L’église de Hodeige

Vers 1259, l’église de Hodeige, se style roman primitif, est divisée en 3 nefs par 4 gros piliers (2 de chaque côté), de 1m20 d’épaisseur et hauts de 2m70, supportant des arcades en plein-cintre. Du sol à la clef de voûte, celles-ci ont environ 4m30 de hauteur. Le chœur ainsi que les petites nefs sont terminés  par un chevet plat percé de fenêtres (?). La grande nef est éclairée par une double rangée d’oculi situés au-dessus des arcades (ou par de petites fenêtres en plein-cintre ?). L’intérieur de l’édifice est simple.

Des charpentes apparentes supportent la toiture. Les murs sont construits en blocs de pierre de silex, qu’on trouve sur place. A l’Ouest se dresse une tour carrée et trapue.

L’église de Hodeige

En 1667, l’église de Hodeige possède trois nefs. La grande nef et la petite du côté Sud sont en style ogival. La petite du côté Nord est celle de l’ancienne église romane. Dans cette dernière se trouve le bénéfice de Saint-Erasme (Mais l’autel ayant été profané, on dessert les messes au grand autel).

Du côté de l’Épître se trouve le bénéfice de la Sainte-Vierge, avec son autel. Ce bénéfice est uni à la cure. Chaque samedi, non empêché, on doit y chanter une grand-messe de « Béata ».

Démolition de l’église (Hodeige)

Vers 1500 (?), l’église romane de Hodeige est démolie en grande partie et fait place à un édifice ogival. Le nouvel autel de la petite nef S. est consacré par DE BROECKEM Libert, frère-mineur et évêque suffragant de Liège.

Construction de la chapelle des trois soeurs (Hodeige)

Vers 1870, une chapelle est construite par un particulier, en haut du village de Hodeige. Elle est dédiée aux Saintes Geneviève, Bertilia et Eutropia. Elle sera appelée « Chapelle des Trois Soeurs » par le peuple. (Quoiqu’il n’y ait aucune parenté entre elles et qu’elles ne soient pas même contemporaines).

L’église Saint-André, succursale (Hodeige – Lamine)

En 1842, l’église Saint-André de Hodeige est érigée en succursale (de la paroisse de Lamine ?).

Hodeige en 1903

En 1903, Hodeige en Hesbaye est une commune de la Province de Liège, bornée au Nord par Grandville et Lens-sur-Geer, au Nord-Est par Fize-le-Marsal, à l’Est par Momalle, au Sud par Lamine et à l’Ouest par Pousset. Elle est à un quart de lieue de Lamine, une demi lieue de Lens-sur-Geer et Momalle, à une lieu de Waremme et à quatre lieues de Liège.

Hodeige fait partie de l’arrondissement administratif de Waremme, de l’arrondissement judiciaire de Liège, du canton de justice de Paix de Waremme, du 45ème canton de milice, du district militaire de Seraing, du canton militaire de Waremme. Le bureau de Poste desservant Hodeige est Remicourt. La paroisse relève (et a toujours relevé) de l’Evêché de Liège. Hodeige est traversé par l’Yerne, affluent du Geer, dont la source est à Yernawe, près de Saint-Georges.

Hodeige comprend 142 habitations, construites pour la plupart en briques et pierres, quelques-unes en bois et en argile, couvertes en tuiles ou en ardoises. On y cultive froment, seigle, orge, betteraves, pommes de terre, fourrage, légumes et fruits. On y élève chevaux, vaches, moutons et porcs.

Sa superficie est de 425 hectares 70 ares. Il y a une tombe romaine (tumulus) aux confins de Hodeige et de Fize-le-Marsal. Il y a une école mixte avec instituteur et sous-instituteur. L’église est dédiée à Saint-André apôtre, ancienne paroissiale, filiale de celle de Lamine, puis auxiliaire, et enfin succursale en 1842. Cette église, de style gothique, est rangée dans la 3ème classe des édifices monumentaux du culte.

Visite de l’église (Lamine)

Le 30 janvier 1983, PIROTTE Daniel, récent président du Cercle Historique de Remicourt, organise une visite de l’église de Lamine et de ses alentours.

La Maison Communale (Lamine)

En 1877, la commune de Lamine fait construire une Maison Communale qui comprend une école.

Une armoire pour la sacristie (Remicourt)

Le 21 août 1916, le menuisier de Remicourt LAMBOTTE Emile installe, à la sacristie de l’église du village, une armoire qu’il a confectionnée sur un plan dressé par MOES E., architecte à Ans, pour un coût de 725 francs.

Plans de transformation (Remicourt)

Le 10 septembre 1925, l’architecte BRICTEUX est invité au conseil communal de Remicourt pour y présenter les plans d’aménagement en crèche de la maison « COLSON ». Après différentes péripéties, le projet sera finalement abandonné.