En 1747, BOUX G., secrétaire du Magistrat de Waremme, adresse une lettre au Prince-Evêque de Liège, se plaignant du fait que les habitants de communautés voisines d’Hartenge, d’Oleye, de Bettincourt, de Bleret et de Bovenistier, ont renoncé à plusieurs reprises de venir payer les tailles imposées à Waremme, pour les frais de cette Guerre, alors qu’un règlement du Prince-Evêque de 1686 les y obligerait.
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Les Waremmiens doivent payer la taille
En 1686, un règlement du Prince-Evêque de Liège oblige les habitants de Waremme à payer la taille aux autorités de la ville.
Agnès Coune fait relief de l’avouerie de Waremme
Le 15 juillet 1684, la noble COUNE Agnès, Dame de Fanson, veuve du noble seigneur DE SELYS Godefroid, fait relief de l’avouerie de Waremme.
Le relief est une prestation financière due au seigneur, par l’héritier du vassal défunt ou par un acheteur, en échange de l’investiture du fief. Le vassal paye pour « relever » le fief
du mort ou du vendeur. Normalement égal à une année de revenu net, le relief est lourd en soi. […] Il devient intolérable lorsque les successions sont raprochées par plusieurs morts consécutives ».
Albert De Barbanchon, avoué (Waremme)
Le 20 avril 1623, le haut, puissant et illustre seigneur Albert, Prince de Barbanchon et d’Aremberg, Comte d’Aigremont et de la Roche en Ardenne, Vicomte de Dave, Baron de la Buissière, seigneur de Soy, Pair du Hainaut, haut-avoué de Hesbaye et de la ville de Mons, chevalier de l’Ordre de la Toison d’Or, fait relief de la seigneurie de Jeneffe et de l’avouerie de Waremme.
Le relief est une prestation financière due au seigneur, par l’héritier du vassal défunt ou par un acheteur, en échange de l’investiture du fief. Le vassal paye pour « relever » le fief
du mort ou du vendeur. Normalement égal à une année de revenu net, le relief est lourd en soi. […] Il devient intolérable lorsque les successions sont raprochées par plusieurs morts consécutives ».
Un impôt sur les portes et fenêtres (Liège)
En 1612 un impôt sur les portes et fenêtres est décrété à Liège.
La défense de Waremme se réorganise
Le 1er mars 1595, le Conseil de la ville édicte un règlement : la confrérie Saint-Sébastien des arbalétriers de Waremme ne suffisant pas à défendre la ville, tous les bourgeois sont astreints à prendre les armes et à monter la garde le jour comme la nuit.
Les bourgeois incapables de porter les armes, ainsi que les femmes veuves, sont frappés d’une taxe spéciale pour subvenir aux frais et nécessités des gardes.
Certains « lépreux » sont bien traités (Waremme)
Vers 1591 (?), le Waremmien MAKAR Arnuld est reconnu lépreux par les Bonnes Soeurs de Cornillon à Liège. Revenu à Waremme, il va souper dans une auberge avec celui qui a été chargé de le conduire chez les Sœurs. Il n’est pas soigné à l’hôpital de la ville, mais est isolé. Une chaumière est construite aux frais de la ville, à l’écart de la ville.
Pour financer cette construction, une imposition spéciale sera levée auprès des habitants de la ville. Outre la maison, on lui fournit également des meubles, notamment un lit, et des vêtements, notamment un pourpoint.
De nouvelles taxes à Waremme
En 1591, suite à la guerre entre les Espagnols et les Gueux hollandais, le Prince-Evêque de Liège autorise la ville de Waremme à lever de nouvelles taxes, afin de pouvoir effectuer des réparations nécessaires aux portes, fossés et murailles.
Les bourgeois de Waremme ne doivent pas verser de « tonlieu » à Saint-Trond
En 1480, une contestation surgit entre Waremme et Saint-Trond sur le point de savoir si les bourgeois de Waremme sont tenus à payer un droit de tonlieu à Saint-Trond. La Cour de Justice de Liège déclare qu’ils n’y sont pas tenus.
Les Waremmiens doivent payer une « dette de guerre » à Charles le Téméraire
En 1470, les Trois-Etats de Liège ordonnent de collecter une somme dans toute la Principauté de Liège, et donc à Waremme, pour payer la « dette de guerre », au duc CHARLES LE TEMERAIRE. Chaque commune se voit imposer une « crènée générale » d’après le nombre de ses « feux », c’est-à-dire en fonction du nombre de ménages, sur dénombrement préalable.
La Hesbaye est taxée de 4697 livres, soit plus que Liège et sa banlieue réunies.
