Le Prince-Evêque veut limiter les moutons (Hesbaye – Liège)

Le 5 mai 1656, un mandement du Prince-Evêque de Liège concernant « les bêtes à laine du quartier de Hesbaye » fustige les détenteurs de troupeaux pléthoriques, ceux qui « faisant trafic avec mouton, en achetant quantité, les mèneroient pâturer es communes et jouxhiers » provoquant un état de surpâturage. Il défend donc aux éleveurs hesbignons de tenir plus d’ovins que « ne peuvent passer l’hiver avec le fourrage et dîmes y revenantes ».

La Villa romaine (Waremme – Rome)

Ce n’est pas une simple ferme. Le maître d’une villa est un notable, qui prend possession d’un domaine qui peut parfois s’étendre sur plusieurs centaines d’hectares. Il va l’aménager et y développer l’agriculture, l’élevage, la culture fruitière et maraichère. Pour cela, il va devoir défricher, drainer et irriguer des terrains, curer des fossés, assécher des marais, … Pour ses constructions, il doit installer une briqueterie et une tuilerie. Dans son personnel, il doit y avoir des maçons, des carreleurs, des ardoisiers, des bucherons, des charpentiers, des menuisiers, des charrons, des forgerons, des bourreliers, des potiers, des céramistes, des tisseurs, des tanneurs, des vanniers, … Outre cette main d’œuvre spécialisée, il doit disposer de « manœuvres » pour la constructions de routes, pour extraire les matières premières dans les carrières (sable, silex, marne, …), pour endiguer les cours d’eau, … Il doit également fournir des hommes à l’armée d’occupation. Une villa est donc une véritable agglomération, grouillante d’activité.

Les techniques agricoles sont plus évoluées que celles utilisées par les autochtones : moissonneuse de Buzenol, charrue, attelage à brancards, …).

Une villa est généralement située à proximité d’une route importante (ce qui est le cas à Waremme), ou dans un site privilégié du point de vue défensif. Elle peut servir de relais de poste et de point de ravitaillement aux troupes qui font mouvement.Les plus grandes villas peuvent d’ailleurs disposer d’une garnison pour leur protection.

Principe de l’hypocauste : les pièces de l’habitation sont construites avec un espace vide sous le sol et dans les cloisons. Ces espaces vides sont reliés au toit par plusieurs conduits de cheminées. Un four est situé contre un des murs donnant dans cet espace vide. Lorsque le feu est allumé, de l’eau est chauffée dans un réservoir ; la chaleur et la fumée, produites par le four, sont aspirées sous les sols et dans les doubles cloisons, avant de s’échapper par les cheminées. Du personnel (des esclaves) est chargé de faire fonctionner l’ensemble : apporter le bois, entretenir le feu, remplir le réservoir d’eau, …

Projet de poulailler industriel à Oleye

En décembre 2009, l’agriculteur d’Oleye, ETIENNE Eddy, introduit une demande pour établir un élevage de 17.000 poules et de 1.500 coqs.

Les producteurs de lait descendent sur le marché de Waremme

Le 9 octobre 2009, une soixantaine d’agriculteurs descendent sur le marché de Waremme, afin d’expliquer aux citoyens les raisons pour lesquelles ils ont déversé des millions de litres de lait. Par cette action pédagogique, les agriculteurs veulent démontrer au grand public qu’ils ne sont pas des gaspilleurs.

L’élevage de chevaux Rigo de Waremme

En mars 2009, RIGO Michel et son épouse Anne-Valérie exploitent un élevage de chevaux rue de Selys-Longchamps à Waremme. Deux de leurs étalons, Gangster et Gambler, seront bientôt préparés et montés par des cavaliers professionnels.

Manifestation « La Ferme en Ville » à Waremme

Le 22 novembre 2008, l’ASBL « Lecture et Culture », en association avec les agriculteurs waremmiens, organise la « Ferme en Ville », sur la place du Roi Albert 1er à Waremme. Cette manifestation fait découvrir aux visiteurs le travail quotidien des agriculteurs – éleveurs.

Pas de poulailler industriel à Waremme

Le 3 février 2001, la Députation Permanente de la Province de Liège refuse le projet d’installation d’un poulailler de 70.000 poules pondeuses à Waremme.

L’abattage des bêtes (Waremme)

En 1925, lorsqu’un boucher abat et découpe un porc au domicile d’un client à Waremme, il demande 2 francs et reçoit un demi-kilo de viande. De plus, il reçoit les soies de la bête, qu’il peut revendre à un prix qui peut parfois atteindre 80 francs le kilo.

Les Allemands recensent les volailles (Waremme – Allemagne)

Le 10 mars 1916, suite à une demande de recensement des Allemands, on apprend qu’il y a, à Waremme:

  • 150 lapins
  • 4.019 volailles
  • 70 oies et canards
  • 5 poules d’Inde et pintades.