En (?), les responsables communaux de Remicourt mettent l’ancienne Maison Communale à disposition du « Cercle Folklorique et Historique de Remicourt et Environs », qui rencontre des problèmes de stockage. Les bénévoles décident de restaurer l’édifice, de l’aménager et d’y réaliser le « Musée de Hesbaye ».
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Le Cercle Folklorique et Historique de Remicourt
En novembre 1960, le « Cercle Folklorique et Historique de Remicourt et Environs » est créé à Remicourt.
Son but est de sauver de l’oubli et de la destruction les témoins de la vie des ancêtres et du passé proche, avec l’espoir, à terme, de constituer un musée local ou régional. A cette fin, il va rassembler une série d’objets usuels d’avant et après-guerre.
Les premiers membres sont:
- DOCQUIER Richard
- HALLEUX Léonard
- HUSTINGS Arthur
- LEUNEN Alphonse
- PILET Charles
- PIROTTE Léon
- PIROTTE Paul
- RENARD Alain
- SEVENANTS Paul
- VANDERBISE André
- WARNOTTE Joseph
Daniel Pirotte, conservateur (Remicourt)
En 2009, PIROTTE Daniel est conservateur au Musée de Hesbaye à Remicourt.
Jean-Marie Heyne, écolier (Remicourt)
En septembre 1958, HEYNE Jean-Marie fréquente l’école primaire de Remicourt, dans une classe située à l’arrière de l’ancienne Maison Communale (qui deviendra plus tard le Musée de Hesbaye).
Faits et Histoires et Petit Remicourt
En 2009, PETITJEAN Paul et PIROTTE Daniel publient « Faits et Histoires du Petit Remicourt », aux Editions du Musée de Hesbaye;
(* « Petit Remicourt », avant la fusion des communes)
Le tumulus d’Otrange
En 1993, un examen pédologique réalisé par FECHNER K., à la demande de Musées Royaux d’Arts et d’Histoire de Bruxelles, sur l’éminence située le long de la chaussée romaine « Bavai – Cologne », à Otrange, surmontée d’une chapelle Saint-Eloi, et classée par Arrêté Royal comme tumulus en 1975, confirme qu’elle est bien naturelle.
Fouille de la « Tombe » (Hodeige)
En 1891, le tumulus de Hodeige est fouillé par les archéologues DE LOOZ G. et DE PUYDT M., pour l’Institut Archéologique Liégeois.
Le tertre abrite un caveau décentré de 3m 25 de côté et d’une profondeur d’environ 2 m. Le mobilier funéraire qui y est découvert sera conservé au Musée Curtius à Liège.
La tombe se trouve dans une zone comprise entre 2 voies antiques importantes:
- La « Verte Chaussée », à 2km5 à l’Est, qui suit le tracé de la Voie Romaine « Tongres-Arlon ».
- La chaussée « Bavay-Cologne à 4 km à l’Ouest.
D’autres vestiges romains ont été repérés par DESTEXHE G. dans un rayon assez limité à l’Est et au Sud-Ouest du tertre.
Fouille des Tumulus n° 1 et n° 3 (Omal)
En 1876, DE LOOZ G. fouille les tumulus n° 1 et n° 3 à Omal.
Le tumulus n° 1 recouvre un caveau trapézoïdal de 1m50 sur 2m05 / 2m65, creusé à une profondeur de 2m38, avec une banquette large de 20 à 30 cm le long des parois. Au sud du caveau, l’emplacement du bûcher d’incinération est identifié.
Le tumulus n° 3 contient un caveau carré de 3m25 de côté et d’une profondeur de 1m90. Il présente des banquettes de 50 cm sur, au moins, 2 côtés.
Les mobiliers funéraires découverts dans ces tertres seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles et au Musée Curtius, à Liège.
Fouille des tumulus n° 2 et n° 4 (Omal)
En 1850, SCHAYES A.-G.-B., conservateur au Musée Royal d’Armures et d’Antiquités de Bruxelles, fait fouiller les tumulus n° 2 et n° 4 à Omal.
Dans le tumulus n° 2, on trouve une couche de terre mêlée de charbon de bois et de cendres, et un caveau quadrangulaire renfermant quelques objets et débris (?).
Les fouilles du tumulus n° 4 sont interrompues, à la suite d’un éboulement.
Fouille du tumulus de Celles-Saives
En 1874, le tumulus de Celles-Saives, dit « La Tombe de Saives », caché dans un bois situé au centre de parcelles cultivées, au lieu-dit: « A la Tombe » ou « A la Tomballe », est fouillé par DE LOOZ G. pour le compte de l’Etat. Il recouvre un grand caveau central, de plan trapézoïdal de 4m50 sur 4m75, d’une profondeur de 4 m.
L’archéologue note la présence d’un pieu central. Le mobilier funéraire est composé, entre autres, de deux harnachements de chevaux constitués de lanières en cuir rehaussés de décorations en bronze, et de deux mors.
L’excellente conservation des cuirs en fait une trouvaille exceptionnelle en Belgique. (Ces harnachements seront conservés aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles. Le reste du mobilier sera conservé au Musée Curtius de Liège.