L’église Saint-Brice en 1993 (Hollogne-sur-Geer)

En 1993, l’église Saint-Brice de Hollogne-sur-Geer se présente comme suit:

  • La nef centrale gothique date des 13ème et 14ème siècles. Elle est rythmée par d’épais piliers carrés qui supportent de grands arcs brisés. L’entrée primitive du sanctuaire était sans doute située en première travée Nord, comme le confirmerait l’intéressante niche-bénitier, intégrée dans un pilier de la nef. Les aménagements ultérieurs du gros-oeuvre ont été réalisés en style « Gothique ».
  • Les murs. Le pignon extérieur de la nef, où s’effectue l’entrée actuelle, est construit en moellons de grès et de calcaire. C’est la plus ancienne maçonnerie de l’édifice, remontant aux 13ème et 14ème siècles. Les autres constructions en briques et pierres calcaires (transept, chœur, bas-côtés) peuvent être datées des 16ème et 17ème siècles. Quant à l’ancienne sacristie, elle a été bâtie dans les mêmes matériaux à la fin du 18ème siècle.
  • L’ancienne entrée. Dans le fond de l’église, côté Nord, l’annexe en briques sur soubassement de pierres calcaires constituai, dès la fin du 17ème siècle, le porche d’entrée, aujourd’hui muré. Le plein cintre de la porte éclaire la pièce qui fait aujourd’hui office de sacristie. A l’intérieur de cette annexe s’ouvre sur le nef un portail gothique, avec de jolies colonnettes au pied des montants. Au linteau figure la date de sa construction en chiffres médiévaux: 1526. Sur une grosse pierre du montant de droite est gravée une autre date: 1679 (ce qui situerait l’aménagement du porche à la 2ème moitié du 17ème siècle). Les angles extérieurs des murs et des fenêtres sont constitués de chaînes d’angle, caractéristiques des bâtiments antérieurs à la fin du 17ème siècle. Eclairée par des fenêtres à traverses, la petite pièce carrée au-dessus de cette annexe abrita vraisemblablement la première école de Hollogne-sur-Geer. Jadis, on y accédait par un petit escalier en bois. L’entrée actuelle de l’église, le portail Ouest, a été percée au premier quart du 19ème siècle.
  • Les piliers et la voûte. Les arcs brisés qui séparent la nef centrale des collatéraux sont des témoins du style « Gothique » auquel appartient également le chœur à chevet semi-hexagonal. Les voûtes du vaisseau central remontent probablement à la fin du 17ème siècle ou au début du 18ème siècle. Une colonne en pierre de style « Gothique » du 16ème siècle renforce le pilier côté chœur – bas-côté gauche (cette conception ne se retrouve pas dans le pilier côté chœur – bas-côté droit). Une niche-bénitier a été creusée dans un pilier du fond, bas-côté gauche. Elle a une forme trilobée sur base droite. L’usure de la pierre se remarque à l’endroit où les mains passaient et se trempaient dans l’eau bénite. Cette niche trilobée de style « Gothique » daterait du 13ème – 14ème siècle.
  • Les fenêtres. L’église reçoit la lumière du jour à travers des vitres et vitraux: – Dans le murs de la nef de droite: de trois fenêtres à linteau en anse de panier. – Dans le bras droit du transept: d’une haute baie à linteau en anse de panier qui éclaire l’autel dédié à Saint-Brice. – Dans le mur de la nef gauche: de deux fenêtres à linteau en anse de panier. – Dans le bras gauche du transept: d’une grande fenêtre à arc brisé qui éclaire l’autel de la Vierge. – Dans le mur de la tour: de deux fenêtres rectangulaires (le jubé a malheureusement disparu depuis la récente restauration). – Du plein cintre de la porte d’entrée. – Dans le chœur: par les vitraux d’une rosace et de deux baies à linteau en anse de panier. – Les murs de l’ancien porche au Nord et de l’ancienne sacristie au Sud sont percés de baies rectangulaires et de petits jours déharpés.
  • Les vitraux. Les vitraux du choeur datent de 1929. Ils ont été réalisés sous le pastorat du curé, l’abbé HOEFNAGELS Joseph. Côté Nord, ils représentent Saint-Joseph (Saint-Patron du curé) tenant en main les colonnes de la Présentation au Temple, et Saint-Norbert (fondateur de l’Ordre des Prémontrés auquel appartenait le curé HOEFNAGELS). Côté Sud, ils représentent Saint-Lambert (Patron du diocèse) représenté en évêque avec le « rational », sorte de pèlerine à redents, et Saint-Brice (Patron de la paroisse) représenté avec les charbons ardents de son supplice. Les armoiries représentent le blason des familles donatrices (Côté Sud: celui des familles NAVEAU, PIRLOT et JADOT). Les quatre vitraux de la rosace représentent le symbole des quatre évangélistes (toujours pourvu de 2 ailes: l’ange pour Saint-Mathieu, l’aigle pour Saint-Jean, le lion pour Saint-Marc et le taureau pour Saint-Luc. Les autres vitraux de l’église ont été placés en 1938.
