La Cathédrale Santa Maria del Fiore (Italie)

Le 25 mars 1436, le Pape EUGENE IV consacre la cathédrale Santa Maria del Fiore de Florence. Le défi technique que représente le dôme a été mené à bien par l’architecte, orfèvre et sculpteur BRUNELLESCHI Filippo.

pape eugène iv

pape eugène iv

filippo brunelleschi

filippo brunelleschi

Portrait de Emilio Lopez Menchero, créateur de la statue de « L’Homme Bulle » (Waremme)

emilio lopez menchero

emilio lopez menchero

Quelques commentaires inscrits sur l’Homme Bulle, dans le cadre de « Aux Arts Etc », alors que la sculpture campait à Waremme, non loin de l’Hôtel de Ville :

« Rien qu’un homme à la rue qui attend comme la cloche que quelqu’un d’autre lui dise pourquoi il est là ». « Cultures-tu ? ». « Porte-parole ouvert à tous ». « Veux-tu m’épouser ? ». « Super le Centre culturel de Waremme, l’équipe est géniale, les spectacles de qualité. Dommage que ces gens soient mal payés ! ». « On t’aime Papa ! ». « Sacré Jacky ! ». « Surtout ne pas se dégonfler ». « Tout le monde s’appelle Roger ».

Les Waremmiens, on le voit, s’en sont donné à cœur joie. Ils ont tagué à volonté la bulle de l’« Homme Bulle » de MENCHERO Emilio López. Ils l’ont même tatoué d’une grande marguerite, d’un monumental point d’interrogation, ont débordé sur son costume trois pièces, l’ont affublé de moustaches et ont redessiné ses yeux. « Bulle à savon, bulle à idées, attention ça glisse ». Bref, ils se l’ont approprié. Après avoir été installé à Bruxelles et avant de rallier Liège, l’ « Homme Bulle » était à Waremme, campant dos à l’hôtel de police et face à l’Hôtel de Ville.

Architecte de formation, MENCHERO Emilio López ne pratique pas, mais considère l’espace public et urbain comme un espace critique et y intervient régulièrement. Performances, installations, commandes publiques jalonnent son parcours. On le soupçonne de vouloir tatouer la Spanner Haus d’Adolf Loos. Très sévère par rapport à toutes les dérives que le « Crime et ornement »de l’architecte viennois a généré, il cite volontiers Hans Hollein et son Manifeste de 1968 : « Alles ist Architektur ». Tout est architecture, y compris la construction de soi. Ainsi, il habite la ville de Gand du cri de Tarzan, exporte, en guise de bancs publics, des frites géantes en Norvège, dessine une bâche de camion dont il mesure la capacité maximum à échelle humaine, constatant que deux cents individus, serrés en rangs d’oignons, pourraient y prendre place. À Ixelles, il reconfigure la friche de la place Flagey en « projet Potemkine », dressant, en quelques heures, une rue de toiles à la manière des faux villages prospères érigés par le favori de Catherine II en Ukraine. À Ath, il introduit un géant, Monsieur M, monsieur Moderne, au cœur de la procession des géants séculaires de la cité. On lui doit, bien sûr, « Pasionaria », ce porte-voix monumental installé à proximité de la gare du Midi à Bruxelles. Orientée vers la gare, ce lieu de confluence, référence à un épisode de la Guerre d’Espagne, « Pasionaria » matérialise la parole manifeste. Cette commande publique est dédiée à tous les migrants dans un lieu où se déroulent de régulières manifestations sociales et politiques.[i]

Monsieur Moderne, le géant d’Ath, ressemble à ces silhouettes anonymes esquissées par l’architecte théoricien Ernst Neufert, auteur des célèbres « Eléments des projets de construction », cette base méthodologique de la mesure de toute chose, de la norme et des prescriptions, publiée pour la première fois en 1936 à Berlin. Les silhouettes qui parsèment les croquis domestiques et vernaculaires de Neufert, traversent depuis longtemps déjà, les œuvres de MENCHERO Emilio López. L’ « Homme Bulle » leur ressemble aussi. Citadin en complet veston, il est, au même titre que le porte-voix bruxellois de la « Pasionaria », un espace relationnel. De sa bouche s’échappe un monumental phylactère. Bulle ronde, vide, immaculée, c’est une muette invitation. La sculpture n’est pas un objet à regarder, mais une situation à composer. L’œuvre est en quelque sorte inachevée et son achèvement plastique suppose que le spectateur y mette la dernière touche. Au stylo feutre, bien entendu, à la bombe aérosol. Rien n’est imposé, au contraire, c’est une situation ouverte, à l’état de passage, où l’intersubjectivité se révélera mécanisme de création, la nature processuelle de la réalisation faisant de l’œuvre un événement[ii]. Le graffiti, le tag, l’empreinte directe, sont autant de signes de la culture urbaine contemporaine ; ici, ils permettront de créer de l’« être ensemble ». Être ensemble, artiste et regardeur, être ensemble, grapheurs d’un jour, tagueurs d’occasion, rassemblés sur la bulle. Campé sur le trottoir, l’« Homme Bulle » est le porte-parole de la population. Il sollicite le passant, lui propose de s’évader de ce tout ce qui est conforme, prescrit, recommandé, correct ou anonyme pour un moment de libre expression.

La sculpture « Midi Solaire » (Waremme)

L’artiste sculpteur est NAVET Luc.

