Le sauvetage de Dédée Joirquin (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe à l’arrière de la maison de l’électricien PUTZEYS Louis (immeuble dans lequel se trouve également l’atelier de couture PERQUI), rue Gustave Renier à Waremme, JOIRQUIN Charles appelle sa fille, JOIRQUIN Dédée, sur les ruines de la maison. Après un moment, elle lui répond. Sa voix est faible. Il se faufile par le soupirail de la maison voisine, celle de l’architecte GONTHIER, pour accéder à la maison « PUTZEYS » par les caves. Mais la tâche s’avère compliquée, car la cave contiguë est partiellement effondrée et le plafond est incliné à 45°.

DELVELLE Fernand, ainsi qu’un « feldgrau » allemand le rejoignent. Le travail est difficile et épuisant. MOES Céléste, qui a travaillé dans des puits de phosphate, vient leur prêter main-forte. Il comprend qu’il faut étançonner le tunnel au fur et à mesure que l’on avance. Durant les travaux, le jeune fille répond aux appels, mais sa voix est de plus en plus faible. Aucune autre ne voix ne se fait entendre. A l’extérieur, les gendarmes DELVIGNE Louis et PIRLOT Firmin sécurisent les lieux.

D’autres secouristes viennent aider ceux qui sont déjà à l’oeuvre: DEGROOT Félix, DELVAUX Oscar et MAHIELS Joseph, dit « Li Vê ». Tous trois ont été mineurs. Ils parviennent à percer le mur mitoyen. Le plafond de la cave « PUTZEYS » est effondré. Les sauveteurs progressent lentement. Enfin, ils aperçoivent des vêtements. Ils arrivent près de la jeune fille.

En plus des débris de plâtras et de briques qui la recouvrent, elle est bloquée par une grosse solive. Les hommes entreprennent de la scier. JOIRQUIN Dédée s’évanouit à plusieurs reprises. Ils parviennent à la dégager et à la ramener dans la cave « GONTHIER ». Ils la sortent par le soupirail.

Son père, JOIRQUIN Charles, et le tailleur BRASSINE Roger l’emmènent sur une civière à la clinique Joseph Wauters. Le docteur EVRARD constate qu’elle n’est pas gravement touchée. La solive l’a protégée !

Joseph Mahiels (Waremme)

En 1944, MAHIELS Joseph habite une petite maison, en blocs blanchis, rue du Wahiret à Waremme. Il a été mineur.

Oscar Delvaux (Waremme)

En 1944, DELVAUX Oscar habite rue Ernest Malvaux (?) à Waremme. C’est un ancien mineur.

Félix Degroot (Waremme)

En 1944, DEGROOT Félix habite rue Saint-Eloi (?) à Waremme. Il a été ouvrier-mineur.

Charles Wauters, syndicaliste (Waremme)

En 1913, WAUTERS Charles, natif de Waremme, participe à la création d’un syndicat de mineurs.

Quelques habitants de Hodeige

En 1940, habitent Hodeige:

  • DENGIS Thomas-Nicolas-Gille, cultivateur
  • GODECHARD Félix-Jean-Julien, coiffeur
  • GOFFIN Jean-Jacques-Eloi, mineur pensionné
  • MALCHAIR Louis-Dieudonné, cultivateur
  • MAQUOI Jean-Hubert-Guillaume, marchand de vélos
  • RENOTTE Eugène-Clément-Joseph, domestique de ferme

Naissance de Jean Goffin (Hodeige – Fize-le-Marsal)

Le 1er décembre 1879, GOFFIN Jean-Jacques-Eloi voit le jour à Fize-le-Marsal. Il sera mineur et habitera Hodeige.

Naissance de Pierre Cools (Seraing)

En 1874, COOLS Pierre voit le jour à Mol (?). Il sera mineur à Seraing. Il épousera BROSE Hermance.

Il est le grand-père de l’homme politique socialiste wallon, COOLS André.

Naissance d’Alfred Strauven (Waremme)

Le 21 mars 1907, STRAUVEN Alfred voit le jour à Waremme. Il sera ouvrier de charbonnage.

Alfred Strauven, mineur (Waremme)

En janvier 1940, STRAUVEN Alfred est ouvrier de charbonnage. Il vit dans une roulotte à Waremme.