Des « Droits de barrière » à Waremme

Le 26 août 1856, un arrêté-royal autorise les conseils communaux, de Bleret, Pousset, Lantremange et Waremme, à percevoir, pendant 10 années consécutives, à partir d’une époque à fixer par le Gouverneur de la Province de Liège, un droit de barrière égal aux 3/5 de celui qui est perçu aux routes de l’Etat, sur la partie du chemin de grande communication de Waremme à Fexhe-le-Haut-Clocher, comprise entre la chaussée Romaine et la limite de Lamine.

La perception du droit se fera conformément au tarif indiqué dans les susdites délibérations, avec une concurrence de 530 mètres vers Waremme.

Les lois et règlements, ayant pour objet la police du roulage, le mode de perception des droits de barrière sur le routes de l’Etat, sont rendus applicables à ce chemin.

Waremme maintient le droit de péage sur la Chaussée Romaine

En mai 1857, la Députation Permanente de Liège autorise la commune de Waremme à prolonger, pour un terme de 10 ans, le droit de péage qu’elle perçoit sur la Chaussée Romaine, empierrée sur une longueur de 32.000 mètres.

Le droit de barrière est rétabli à Waremme

Le 9 novembre 1843, le conseil communal de Waremme décide de rétablir un droit de barrière.

Les chemins pavés et empierrés de la commune s’étendent sur plus de 6.000 mètres. Depuis l’établissement de la station de chemin de fer, la circulation sur ces chemins est devenue considérable. Le conseil communal décide donc :

– Qu’il sera perçu un droit de péage ou de barrière sur les chariots, Charrettes, tombereaux, équipages et voitures de toute espèce, chevaux et mulets attelés ou non, ainsi que sur les bœufs ou ânes attelés, appartenant à des personnes non domiciliées dans la commune de Waremme qui circuleront sur les chemins pavés ou empierrés de cette commune.

– Le droit sera du à l’entrée et non à la sortie.

– Cinq bureaux seront installés :

  • Le premier à l’entrée de la commune, sur la route de Saint-Trond entre la maison MIGNOLET et le pont du Geer
  • Le second au chemin de Liège, près de la maison Renier
  • Le troisième, sur le chemin de Saive entre le chemin du pré Maleau et l’extrémité nord du viaduc du chemin de fer
  • Le quatrième sur le chemin de Huy près de la maison DERUISSEAUX
  • Le cinquième sur le chemin de Longchamps entre la maison GAYE et la station

Le « Droit de Barrière » au 18ème siècle (Liège)

Vers 1700, les Etats du Pays de Liège instituent, pour financer la construction et l’entretien des chaussées, une taxe qui est perçue à l’occasion du passage des marchandises en divers endroits échelonnés le long de ces routes. Des barrières y interceptent le trafic, afin de permettre la perception de cet impôt.

Les Droits de Barrière sont supprimés à Waremme

Le 7 mars 1867, suite à une circulaire du Commissaire d’arrondissement de Waremme, le conseil communal de la ville décide supprimer les droits de barrière sur les routes provinciales et les autres chemins de grande communication.

La Sucrerie « Mommens-Laurenty » (Waremme – Bleret)

En juin 1866, MOMMENS-LAURENTY sont fabricants de sucre à Waremme, où ils ont une exploitation agricole. Ils sont également locataires d’une ferme à Bleret, exploitée pour leur compte par le fermier PRUDHOMME Pierre. Ils ont refusé de payer les droits de barrière en passant devant le poteau de la barrière de Bleret et demandent à être exemptés de ces droits sur le transport des betteraves entre leurs exploitations et la sucrerie. Cette contestation ira jusqu’à la Cour de Cassation.

Droit de péage sur la Chaussée Romaine (Waremme)

Le 14 mai 1857, la Députation Permanente autorise la commune de Waremme, pour un nouveau terme de 10 ans, à percevoir un droit de péage sur la Chaussée Romaine.