En 1873, LOUWET Joseph, dit « Dlèf dè Sart » voit le jour à Pirigen (?). Il épousera WIJNANTS Elisabeth, dite « Babète dè Sart ». Ils s’installeront à Crisnée. Ils auront 18 enfants. Il sera jardinier au château d’Odeur, saisonnier à la râperie de Crisnée (?) et journalier.
Archives de catégorie : Journalier
Hubert Lismonte écrit à ses parents (Waremme – Espagne)
Le 22 octobre 1810, LISMONTE Hubert, journalier à Waremme, soldat à la 2ème Compagnie de Voltigeurs dans la 3ème Division du 63ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents de Chiclana, en Espagne:
« Mon Cher père et ma Chère mère,
C’est avec le sentiment le plus respectueux que j’ai l’honneur de vous écrire cette lettre pour m’informer de l’état de votre santé ainsi que de mes frères et sœurs (il a sept frères et sœurs !).
A l’égard de moi je me porte très bien, je souhaite que la présente vous trouve de même.
Mon cher père il est vrai que je tardais à vous écrire mais comme depuis que nous sommes en Espagne, nous n’avons pas arrêté un instant que d’être toujours à la poursuite de l’ennemi donc je profite d’un moment de tranquilité pour vous écrire dans ce moment ici que nous faisons le siège de Cadix. C’est le plus beau port de mer de toute l’Espagne mais il n’y a pas d’apparence qu’ils veulent se rendre.
Rien autre chose de nouveau à vous marquer pour le moment.
Vous ferez bien des compliments à tous mes parents amis et ceux qui s’informeront de moi. Et en même temps de me marquer si mon frère n’aurait pas besoin de moi, de me le marquer quand vous me feriez réponse. Je finis de vous écrire pour le moment et non de vous aimer.
C’est de la part de votre fils LISMONTE Hubert.
Pierre Ferette écrit à ses parents (Celles – France)
Le 5 juillet 1810, FERETTE Pierre-Joseph, journalier à Celles, fusilier au 5ème Bataillon de la 1ère Compagnie du 32ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à ses parents, de Paris:
« Mon très cher père et très chère mère,
En réponse à la vôtre datée du 30 mai dernier par laquelle j’ai eu la satisfaction d’apprendre que vous jouissiez d’une santé parfaite, espérant que la présente vous trouvera de même quoique de mon côté je me porte bien Dieu merci. Je souhaite une continuation parfaite de même qu’à vous tous, mon cher père.
C’est la seconde fois depuis peu mais l’argent que vous m’avez fait le plaisir de m’envoyer m’est arrivé avec votre lettre. Rien autre chose à vous marquer pour le présent que de vous faire mes compliments, de même qu’à ma mère et frères après vous avoir embrassé de tout mon cœur et désirant que Dieu nous donnera la grâce de nous revoir un jour.
Finissant la présente, je vous prie de faire mes compliments à M. HAMOIRE et à sa prétendue épouse et à toute sa famille. Vous leur direz de ma part que je leur souhaite toutes sortes de bonheur touchant leur mariage et que je me recommande à eux. Ce serait un effet de leur bonté que de m’envoyer un peu d’argent. Je leur serait infiniment obligé, je vous prie de faire mes compliments à M. GODECHAL et à sa famille et qu’il ait soin de me renvoyer ce qu’il m’a proposé et que je me recommande de sa personne. Je lui serai infiniment reconnaissant. Mes compliments à MARECHAL et à son épouse.
J’ai fini ma lettre en vous embrassant de tout mon coeur et suis pour la vie votre très humble et obéissant fils.
Mon père, je vous prie de faire mes compliments à HALAIN et à ses frères de la part de HALAIN François. Leur fils qui se porte bien et qu’il espère que la présente vous trouvera dans la même situation et qu’il fait ses compliments à ses oncles et tantes et à ses cousins, de même qu’à GOUGNAR Marie et que je les embrasse de tout mon cœur.
p.s.: je ne suis plus camarade de lit de FERETTE, mais je ne suis pas éloigné de lui. FERETTE couche avec un jeune homme de Thisnes. HALAIN a reçu une couronne et demie que son père lui a envoyée.
