Le Conseil Communal règlemente les marchés (Waremme)

Le 23 janvier 1841, le conseil communal de Waremme adopte le règlement de police relatif à la tenue du marché décidé le 24 août 1839 et autorisé par l’Arrêté-Royal du 13 décembre 1840 :

… Le marché aux grains se tiendra près de la Maison communale et pourra s’étendre du tournant de la rue du Pont jusqu’à celui de la rue de Liège et dans l’autre sens jusqu’au coin de la place vis-à-vis de la ruelle du Curé. Le marché des bêtes à cornes sur l’ancien marché dit « des vaches », dans la rue de Liège et celui des porcs dans la rue de la Visigate. Celui des volailles, gibiers, beurres, fromages, œufs, viandes et légumes se tiendra sur la place vis-à-vis de l’école communale …

Waremme aura bien son marché du mercredi

Un arrêté royal du 13 novembre 1840 autorise l’établissement du marché aux grains à Waremme, décidé par le conseil communal du 24 août 1839. Il deviendra bientôt un des plus importants du pays. Malgré son nom, outre les grains, on y vend également du bétail, des porcs, du beurre, de la viande, …

Un marché le mercredi (Waremme)

Le 24 août 1839, le conseil communal de Waremme décide qu’un marché sera établi le mercredi de chaque semaine sur la place nommée « le milieu de la ville ».

Ralentissement de l’activité économique à Waremme

Dans les années 1738, il n’y avait plus qu’une foire, le jour de la Magdelaine, à l’endroit où anciennement il y avait un marché franc tous les mardis. L’activité s’est ralentie en raison de l’érection d’une nouvelle chaussée, entraînant ailleurs le déplacement des marchandises et des voyageurs.

Il y aura une seconde foire annuelle et un marché le mardi (Waremme)

Par une ordonnance du 17 décembre 1738, le Prince-Evêque de Liège instaure une seconde foire annuelle, établie le 3 mai, jour de l’Invention de la Sainte-Croix, et rétablit le franc marché du mardi.

Les Waremmiens voudraient à nouveau un marché le mardi

En 1736, les habitants de Waremme adressent une supplique au Prince-Evêque de Liège. Ils lui demandent d’autoriser la restauration du marché du mardi. Le Prince-Evêque leur donnera raison en 1738.

La population locale est prioritaire sur le marché de Waremme

Entre 1494 et 1560, lors du marché hebdomadaire du mardi, les « affoirains » (étrangers à la ville) ne peuvent procéder à leurs achats, avant que la population locale n’ait fini de s’approvisionner. La présence d’un bâton planté au milieu du marché matérialise cette interdiction. Il doit resté planté jusqu’à 9 heures du matin. Cette interdiction est appliquée sous peine d’amende ou de confiscation de la marchandise. Ce marché du mardi sera ensuite supprimé (date ?).

Deux jurés surveillent les poids et les mesures (Waremme)

Un acte de 1494 apprend qu’il y a à Waremme 2 jurés :

  • l’un nommé par le conseil
  • l’autre nommé par le mayeur.

Ils surveillent les marchandises apportées aux marchés et la fixation du prix de pain. Ils vérifient également les poids et mesures. Le tiers des amendes et confiscations qu’ils prononcent leur appartient. Le mayeur et la ville se partagent les deux tiers restants.

Il y a un hôpital , un marché et une halle à Waremme

En 1345, Waremme possède un hôpital primitif, bâti entre le Geer et la rue du Pont (dans sa partie qui deviendra bien plus tard rue Hubert Stiernet). A cette époque, la ville dispose également d’un marché et d’une halle, espèce de marché couvert où se débitent les marchandises (elle doit se situer sur ce qui deviendra « les Wérixhas »).

(L’hôpital servirait d’hôtellerie pour les voyageurs pauvres.)