Description de l’artiste : « L’œuvre est en rapport avec le temps solaire. Elle nous rappelle que notre société moderne s’écarte du rythme biologique en créant un temps artificiel oubliant ainsi les moments symboliques ancestraux qui rythmaient une année. Dans nos campagnes le solstice d’été était l’occasion de réjouissances. Les premières réserves étaient constituées, et on allait pouvoir affronter l’hiver. A proximité de la gare, l’ensemble sculptural matérialise l’espace temps solaire. Deux repères sont présents. L’un est au sol avec le mot Solstice gravé sur une plaque de petit granit, l’autre est une pierre couchée sur laquelle est gravée le mot Midi. Trois dates sont concernées : le 21 mars pour l’équinoxe du printemps ; le 21 juin pour le solstice d’été et le 21 septembre pour l’équinoxe d’automne.

L’ensemble sculptural est orienté nord – sud. Lors des équinoxes, lorsque les rayons du soleil passent entre les deux monolithes de pierre, à midi solaire, l’ombre se porte sur les deux repères. L’œuvre a été conçue spécifiquement en relation avec la gare. Elle est réalisée avec les matériaux présents dans le quartier : la pierre et la brique. La couleur verte du bronze rappelle celle des châssis des fenêtres de la gare. L’œuvre fait sens si l’on considère les préoccupations qui animent le voyageur en arrivant ou en partant de Waremme.

La place de Gérardmer sera rénovée (Waremme)

Le 14 février 2005, le conseil communal de Waremme approuve le projet de rénovation de la place de Gérardmer, pour un montant estimé à 549.402 euros.

L’ovale central, fait de bric et de broc, sera redessiné et comprendra de la végétation et une œuvre de DURIEZ Irénée : un bronze de femme nue assise les jambes croisées.

Le contour de l’ovale sera en béton imprimé et légèrement rehaussé. Des érables en boule seront plantés à l’extérieur de la place. Des « coussins berlinois » ralentiront les usagers, avenue Joachim, à l’entrée du rond-point. Des passages pour piétons, sur tarmac rouge, seront redessinés au bout de chaque rue aboutissant à la place. Des arrêts de bus sont prévus avenue Guillaume Joachim et rue Porte de Liège. Des vasques pour d’autres plantations agrémenteront les lieux.

Des statues d’Irénée Duriez à Waremme

irénée duriez

irénée duriez

Le 6 février 2004, le sculpteur flamand, DURIEZ Irénée, et un de ses collaborateurs, arrivent à Waremme au volant de leur camion.

Ils déposent quelques-unes de ses œuvres, des nus féminins, place de Gérardmer, avenue Edmond Leburton, avenue Reine Astrid et rue Gustave Renier.

Elles y resteront jusqu’au début du mois de mars.

statue d'irénée duriez

statue d’irénée duriez

« La Clé de l’Enthousiasme » de Waremme

Le 21 décembre 1996, les autorités communales dévoilent et inaugurent une Fontaine en bronze, intitulée « La Clé de l’Enthousiasme », Place du Roi Albert 1er  à Waremme.

Cette œuvre monumentale de plus de trois mètres de haut, a été réalisée par TATON Marcel, un artiste de Horion-Hozémont.

Elle a coûté plus de 32.500 euros. Elle représente deux visages de 1 mètre 80, qui regardent vers le ciel et qui sont surmontés par un enfant.

C’est une serrure à la base de l’œuvre lui donne son nom.

marcel taton

marcel taton

Mise à l’honneur d’Hubert Krains (Les Waleffes)

Le 13 juillet 1926, KRAINS Hubert est mis à l’honneur dans son village natal de Les Waleffes.

La cérémonie, qui se déroule en présence de l’écrivain, débute par divers discours et l’apposition d’un bas-relief en bronze, dans le mur de l’église du village, représentant une femme (l’Immortalité) offrant à deux enfants un livre ouvert, sur la couverture duquel on peut lire le titre « Le Pain Noir ». L’oeuvre est du sculpteur BROUNS.

Plus tard, dans la salle du village, DELCHEVALERIE Charles évoque l’œuvre du jubilaire. L’organisateur des festivités, BADA Charles, remet à l’écrivain le livre d’or des souscriptions.

La soirée se termine par la représentation théâtrale de l’adaptation du « Pain Noir », un drame lyrique en trois actes de BADA Céleste, mis en musique par VAN HERCK Raphaël.

Début des travaux d’aménagement du « Parc du Tram » à Waremme

Fin septembre 2011, les travaux d’aménagement du Parc du Tram sont entamés sur le terrain situé à l’angle de la rue du Tram et de l’avenue Emile Vanderveld. Le parc sera orné d’un bronze d’une hauteur de deux mètres, représentant un papillon s’envolant. Cette statue est l’œuvre d’un artiste bulgare installé à Paris.

La place Ernest Rongvaux rénovée est inaugurée à Waremme

Le 17 juin 2011, les travaux d’aménagement de la Place Rongvaux à Waremme sont terminés. 360 mètres carrés de pavés en dioxyde de titane ont été posés. Ce matériau est un catalyseur qui transforme les matières fossiles en nitrates solubles dans l’eau. Le coût des aménagements est de 110.000 € Une sculpture, intitulée « Midi Solaire », réalisée par l’artiste marchinois NAVET Luc, est inaugurée par le Bourgmestre COËME Guy. Cette œuvre a été payée 45.000 €.

La Statue du Cheval de Trait Monté (Waremme)

cheval de trait monté

cheval de trait monté

Le 15 septembre 2010, une œuvre d’art, représentant un cheval de trait grandeur nature, monté par un petit garçon en culottes courtes et coiffé d’une casquette anglaise, est inaugurée dans le Parc des Mayeurs.

Elle a été réalisée au Sénégal par l’artiste DARDENNE Gatien, en compagnie d’enfants de la brousse. La sculpture est en tôle martelée d’une épaisseur de 2 mm. Elle a été traitée contre la rouille par une entreprise de métallisation d’Andenne.

gatien dardenne

gatien dardenne