La situation dans l’industrie à Waremme

Le 19 juillet 1915, la situation dans l’industrie à Waremme, en termes de nombre d’ouvriers, est la suivante :

  • Brasserie « AUVRAY Alexis », rue de Liège : 5 (5 avant guerre)
  • Fabrique d’engrais chimiques : – (14)
  • Engrais chimiques « Beauduin J.-J et fils », à Longchamps : 10 (-)
  • Brasserie DELVIGNE Pierre, rue Neuve : 4 (6)
  • Machines agricoles DOYEN et fils, Place de la Gare : 3 (14)
  • Torréfaction du café HAUBRECHTS – GENICOT, rue de la Centrale : 4 (11)
  • Fabrique et magasin de meubles HERCK Joseph, rue du Pont : 5 (12)
  • Brasserie JEGHERS Hubert, rue Neuve : 5 (5)
  • Siroperie LAMBERT Guillaume, rue Selys-Longchamps : 1 (11)
  • Carrosserie LEONARD Victor, rue de Saives : 8 (26)
  • Moulin MATHEI frère et sœur, Hartenge : 2 (2)
  • Moteurs MOES frères, rue de Saives : 4 (43)
  • Ateliers de construction des vicinaux, Longchamps : 75 (68)
  • Ateliers de construction des moteurs GONNE, place de la Station : 0 (12)
  • Séchage industriel des produits agricoles, Longchamps : 8 (8)
  • Râperie de betteraves, rue de la Centrale : 85 (86)

Il y a eu une perte de 32 % d’emploi dans l’industrie, depuis le début de la guerre.

 

Projet de taxe sur les sites industriels à l’abandon à Waremme

Le 4 janvier 1993, COEME Guy présente au conseil communal de Waremme un projet de taxe « incitatoire » de 20 millions de francs belges à la Raffinerie Tirlemontoise, pour sites industriels laissés à l’abandon. La ville pourrait renoncer à cette taxe si la Raffinerie y installe une usine de bio-carburant.

Création des « Djoyeux Compères » (Waremme)

En 1973, trois copains passionnés de théâtre, CLAES Alphonse, SERVAIS Joseph et ROLAND Maurice, décident de créer une nouvelle troupe à Waremme : « Les Djoyeux Compères ».

Leur but est de promouvoir et de défendre le Théâtre wallon.

Edmond Leburton, Ministre (Waremme – Belgique)

En 1954, LEBURTON Edmond décroche son premier portefeuille ministériel : la santé publique et la famille, dans le gouvernement dirigé par VAN ACKER Achille. Il occupera cette fonction jusqu’en 1958. Il va règlementer le contrôle des industries pharmaceutiques.

Comme bourgmestre de Waremme, il est remplacé par MONJOIE Henri, qui siège depuis plus de 25 ans au Conseil Communal. Il faut attendre que celui-ci soit pensionné de la RTT, car il y a incompatibilité pour un fonctionnaire à occuper la fonction de bourgmestre.

Alphonse Peigneux construit une piscine (Waremme)

Au début de l’année 1942, PEIGNEUX Alphonse construit la première piscine de Waremme, dans sa maison de la rue de Huy à Waremme.

Cette piscine a une longueur de 13 mètres, une largeur de 6 mètres et une profondeur variant de 0,90 mètre à 2,35 mètres. Une grande verrière (qui peut s’ouvrir par beau temps) donne sur une terrasse.

Il conclut un accord avec les Ateliers « Moës » pour utiliser l’eau chaude produite dans l’usine. Pour cela, il aménage une canalisation sous la rue de Huy, pour l’amener jusqu’à son bassin.

Les « Ateliers Moës » continuent à innover (Waremme)

En 1936, les « Usines Moës » de Waremme étudient un moteur diesel à quatre-temps, avec dispositif anti-déflagrant, en vue d’une utilisation sur les locomotives des mines, pour éviter les explosions dues à la présence de grisou.

La S.A. Industrie Agricole (Waremme)

En 1920, l’usine d’engrais chimiques « Beauduin Fils et Consorts », installée près de la gare de Waremme, rachète l’entreprise « Mélapaille », fondée par LECLOUX Gustave (cette entreprise fabrique un composé de paille mélangée à de la mélasse) et crée la « S.A. Industrie Agricole ».

Les Etablissements Doyen paient leur collaboration avec les Allemands (Waremme)

Après la libération de la ville, une partie de la population waremmienne s’acharne sur l’entreprise de machines agricoles « Les Etablissements DOYEN », situés près de la gare. Ces habitants veulent s’en prendre à ceux qui ont collaboré économiquement avec l’occupant. Les dégats sont considérables.

Victor Léonard aide la Croix-Rouge (Waremme)

En 1914, LEONARD Victor, industriel, met son automobile à la disposition de la Croix-Rouge de Waremme. Il convoie lui-même des blessés.

Les Ateliers Doyen (Waremme)

Vers 1911 (?), (dès avant la Première Guerre Mondiale), l’entreprise de fabrication de machines agricoles « Les Ateliers DOYEN », opte pour le recours à l’énergie électrique. Elle est installée non loin de la gare, en bordure de la place (qui deviendra plus tard la Place Ernest Rongvaux) et de la rue (qui s’appellera plus tard la rue des Combattants).