  • Le chœur. De l’autel majeur, il ne reste plus que la pierre, aujourd’hui placée au centre du chœur. Conformément à la liturgie moderne, prescrite par le Concile Vatican II, l’autel a été aménagé face aux fidèles. Le tabernacle, en cuivre repoussé, a été placé dans le mur à gauche de la porte à linteau et montants droits, en pierre, qui s’ouvre sur l’ancienne sacristie.
  • Les fonts baptismaux. Ils ont une base romane des 12ème – 13ème siècles. Le socle carré à base attique supporte un pilier carré qui s’achève en octogone dans sa partie supérieure. Il soutient une cuve en pierre, également octogonale. Sur quatre faces sont sculptées des têtes d’hommes, joufflues, s’inspirant du style « Gothique Tardif » du 16ème siècle. Un couvercle en bois recouvre la cuve.
  • Le banc de communion. Ce banc en chêne a fort heureusement été maintenu après la restauration de l’église. Il épouse remarquablement la forme curviligne du seuil. Il se distingue par de beaux balustres sur angles et ses panneaux décorés de motifs de style « Rocaille » (milieu du 18ème siècle).
  • La Chaire de Vérité. En chêne, se style « Néo-Gothique », elle daterait du 19ème siècle. La cuve est ornée de bas-reliefs: Saint-Brice, Saint-Nicolas de Myre, la Vierge et Saint-Hubert. Le dossier présente le monogramme de Jésus et le Christ en Croix. Au pied de l’escalier, le pilier présente une réfection en moellons de grès et de calcaire (ce détail atteste des remaniements effectués à plusieurs reprises et de la complexité du plan de l’église).
  • L’autel Saint-Brice. L’autel de Saint-Brice du bas-côté droit est en marbre blanc et noir, et le retable en bois marbré partiellement doré. De part et d’autre de la porte en bois du tabernacle, sur laquelle est peint un calice surmonté d’une hostie, des prédelles en forme de médaillon ont été creusés dans le marbre et abritaient jadis des reliques. Deux colonnes torsadées encadrent la niche du Saint. Les chapiteaux sont décorés de moulures et de feuilles d’acanthe. De part et d’autre de l’autel, une tête d’ange couronnée de volutes encadre le retable. Ce dernier est couronné par un intéressant fronton de forme interrompue qui présente, dans une niche, une petite statue de Saint-Antoine de Padoue et de l’Enfant Jésus. Tous ces caractères font de cet autel un bel exemple de style « Baroque », en vogue dans la 2ème moitié du 17ème siècle, le devant de l’autel datant, lui, de 1850 environ. Les statues de Saint-Brice et de Saint-Antoine sont en bois polychrome du 17ème siècle.
  • L’autel Notre-Dame des Anges. Cet autel offre la même structure que l’autel Saint-Brice, mais a un cachet beaucoup plus classique (début du 18ème siècle): les colonnes qui encadrent la niche du retable sont de l’Ordre Ionique. Au-dessus de la niche de la Vierge, sur le fronton en bois, est peinte une colombe, symbole du Saint-Esprit. Les motifs décoratifs sont plus discrets: chute de feuilles renversées, lignes plus raides, peu de courbes. Le devant de l’autel (de 1850 environ) est en marbrede couleurs alternées et en bois marbré doré.
  • Les sièges et les banquettes. Les bancs et banquettes sont en ch^ne et datent du 18ème siècle. Certains, avec prie-dieu et tablette, portent un nom: DE LA HAULT Alexandre, SALMON, … Le « banc d’œuvre », au pied de la Chaire de Vérité, était réservé aux marguilliers.
  • Le Chemin de Croix. Les 14 stations sont des toiles peintes par MORGARI Luigi. Elles datent du début du 20ème siècle. L’encadrement est en chêne.
  • Le confessionnal. Le confessionnal en chêne et de style « Renaissance » date de 1630 environ. Les feuilles d’acanthe, les angelots joufflus et la décoration abondante préfigurent le style « Baroque ».
  • Le plafond. Les arcs-doubleaux et les voûtes d’arêtes, peints en jaune, présentent peu de stucages, dont un dans le chœur, avec le monogramme du Christ.
