Après 1900, l’exploitation de gisements de phosphate, dans la région de Momalle, permet une augmentation des revenus de la classe ouvrière locale.
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Camp d’entraînement allemand à Momalle
En 1914, l’armée allemande installe un camp d’entraînement à Momalle, au lieu-dit « Crève Coeur », dans le fond de Pissoule. Ils s’y exercent au tir sur les buttes des puits de phosphate.
L’exploitation du phosphate (Hesbaye)
Vers 1923, l’exploitation des gisements de phosphate cesse complètement en Hesbaye (elle reprendra néanmoins pendant la Deuxième Guerre Mondiale).
Traité belgo-italien sur le charbon
Le 23 juin 1946, les gouvernements belge et italien signent le « Traité belgo-italien sur le charbon » (minatori/carbone), à Rome.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, l’Europe se relève péniblement des conséquences du conflit. Il faut faire face aux nombreux défis liés à l’économie. En Belgique, la main d’oeuvre manque. C’est pour répondre à ce besoin que ce traité est conclu.
Afin de gagner la « bataille du charbon », l’accord prévoit l’envoi de 50.000 travailleurs italiens dans les mines belges, contre la fourniture à l’Italie de plusieurs millions de tonnes de charbon annuelles.
La très grande majorité de ces travailleurs provient des régions déshéritées de la péninsule (Abruzzes, Pouilles, Sicile, Vénétie, …). Les conditions d’accueil (comme le logement) sont rudes pour ces immigrants. Les conditions de travail sont pénibles et conduiront à des drames.
Anniversaire du Traité belgo-italien sur le charbon (Blégny – Belgique – Italie)
En juin 2016, des festivités commémorent les 70 ans du Traité belgo-italien sur le charbon.
Le « Groupe Zoro » s’étoffe (Hesbaye)
En 1942, le groupe de Résistants « Zoro » s’étoffe, avec l’arrivée:
- de nombreux réfractaires (au travail obligatoire en Allemagne) qui se cachaient en forêt ardennaise ou dans les exploitations agricoles de Hesbaye;
- de nombreux évadés russes des mines du Limbourg;
- de Belges originaires des Cantons de l’Est annexés par les Allemands
Jules Loncelle, mineur (Oleye)
En janvier 1940, LONCELLE Jules est ouvrier-mineur. Il habite à Oleye. Il a combattu dans les tranchées de l’Yser, durant la Première Guerre Mondiale.
Les frères Masset (Waremme)
En 1944, les frères MASSET Marcel et MASSET Jules habitent la rue du Pont à Waremme. Ils sont mineurs. Leur soeur est MASSET Clara, qui habite rue Gustave Renier, avec son mari WUIPIEDS Emile, dit « Le Poilu ».
Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)
Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.
DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.
D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.
En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.
Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !
Joseph Mahiels (Waremme)
En 1944, MAHIELS Joseph habite une petite maison, en blocs blanchis, rue du Wahiret à Waremme. Il a été mineur.