Vers 1880, un statère gaulois en électrum est trouvé à Oleye.
Archives de catégorie : Archéologie et histoire ancienne
Des Waremmiens à l’Institut Archéologique de Liège
En 1868, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond est vice-président de l’Institut archéologique de Liège et le juge de paix de Waremme, DEBRUN G.L.E., en est membre associé.
Les demoiselles Vliegen de Waremme
En 1866, les demoiselles VLIEGEN sont propriétaires d’un vaste ensemble formé de deux gros immeubles et de grands jardins s’étendant entre les numéros 39 et 45 de la rue de Huy (qui deviendra rue Joseph Wauters) et les remparts.
Un chemin contourne les remparts (Waremme)
En 1840, Il existe un chemin (probablement bien plus ancien) qui épouse le contour extérieur des remparts à partir de la Porte de Saint-Trond, qui passe devant la Porte de Liège et qui rejoint la route sortant de la ville par la Porte de Huy. Ainsi, venant de Saint-Trond, par exemple, un voyageur peut, après avoir traversé le pont du Geer, prendre la direction de Liège ou de Huy sans traverser la ville. Cela peut s’avérer fort utile lorsque les portes de la ville sont fermées, la nuit par exemple ou peut-être en cas d’épidémie.
Waremme en 1840
En 1840, Waremme, avec ses hameaux, compte 240 habitations, pour 1.590 habitants. La ville ne s’étend guère au-delà du carré d’environ 400 mètres de côté des remparts et du Geer.
Seuls quelques rares groupes de maisons s’élèvent en dehors de ce périmètre : rue du Pont, quartier du Rèwe et le long de l’actuelle rue Joseph Wauters, où les dernières constructions se situent à hauteur de la rue des Fontaines. Place de la Porte de Liège, il y a une petite chapelle (elle sera démolie lors de l’établissement du chemin de fer vicinal).
La Motte est arasée (Waremme)
Vers 1840, la Motte, endroit où le château de Waremme s’est élevé jadis, est nivelée lors de l’aménagement du nouveau presbytère. Le jardin du Doyen sera aménagé à l’emplacement de l’ancienne forteresse (en fait un simple donjon).
BOUX Pierre assiste à cet arasement. Il précise que la butte avait une hauteur de 7 à 8 mètres et un diamètre à sa base de 34 à 48 mètres. Si on prolonge en ligne droite vers le Geer l’axe de la rue du Perron, cette ligne imaginaire passe par le centre de la butte.
Cette motte faisait partie d’un complexe médiéval défensif (mais portait néanmoins le nom de « tombe »). Elle était la base de l’ancien château de la ville.
A proximité de cet endroit se trouvait jadis la « Fontaine du Rèwe ».
La « Motte féodale » sera nivelée (Waremme)
Le 11 avril 1839, le Conseil Communal de Waremme prend la décision de niveler la motte féodale, sur laquelle s’élevait jadis le château de Waremme, car le terrain qu’elle occupe est absolument nécessaire pour y installer le jardin du curé. En effet, la commune ne possède aucun autre terrain convenable à proximité de la maison pastorale. Le conseil évalue le coût de ces travaux à 300 ou 400 francs. Il compte financer ceux-ci en procédant à la vente des arbres qui croissent sur la butte et sur le terrain joignant et qui devrait lui rapporter 352 francs.
Découverte d’une villa romaine (Waremme)
En 1838, lors des travaux d’aménagement de la ligne de chemin de fer (appelée ligne de l’Est) à Waremme, d’importants travaux de terrassement sont entrepris pour construire un long remblai qui permettra à la voie de franchir la large vallée du Geer. Ces travaux mettent au jour les vestiges anciens d’une villa romaine, près de la Haute-Wegge. Ils seront fouillés par DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond
(Elle sera fouillée à nouveau en 1974. Elle est située au-delà l’actuel stade communal, à droite, en bordure de la rue des Prés.)
Waremme vend des parcelles de ses remparts
En 1831, la ville de Waremme morcelle et vend des tronçons de la levée de terre qui constituait les remparts de la cité. C’est ainsi que PIRSON Renier, le garde-chapêtre BURY et GOFFIN Jacques achètent la partie des remparts située devant chez eux, à la rue des Remparts.

