Zone d’influence de Waremme

Au 16ème siècle, la franchise de Waremme s’étend aux territoires de Mouhin, Fraipont, Hartenge, Longchamps, Bettincourt. Cependant, elle exerce aussi son influence sur les villages d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Ville et Hasselbroeck. Ceux-ci sont tenus de participer financièrement à l’entretien des murailles de la ville, qui leur assure le refuge en cas de danger.

Le bourgmestre démissionne (Waremme)

Le 10 novembre 1904, le bourgmestre de Waremme, le notaire LEJEUNE Charles, présente sa démission, à l’issue d’un nouveau débat orageux au Conseil Communal, sur le sujet du nivellement des remparts de la ville.

Le système défensif de Waremme au 11ème siècle

Vers 1078, les défenses se sont développées au sud du Geer, qui constitue un obstacle naturel. L’élément central de ce système est formé d’une butte (qui porte la dénomination de « motte »). Il s’agit d’une levée de terre au sommet de laquelle s’élève le donjon. Cette éminence, de la forme d’un cône tronqué, est entouré de fossés (fossés relevés ou digues), consolidés semble-t-il à l’est par un rempart (vieille muraille). A l’ouest, au-delà du fossé qui entoure le château, un ruisselet double la première ligne de défense du fossé principal. Une seconde ligne de fossés se situe au-delà du ruisseau. Des sentiers relient l’élément défensif à des sources et à des fontaines, nécessaires à l’approvisionnement en eau, tandis qu’un passage, sur le flanc sud-est, relie le château à l’église, avec un diverticule aboutissant à une grange. Le cimetière entourant l’église, est ceint de murailles. Il doit donc faire partie intégrante des éléments défensifs avancés du château. Enfin, vers le sud, des fossés et un rempart complètent les fortifications.

Le fossé creusé autour de la ville fournit la terre nécessaire pour élever le rempart qui le longe. Un assaillant doit donc franchir un double obstacle. Ce dispositif a une grande efficacité contre les lourds cavaliers du Moyen-âge.

Le château de Waremme est une forteresse érigée en bordure d’une voie stratégique: la Chaussée Romaine « Boulogne – Bavay – Maastricht – Cologne ». Il possède donc une valeur stratégique importante.

Nouvelles constructions à Waremme

A partir des années 30, des maisons commencent à être construites en bordure de l’avenue des Tilleuls, partie des anciens remparts, nivelés en 1914, comprise entre la place de la Porte de Liège et la rue du Baloir.

Vue aérienne de Waremme

Une vue aérienne des années 20 permet de découvrir le tracé des anciens remparts, rasés durant la guerre 1914 – 1918. Leur ensemble dessine, à cette époque,  un « U » de 400 mètres de côté, dont l’ouverture est tournée vers le Geer.

Des pommes de terre sur les anciens remparts (Waremme)

Le 8 mai 1916, dans le but de cultiver des pommes de terre en grande quantité, on se décide à charruer les trois hectares des anciens remparts de Waremme qui ont été nivelés.

Les Waremmiens s’opposent sur le nivellement des remparts (Waremme)

Le 10 novembre 1904, le conseil communal de Waremme est le siège de débats orageux, à propos du nivellement des remparts. Le bourgmestre LEJEUNE Charles décide de présenter sa démission.

Que reste-t-il du « Vieux Waremme » ?

En 1889, il ne reste plus aucun vestige de l’ancien château. Les fortifications ont en grande partie disparu.

Les demoiselles Vliegen de Waremme

En 1866, les demoiselles VLIEGEN sont propriétaires d’un vaste ensemble formé de deux gros immeubles et de grands jardins s’étendant entre les numéros 39 et 45 de la rue de Huy (qui deviendra rue Joseph Wauters) et les remparts.

Un chemin contourne les remparts (Waremme)

En 1840, Il existe un chemin (probablement bien plus ancien) qui épouse le contour extérieur des remparts à partir de la Porte de Saint-Trond, qui passe devant la Porte de Liège et qui rejoint la route sortant de la ville par la Porte de Huy. Ainsi, venant de Saint-Trond, par exemple, un voyageur peut, après avoir traversé le pont du Geer, prendre la direction de Liège ou de Huy sans traverser la ville. Cela peut s’avérer fort utile lorsque les portes de la ville sont fermées, la nuit par exemple ou peut-être en cas d’épidémie.