Son adresse dans le même bataillon et la même compagnie que moi.
Ecrivez-nous de suite.
Lambert Preudhomme, soldat (Verlaine – Amay)
En l’An XIII, PREUDHOMME Lambert-Joseph, journalier à Verlaine (?) (à Amay ?), conscrit, est incorporé au 21ème Régiment de Dragons.
Henri-Joseph Despa, soldat (Verlaine – Amay)
En l’An XIV, DESPA Henri-Joseph, journalier à Verlaine (?) (à Amay ?), conscrit, est incorporé dans le 5ème Régiment de Dragons.
André-Bernard Delvaux écrit à son oncle (Remicourt – Dalmatie)
Le 20 février 1808, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 1er Bataillon de la 4ème Compagnie du 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle de Cattaro (Kotor) en Dalmatie (Montenegro).
« Mon cher oncle, je vous écris ce message pour répondre à votre lettre qui m’a fait sensible plaisir d’apprendre de vos nouvelles et je souhaite que la présente vous trouve en bonne santé. Quant à moi, je me porte bien, Dieu merci.
Mon oncle, vous me demandez un certificat pour mon frère. Je suis surpris que vous ne l’avez pas demandé plus tôt parce que vous me marquez que c’est pour le premier de janvier. Sitôt reçu votre lettre, je mets la main à la plume pour vous obliger car je ne saurais que faire pour vous et pour mon frère et je souhaite de tout mon coeur que le certificat puisse lui servir. Cela me ferait le plus grand plaisir du monde, mon cher oncle.
Je vous dirai que nous sommes partis de Raven le 16 octobre pour aller en Dalmatie. Je vais vous dire que nous avons été deux mois en route et que nous avions bien de la peine et du mal en route parce que nous avons passé dans les plus mauvais pays que l’on puisse voir. Je vous dirai que je ne suis plus dans le troisième Bataillon. Je vous dirai que nous sommes dans l’Albanie, la Turquie, qui est un mauvais pays car nous sommes obligés de coucher sur des lits de camp. Tout est très cher et l’on ne peut rien avoir qu’à force d’argent car la mer est bouchée par les Anglais.
Et voilà, pas d’autre chose à vous marquer pour le présent. Bien des compliments à mes frères et sœurs que j’embrasse du plus profond de mon cœur. Je finis en vous embrassant tous, mon oncle et ma tante, mes frères et sœurs et ainsi que ma famille et je suis pour la vie votre neveu DELVAUZ. Je vous prie de me faire réponse de suite. »
Mort de André-Bernard Delvaux (Remicourt – Allemagne)
Le 21 mai 1813, DELVAUX André-Bernard, journalier à Remicourt, soldat au 23ème Régiment d’Infanterie de Ligne, décède à la bataille de Bautzen.
Joseph-Pascal Haling écrit à son oncle (Remicourt – France)
Le 30 avril 1807, HALING (HALIN ?) Joseph-Pascal, journalier à Remicourt, soldat au 26ème Régiment d’Infanterie de Ligne, écrit à son oncle depuis l’hôpital militaire de Saint-Denis, en France:
« Mon cher oncle,
La présente est pour vous prévenir que je suis malade à l’hôpital militaire de Saint-Denis, et que j’ai la fièvre. Si vous pouviez m’envoyer quelque peu d’argent, suivant votre bonté cela m’aiderait à me rétablir. Vous devez savoir que ce n’est pas avec ce que l’on donne à l’hôpital que l’on puisse se rétablir.
Faite bien des compliments à ma mère à mes mes deux frères et à ma sœur et à tous mes camarades. J’ai encore resté cinq mois et demi à l’hôpital de Mézières.
J’ai écrits trois lettres à ma mère sans avoir aucunes réponses. J’étais dans les prisons.
Mon cher oncle, je suis avec respect votre neveu. »
Mort de Joseph-Pascal Haling (Remicourt – France)
Le 14 septembre 1807, HALING (HALIN ?) Joseph-Pascel, journalier à Remicourt, soldat au 26ème Régiment d’Infanterie de Ligne, décède à Tours.
Jean-François Vallée, conscrit (Bergilers)
En l’An IX, VALLEE Jean-François, journalier à Bergilers, est conscrit.