  • Le mausolée. Le magnifique mausolée en marbre noir, devant l’autel Saint-Brice, date de 1687. Il est constitué d’un caveau très élevé, de forme rectangulaire, surmonté d’un couvercle représentant, couchés côte à côte, les gisants en haut-relief du Baron DE SERAIN Godefroid, Seigneur de Hollogne, et de son épouse, DE PONTY Hélène-Isabelle (qui fit ériger le tombeau). Aux pieds du Seigneur en jabot et revêtu d’une tunique courte par dessus son armure, se trouvent son heaume empanaché et un lion; aux pieds de son épouse, un chien de race. Le mausolée est décoré des armoiries DE SERAIN – DE PONTY. L’épitaphe en latin scellée dans la muraille contiguë: (traduction: « Ici repose le noble et illustre Godefroid de Serain, Baron de Hologne, Seigneur de Boëlhe, Darion, Manil, qui décéda le 20 septembre 1676, en mémoire de qui en 1687, cette sépulture fut érigée par la noble et illustre Seigneuresse Hélène-Isabelle de Ponty, son épouse, qui mourut le 9 décembre 1693. Qu’ils reposent en paix »).
  • Les dalles funéraires. – La dalle funéraire de DE HOLLOGNE Jean-Ferdinand (6 ans) et de DE HOLLOGNE Charlotte-Alexandrine (3 ans, morts en 1693, enfants du Baron DE HOLLOGNE François-Ferdinand. – La dalle funéraire de DE SERAIN Ernest-Dominique, mort de 1700, et de son épouse DE LA BRIQUE Odile, décédée le 14 avril 1753, qui donna la terre de Hollogne, le 7 novembre 1725, à son neveu le Baron DE HOLLOGNE François-Alexandre (fils de DE HOLLOGNE Alexandre et de ROLAND Marie). – La dalle funéraire du curé DE LA HAULT François-Nicolas, mort en 1763, Doyen de Waremme (et descendant d’une famille influente déjà sous l’Ancien Régime, puisque DE LA HAULT Alexandre fut échevin des cours de justice du Seigneur du lieu. Quant à son fils, DE LA HAULT Jean-François, il devint maire de Hollogne sous le Régime Français). NB: Dans le mur d’enceinte du cimetière, à droite de la grille d’entrée, sont serties 4 croix en pierre du 17ème siècle, dont 3 prignonnées, la partie supérieure se terminant par un triangle. Aujourd’hui difficilement lisibles, les inscriptions révèlent toutefois: DE SERRON Godée, mort en 1622 et DE GROSUZ Gérard, mort en 1636.
  • La tour et le clocher. La tour est carrée et percée sur chaque face de 2 fenêtres garnies d’abat-son. Le clocher très ancien et la tour reposent sur d’impressionnantes poutres en bois solidement assemblées entre elles. Depuis la récente restauration, elles apparaissent débarrassées des couches de plâtre et de couleurs dans le vestibule vitré de l’entrée. Dans le porche, les poutres qui supportent les cloches, sont indépendantes du reste de la construction, ceci afin d’obtenir une parfaite sonorité des cloches et d’éviter d’ébranler l’édifice.
  • Les cloches. Elles sont au nombre de trois: – La Grosse, dédiée à Saint-Brice, fondue en 1864. Elle sonne plus spécialement aux funérailles. Elle est ornée de figurines de Saint-Brice, Saint-Hubert, Saint-Roch, Sainte-Barbe et Notre-Dame des Anges. Elle porte le nom des fondeurs LAINVILLE et CAUSART, ainsi que le nom des familles NAVEAU – DE LA HAULT, qui l’ont patronnée sous le pastorat du curé CONSTANT. Elle connut l’exil en Allemagne, mais revint en 1945, à la Libération. – La Moyenne, dédiée à Saint-Michel. Elle sonne plus spécialement aux baptèmes. Dans un médaillon ovale, Saint-Michel terrassant le dragon rappelle l’emblême de Bruxelles où elle fut fondue en 1790 dans les ateliers CHAUDOIR. – La Petite, dédiée à Notre-Dame des Anges. Elle sonne plus spécialement aux mariages. Elle porte une croix latine suivie de l’inscription « M.H.B.V. Subtitulo Dominae Angelorum Anno 1843. F.L.I. Constant, pastor, A. De la Hault. Fondue par les BAINVILLE et les GAULARD ». Les dessins représentent dans un rectangle: la Vierge Marie avec l’Enfant Jésus, la couronne et le sceptre; dans un autre rectangle:le Christ en croix entouré de la Vierge et de Saint-Jean l’Evangéliste.
  • Le Christ Roman. C’est incontestablement le joyau de l’église de Hollogne-sur-Geer. Son retour de restauration à l »I.R.P.A. réjouit la communauté paroissiale. Cette œuvre en bois de peuplier remonte au 12ème siècle. La restauration remet à l’honneur la polychromie du 18ème siècle: le noir pour la chevelure et la barbe, le blanc parsemé de motifs de fleurs pour le perizonium et le rose moyen pour la carnation. Le sculpteur a fait preuve d’un souci d’anatomie étonnant. La figure du Christ présente une grande dignité, une majesté qui efface sur son visage et sur son corps toute trace de souffrance.

