur père comme châtelain de Waremme.