Waremme en 1840

En 1840, Waremme, avec ses hameaux, compte 240 habitations, pour 1.590 habitants. La ville ne s’étend guère au-delà du carré d’environ 400 mètres de côté des remparts et du Geer.

Seuls quelques rares groupes de maisons s’élèvent en dehors de ce périmètre : rue du Pont, quartier du Rèwe et le long de l’actuelle rue Joseph Wauters, où les dernières constructions se situent à hauteur de la rue des Fontaines. Place de la Porte de Liège, il y a une petite chapelle (elle sera démolie lors de l’établissement du chemin de fer vicinal).

Waremme vend des parcelles de ses remparts

En 1831, la ville de Waremme morcelle et vend des tronçons de la levée de terre qui constituait les remparts de la cité. C’est ainsi que PIRSON Renier, le garde-chapêtre BURY et GOFFIN Jacques achètent la partie des remparts située devant chez eux, à la rue des Remparts.

Mathieu Macar, meunier (Waremme)

En 1778, MACAR Mathieu est le meunier qui exploite le moulin situé en dehors des murailles, en direction de Longchamps.

Les Waremmiens ne peuvent plus prendre de terre dans les remparts de la ville

Le 14 avril 1720, une décision du Conseil de Waremme interdit de prendre de la terre dans les remparts de la ville, du côté du château.

Les fortifications sont renforcées (Waremme)

En 1623, le conseil communal de Waremme décide de renforcer les fortifications pour lutter contre les incursions des soldats étrangers qui couraient le pays.

De nouvelles taxes à Waremme

En 1591, suite à la guerre entre les Espagnols et les Gueux hollandais, le Prince-Evêque de Liège autorise la ville de Waremme à lever de nouvelles taxes, afin de pouvoir effectuer des réparations nécessaires aux portes, fossés et murailles.

Waremme répare ses remparts

Les comptes de la ville du 14 novembre 1590, font allusion à une somme due à DANGLEUR Jehan, brictier, pour la confection de 50.000 briques pour la réparation des remparts, rendue urgente par les menaces d’incursion de « vrybuiters (pirates, corsaires en néerlandais).

(A cette époque, il y a donc des remparts en pierre (brique) autour de la ville de Waremme)

Les remparts de Waremme sont restaurés

gérard de groesbeek prince-évêque de liège

gérard de groesbeek prince-évêque de liège

En octobre 1578, afin de mettre autant que possible Waremme à l’abri des incursions des troupes étrangères guerroyant dans les environs, le prince-évêque DE GROESBEECK Gérard et son Conseil Privé ordonnent la restauration des fortifications.

Les habitants des villages voisins d’Oleye, Lantremange, Bleret, Oreye, Bovenistier, Limont, Grand-Axhe, Velle, Corswarem et Hasselbrouck qui, en cas d’alerte, se réfugient dans les murs de Waremme avec leurs objets les plus précieux, sont astreints à supporter une partie de la dépense. A l’intérieur de cette nouvelle enceinte, des institutions diverses évoluent ou se mettent en place.

Projet de fossé entre le Geer et la Mehaigne (Waremme – Liège)

En 1454, le Prince-Evêque de Liège projette de creuser un large fossé entre les sources du Geer à Lens-Saint-Servais, et la Mehaigne, à Braives, dans la campagne de Tourinne et Omal, pour réunir les deux rivières, afin de réaliser une importante ligne de défense de la région de Waremme. Seule une partie de l’ouvrage sera réalisée, en raisons des incessants combats sur ce front.