Taxation des Sucreries (Waremme)

Le 17 janvier 1873, le Conseil Communal de Waremme impose les fabriques de sucre pour les dégradations causées aux voiries, pendant la campagne sucrière 1871-1872:

  • 689 francs pour la Société d’Agriculture Industrielle;
  • 301 francs pour la sucrerie « MOMMENS-LAURENTY »

Le chemin de Huy et du Moulin à Vent aboutit à la Société d’Agriculture Industrielle; le chemin de Longchamps aboutit à la Sucrerie « MOMMENS-LAURENTY ». 

De nouveaux pipelines à Waremme

Le 16 août 1872, le Conseil Communal de Waremme autorise la Société d’Agriculture Industrielle à placer des tuyaux conducteurs de jus de betteraves (pipeline), le long des chemins communaux de Waremme:

  • depuis le carrefour Saint-Eloy jusqu’à la limite de Grand-Axhe (le long de l’ancienne Chaussée Romaine);
  • depuis la « Plate-Tombe » jusqu’à l’usine centrale;
  • depuis la chapelle « FLEUSSU » jusqu’à la Route de Huy.

La Société d’Agriculture Industrielle à Waremme

Vers le mois de juin 1871, la Société d’Agriculture Industrielle transfère son siège social à Waremme.

La sucrerie de Jean-Baptiste Polet (Omal – Liège)

Le 11 janvier 1871, la députation permanente du Conseil Provincial de Liège autorise la société « Jean-Baptiste POLET et Cie » à installer une sucrerie à Omal, pour une durée de 30 ans. 

POLET Jean-Baptiste est bourgmestre du village. Il y est également fermier-propriétaire. 

Des pipelines pour les sucreries (Waremme)

En janvier 1871, en réunion du Conseil Communal de Waremme, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond estime que le Conseil n’est pas compétent pour autoriser l’établissement de poteaux télégraphiques, dont le réseau embrasserait une étendue de plusieurs lieues sur le territoire de diverses communes. 

Le Conseil se déclare effectivement incompétent, mais il autorise la pose de tuyaux en fonte (pipelines), par les sucreries de la ville.

Des poteaux électriques et des pipelines le long des routes (Waremme)

Le 16 décembre 1870, le Conseil Communal de Waremme examine la demande de la « Société d’Agriculture Industrielle », d’établir sur l’accotement de la Chaussée Romaine, ainsi que le long de deux chemins intérieurs:

  • Des poteaux auxquels sera attaché un fil électrique.
  • Des tuyaux en fonte d’un diamètre de 8 à 12 cm, posés à une profondeur de 80 cm, à un mètre de la bordure de l’empierrement.

Embouteillages à Waremme

Le 1er octobre 1867, pour remédier aux embouteillages dans la commune, causés par l’afflux de tombereaux de betteraves vers les deux sucreries, le Conseil Communal de Waremme prend les mesures suivantes:

  • Les chars venant de Waremme doivent monter la rue de la Station du côté gauche et descendre par la rue Sous-le-Château.
  • Le stationnement est interdit rue de la Station, à hauteur des raccordements ferrés vers les deux fabriques.
  • Aucune voiture ne peut emprunter la rue Sous-le-Château, à partir de la maison « DERUISSEAU ».
  • Les chars venant de Longchamps doivent contourner la gare par l’empierrement qui aboutit près de la maison « BERTRAND ». Les autres transports doivent continuer par la rue Sous-le-Château, sans s’arrêter.

En cas d’infraction à ces mesures, une amende de 5 à 10 francs sera appliquée.

Maintien de l’imposition des sucreries (Waremme)

Le 18 mai 1867, le Conseil Communal de Waremme constate que les péages perçus sur les voiries de la commune ne suffisent pas à la réparation des dégradations causées à celles-ci par les charrois des sucreries. Il décide donc de maintenir les impositions établies à leur charge, malgré leur réclamation.

Réclamation contre l’imposition communale (Waremme)

En mars (?) 1867, les sucreries LAURENTY et MOMMENS introduisent une réclamation contre l’imposition mise à leur charge par la commune de Waremme, pour la réparation des voiries communales. Elles déclarent participer déjà à ces réparations par les droits de péage qu’elles acquittent lors de leurs transports.

La réparation des voiries de Hollogne-sur-Geer

Le 12 mai 1867, le Conseil Communal de Hollogne-sur-Geer constate que d’importants dégâts ont été causés au chemin de grande communication « Waremme – Lens-Saint-Remy », dans la traversée de son territoire. Il négocie avec la sucrerie NAVEAU, pour qu’elle prenne en charge une partie des frais de réparation. Elle accepte de payer 1.360 francs pour l’achat de pierres destinées à cet usage.