Adrienne Pesser, chargée de mission (Hesbaye)

En août 2023, PESSER Adrienne est chargée de mission au GAL »Je Suis Hesbignon ».

Jean de Fraisne relève des terre (Fexhe-le-Haut-Clocher – Liège)

Le 16 février 1732, le cordonnier et bourgeois de Liège, DE FRAISNE Jean, relève 14 grandes verges de prairies à Fexhe-le-Haut-Clocher.

Gisbert Boux, secrétaire (Berloz)

En septembre 1746, BOUX Gisbert est secrétaire (scribo) à Berloz.

Baptême de Marie-Catherine Dangleur (Waremme)

Le 29 septembre 1746, DANGLEUR Marie-Catherine est baptisée à Waremme. Ses parents sont DANGLEUR Joseph, commissaire de la ville, appelé « Domini » et FRERART Françoise.

Baptême de Michel Dangleur (Waremme)

Le 30 janvier 1749, DANGLEUR Michel est baptisé à Waremme. Ses parents sont DANGLEUR Joseph, « commissario » de Waremme et FRERARD Marie-Françoise.

Le Centre Culturel de Remicourt

En août 2023, l’équipe du Centre Culturel de Remicourt est composée de:

  • EVRRAD Christelle, directrice
  • CASTELA CERRO Audrey, animatrice
  • NIHANT Mathilde, animatrice
  • AERNOUDT Kevin, technicien
  • PIECZARA Théo, technicien

Fabien Josselette, décoré (Berloz)

En septembre 2025, le Conseil Communal de Berloz met à l’honneur JOSSELETTE Fabien et lui remet la Médaille d’Or du Travail, pour son action à l’Association Liégeoise du Gaz (ALG).