Le tumulus de Celles-Saives

En 1902, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives » est caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe ». le site est devenu un repaire à lapins, qui causent également des dégâts aux cultures voisines. Il risque de disparaître.

Des vestiges découverts à Aineffe

En (?), des vestiges sont mis au jour à Aineffe, à moins de 100 mètres du petit tumulus qui se trouve à la sortie du village, en direction de Chapon-Seraing, face à un monticule de marne, lors du creusement de l’allée d’un immeuble.

Le tumulus d’Aineffe

En 1994, un petit tumulus se trouve à la sortie d’Aineffe, en direction de Chapon-Seraing, face à un monticule de marne extraite lors de la construction d’une conduite d’eau souterraine, qui passe à environ 38 mètres sous le tertre.

Ce tumulus est situé dans un bois privé, au lieu-dit « A la Tombe » ou « Bois de la Tombe ». Il est déformé et creusé de trous par les enfants qui y ont joué, mais ne semble pas avoir été fouillé. Son diamètre peut être estimé à 16 ou 17 mètres. Une carotte pédologique faite depuis le sommet du tertre révèle une hauteur de 2m30 au-dessus du niveau du sol.

Les tumulus de Omal, patrimoine monumental de Wallonie

En 1993, le site remarquable des 5 tumulus de Omal est classé comme patrimoine monumental majeur de Wallonie.

Interdiction de bâtir près d’un tumulus (Omal – Belgique)

Le 7 août 1931, une loi interdit de bâtir sans autorisation sur un site classé, auprès d’un tumulus. Cette loi sera modifiée par un décret du 18 juin 1976. (Pourtant, une maison sera construite vers 1990 (?), près des « Tombes » de Omal).

Le tumulus de Hodeige

En 1994, au cours du temps, le tumulus de Hodeige a progressivement été raboté par les travaux agricoles. Ses bords sont parfaitement alignés sur les limites cadastrales des parcelles.

Les tombes sous tumulus

Les tumulus sont des monticules de terre érigés au-dessus d’une sépulture parfois aménagée à la surface du sol ou, comme c’est presque toujours le cas en Hesbaye, creusée dans le sol.

En Belgique, les tumulus gallo-romains sont particulièrement nombreux sur le plateau hesbignons. Erigés durant le « Haut Empire » et en grande majorité au IIème siècle de notre ère, ils sont souvent implantés le long de routes et sur des hauteurs, pour être vus de loin. Ils sont l’expression matérielle du pouvoir social et économique détenu par les défunts qu’ils abritent, de riches propriétaires terriens dont l’habitation est souvent assez proche.

Beaucoup de ces tumulus ont été pillés. Des puits verticaux y ont souvent été creusés depuis le sommet, les marquant encore aujourd’hui d’une dépression en entonnoir.

Le tumulus de Faimes

En (?), la motte féodale de Faimes, anciennement appelées « La Tour » est rebaptisée « Tumulus » car la construction qui la surmontait a disparu.

Les tertres de Hesbaye

De nombreuses buttes en terre, herbeuses, souvent coiffées d’un épais taillis, de tailles de plus ou moins importantes, ont été édifiées en Hesbaye au cours des siècles, dans des buts les plus divers:

  • Monuments antiques recouvrant des tombes.
  • Mottes médiévales autrefois surmontées d’une tour.
  • Buttes de moulins.
  • Architectures de jardins.

Beaucoup de ces tertres portent à tort ou à raison la dénomination de « tombe ».