Villa romaine à Latinne

En 1897, les vestiges d’une vaste villa romaine sont découverts à Latinne, au lieu-dit « Les Grandes Pièces », en bordure du vieux chemin de Huy.

Vicus gallo-romain à Braives

Vers 1962 (?), la Société d’Archéologie et d’Histoire de Waremme mène des recherches à Braives et met au jour un « vicus » gallo-romain, sur la chaussée romaine qui reliait Bavai à Cologne, à 14 lieues de Tongres.

Léonard Naveau, « archéologue » (Hollogne-sur-Geer – Grand-Axhe)

En janvier 1851, NAVEAU Léonard, de Hollogne-sur-Geer, découvre une villa romaine à Grand-Axhe, derrière « L’Angeli », sur la rive gauche du Geer.

Annexe de la villa romaine (Waremme)

A l’été 1974, le société d’archéologie et d’histoire de Waremme met à jour les traces d’un bâtiment annexe de la villa romaine, découverte par le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond en 1838.

Ces traces sont découvertes entre le nouveau stade de football et le chemin de fer.

Découverte de la villa romaine de Waremme

En 1838, communication du Baron Michel-Edmond de Selys-Longchamps à propos de la découverte de la villa romaine de Waremme:

« … , l’Etat faisait une grande excavation pour élever le remblai du Chemin de Fer. A la traverse du Geer, on mit à jour plusieurs maisonnettes construites en moellons, silex et tuiles romaines.

Ceci me décida à pratiquer des fouilles dans la parcelle voisine et nous y dégageâmes les substructions d’une villa romaine assez étendue.

Il s’y trouvait, entre autres, un hypocauste en bon état et tout le matériel ordinaire de ces habitations rurales d’une certaine importance : tuyaux, tuiles, faîtages, nombre de grands clous en fer, grand nombre de vases et d’amphores brisés, stucs à bordures de diverses couleurs, ossements d’animaux domestiques et un petit nombre de monnaies, toutes antérieures au Bas-Empire.

Les objets précieux avaient été enlevés lors du saccagement de la villa … »

La destruction des Villas romaines de Hesbaye

Vers 200, destruction des villas romaines de Hesbaye.

La destruction des villas romaines de Hesbaye daterait du règne de SEPTIME SEVERE (193 – 211), époque à laquelle la région fut envahie par les Germains. Certaines villas ont cependant survécu jusqu’au 4ème siècle.

La Villa romaine (Waremme – Rome)

Ce n’est pas une simple ferme. Le maître d’une villa est un notable, qui prend possession d’un domaine qui peut parfois s’étendre sur plusieurs centaines d’hectares. Il va l’aménager et y développer l’agriculture, l’élevage, la culture fruitière et maraichère. Pour cela, il va devoir défricher, drainer et irriguer des terrains, curer des fossés, assécher des marais, … Pour ses constructions, il doit installer une briqueterie et une tuilerie. Dans son personnel, il doit y avoir des maçons, des carreleurs, des ardoisiers, des bucherons, des charpentiers, des menuisiers, des charrons, des forgerons, des bourreliers, des potiers, des céramistes, des tisseurs, des tanneurs, des vanniers, … Outre cette main d’œuvre spécialisée, il doit disposer de « manœuvres » pour la constructions de routes, pour extraire les matières premières dans les carrières (sable, silex, marne, …), pour endiguer les cours d’eau, … Il doit également fournir des hommes à l’armée d’occupation. Une villa est donc une véritable agglomération, grouillante d’activité.

Les techniques agricoles sont plus évoluées que celles utilisées par les autochtones : moissonneuse de Buzenol, charrue, attelage à brancards, …).

Une villa est généralement située à proximité d’une route importante (ce qui est le cas à Waremme), ou dans un site privilégié du point de vue défensif. Elle peut servir de relais de poste et de point de ravitaillement aux troupes qui font mouvement.Les plus grandes villas peuvent d’ailleurs disposer d’une garnison pour leur protection.

Principe de l’hypocauste : les pièces de l’habitation sont construites avec un espace vide sous le sol et dans les cloisons. Ces espaces vides sont reliés au toit par plusieurs conduits de cheminées. Un four est situé contre un des murs donnant dans cet espace vide. Lorsque le feu est allumé, de l’eau est chauffée dans un réservoir ; la chaleur et la fumée, produites par le four, sont aspirées sous les sols et dans les doubles cloisons, avant de s’échapper par les cheminées. Du personnel (des esclaves) est chargé de faire fonctionner l’ensemble : apporter le bois, entretenir le feu, remplir le réservoir d’eau, …