Création de la Sucrerie Notre-Dame à Oreye

En 1901, la Sucrerie d’Oreye est dissoute. Elle avait été fondée par les quatre frères CARTUYVELS, de Waleffe.

Les activités de la sucrerie sont reprises par six investisseurs :

  • SPILLAERDT Pierre
  • SEVERIN Auguste
  • PERCY Edgard
  • PERCY Arthur
  • PERCY Florence
  • ROBERTI Auguste

Le groupe rebaptise la société « Sucrerie Notre-Dame », en souvenir de la guérison miraculeuse à Lourdes, en 1898, du directeur, ROBERTI Auguste.

Les élèves de l’école de Sucrerie (Waremme)

En 1899 – 1900, il y a dix-huit élèves inscrits à l’école de Sucrerie du Collège Saint-Louis de Waremme : trois hesbignons, un gantois, un tournaisien, un verviétois, un luxembourgeois, un louvaniste, un bruxellois, un habitant de Sotteghem et de Rillaer, mais aussi deux Polonais, deux Espagnols et un Français.

Naissance d’Augustin Roberti (Waremme – Oleye)

Le 10 mai 1899, ROBERTI Augustin voit le jour à Waremme. Ses parents sont ROBERTI Auguste (né le 17 février (?) 1866) et PERCY Elvire (née en 1870). Il épousera DE LA VALLEE DE POUSSIN Anne-Marie, native de Louvain. A la suite de son père, il deviendra le président de la raffinerie Notre-Dame d’Oreye. 

Une école de Sucrerie à Waremme

Le 15 février 1895, l’Ecole de Sucrerie s’installe dans les bâtiments de l’ancien hôtel du Chemin de fer, qui ont été rachetés par le Collège Saint-Louis de Waremme. Elle forme de nombreux chimistes, dont beaucoup sont d’origine étrangère. Cette école est placée sous le patronage du gouvernement et d’un comité protecteur composé des principaux fabricants de la région.

Développement du Chemin de Fer Vicinal

Plusieurs tronçons de Chemin de fer vicinaux sont construits et touchent des villages, jusque là isolés : Huy – Waremme, Ans – Oreye – Saint-Trond, Oreye – Waremme (inaugurée en 1892), Oreye – Looz – Hasselt, Hannut – Fexhe-le-Haut-Clocher – Tongres.

L’arrivée du Vicinal à la Porte de Liège entraîne la destruction de la chapelle Notre-Dame.

Oreye devient une importante gare de triage, desservant tout le trafic de Tongres et Hasselt avec la Hesbaye et Liège, tant pour les voyageurs que pour les marchandises. Ainsi, durant la campagne betteravière, 450 wagons y sont immobilisés en permanence, afin d’amener les tubercules à la Raffinerie Notre-Dame d’Oreye et à la Râperie de Waremme.

Fondation de la Sucrerie d’Oreye

Le 15 juin 1889, les quatre frères CARTUYVELS, de Waleffes, fondent la S.A. « Sucrerie et Raffinerie d’Oreye »:

  • CARTUYVELS Alfred
  • CARTUYVELS Hyacinthe
  • CARTUYVELS Oscar
  • CARTUYVELS Zénon

Elle transformera en sucre brut, 300 tonnes de betteraves par jour.

La culture de la betterave (Waremme)

Vers 1880, la culture de la betterave sucrière accapare tant d’énergie qu’à la saison de la récolte, il faut recourir à de la main d’œuvre extérieure.

On met à la disposition des saisonniers, de vieilles masures, à proximité de la fabrique de sucre. Le rez-de-chaussée est composé en deux pièces : l’une sert de chambre à coucher pour les hommes, l’autre de cuisine. Les femmes dorment au grenier. Ces saisonniers mangent du lard, du pain noir, des oignons roses et boivent de la bière.

La « Fabrique Centrale de Waremme » devient une simple râperie

En 1875, suite à des difficultés financières, la Société d’Agriculture Industrielle de Waremme est liquidée ; son établissement, la « Fabrique Centrale de Waremme », devient une simple râperie et passe sous le contrôle de la Sucrerie Wanze.

Création de la Fabrique Centrale de Waremme

En 1870, la Société d’Agriculture Industrielle installe en bordure du chemin de fer, à l’extrémité de l’actuelle rue Gustave Renier, « la Fabrique (Sucrerie ?) Centrale de Waremme ». Cet établissement sucrier est le cœur d’un réseau de six râperies régionales:

  • Bergilers,
  • Lens-Saint-Remy,
  • Marlinne,
  • Viemme,
  • Tongres
  • Warnant-Dreye

Ces râperies extraient le jus des betteraves et l’expédient par canalisations souterraines à l’établissement de Waremme. Il transforme ce jus en sucre cristallisé.

Le réseau de « pipelines » s’étend sur plus de 100 kilomètres.