L’arquebuse impériale (Liège)

En 1568, le maître GREVEN Guillaume, d’Aix-la-Chapelle, est engagé avec quelques compagnons, pour enseigner aux armuriers liégeois la fabrication d’un genre spécial d’arquebuse en service dans les armées impériales.

Liège et le commerce des armes

En 1743, Liège est une des villes les plus renommées pour le commerce des armes. On y fabrique plus de 100.000 fusils par an (sans compter les pistolets et autres armes à feu), pour tous les Princes d’Europe.

Les fabricants d’armes (Liège)

En 1788, il y a entre 70 et 80 fabricants d’armes à Liège, occupant environ 6.000 ouvriers. Ils exportent des armes de toutes espèces, pour une somme estimée à 3 à 4 millions de florins.

Le fusil « Comblain » (Belgique – Liège)

En 1870, le gouvernement belge adopte le fusil belge « Système Comblain » pour équiper la garde civique. Il en confie la fabrication à un consortium de fabricants liégeois.

Fondation de la F.N. (Belgique – Allemagne – Liège)

En 1889, le gouvernement belge fait choix du fusil à répétition du système allemand « Mauser » pour équiper son armée. Pour éviter que la commande passe à l’étranger, les principaux fabricants d’armes liégeois se syndiquent et fondent la S.A. « Fabrique Nationale d’Armes de Guerre » et érigent à Herstal une vaste usine pourvue de l’outillage le plus complet et le plus moderne.

Fabrique de canons (Liège – France)

En 1803, PERIER installe à Liège (dans les bâtiments de l’ancien Prieuré de Saint-Léonard) une usine pour fabriquer 3.000 canons de 36, destinés à l’armement de la « Flottille de Boulogne » du Premier Consul BONAPARTE.

Production de canons (Liège – France)

Sous le Consulat et l’Empire, la fabrique de canons de Liège produit environ 7.000 bouches à feu en fonte, de divers calibres, tant pour la marine française que pour les batteries côtières.