L’enseignement à Waremme

En 1970, les différents établissements scolaires de Waremme sont:

  • Le Collège Saint-Louis, installé au n° 25 de l’avenue Reine Astrid et à l’avenue du Prince Régent.
  • L’Athénée Royal, installé à la rue Gustave Renier, propose un cycle primaire et des Humanités complètes; 6 sections au degré supérieur, à l’enseignement mixte: latin – grec / latin – mathématiques / latin – sciences / moderne – scientifique A / moderne – scientifique B / économique. Le pensionnat pour jeunes gens est situé au n° 10 de la rue du Baloir.
  • L’Ecole Communale de Longchamps, installée au n° 1 de l’avenue du Prince Régent.
  • L’Ecole Moyenne de l’Etat pour jeunes filles, installée rue Charles Lejeune et rue du Fond-d’or, propose une section gardienne, une section primaire complète, une section moderne (cycle inférieur: 3 ans), une section ancienne (cycle inférieur: 3 ans, latin – grec et latin – mathématiques), une section commerciale (y compris la 4ème année), une section technique C1 (4 ans). Le pensionnat pour jeunes filles est situé rue Hubert Stiernet (rue Visigath n° 2 ?).
  • L’Académie de musique, installée rue Charles Lejeune.
  • L’Institut Saint-Laurent, installé au n° 6 de la rue du Casino.
  • L’institut des Filles de la Croix, installé au n° 41 de la rue Joseph Wauters.
  • L’Institut Provincial d’Enseignement Technique et Agricole, installé au n° 123 de la rue de Huy, propose en cours de jour: agriculture / mécanique agricole / mécanique / machines-outils / électricité / électromécanique / construction / agronomie / agriculture tropicale et subtropicale / chimie / industries agricoles et alimentaires. En cours du soir, il propose: soudure / mécanique / abattage / électricité.
  • L’Ecole Technique du Soir de l’Etat, donne ses cours dans les locaux de l’Athénée Royal. Elle propose les sections: langues modernes / électromécanique / comptabilité / secrétariat / sténo-dactylographie.
  • L’Institut Provincial d’Enseignement Ménager Agricole, installé au n° 35 de la rue de Selys-Longchamps, propose un enseignement technique secondaire inférieur, un enseignement technique secondaire supérieur, une spécialisation commerce / technique sociale, un enseignement professionnel secondaire inférieur: ménager agricole / assistance familiale et sanitaire / puériculture. Des cours du soir professionnels secondaires inférieurs: couture familiale / cuisine et pâtisserie familiale.

Des soeurs diplômées de l’enseignement agricole (Waremme – Bruxelles)

En 1925, deux soeurs, institutrices à l’Institut des Filles de la Croix de Waremme, obtiennent à Bruxelles un diplôme de régente pour l’enseignement agricole.

La Poste de Waremme

Avant 1912, les bureaux de la Poste se situent rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), à côté de la chapelle de l’Institut des Filles de la Croix, vers la Place de la Gendarmerie.

La classe de 6ème année primaire des Filles de la Croix (Waremme)

En 1946, la classe de sixième année primaire de l’Institut des Filles de la Croix de Waremme est, notamment, composée de:

  • AERTS Florine
  • AERTS Jacqueline
  • BOLLINE
  • COLLINE Josée
  • DAMS Georgette
  • DEJENEFFE Marthe
  • DENIER Lisette
  • DHEM Marie-Josée
  • DOUCET Paulette
  • DUTILLEUX Francine
  • FRANCOTTE Lison
  • GIELEN Jeanine
  • HAYENS Huberte
  • JACOB Paule
  • JOANNES Yvonne
  • KEPENNE Catherine
  • LABY Betsy
  • LANGWYK Suzanne
  • LEEMANS Camille
  • LINDEKENS Paulette
  • LUX Ursule
  • MENTEN Louise
  • NOBLUEZ Marcelle
  • ONKELINX Gaby
  • RASKIN Monique
  • ROBERT Simone
  • ROSSIOUX Rachel
  • SMEERTS Hilda
  • STOUVENAEKERS Josée (elle épousera plus tard MATERNE Pierre)
  • VAAS Jeanine
  • VANAEKEN Annie
  • VAN BUSSEL Nelly
  • VANDERSAVEN Maria

Un Conseil Communal des Enfants (Waremme)

conseil communal des enfants 1987

conseil communal des enfants 1987

Le 23 février 1987, un Conseil Communal des Enfants est créé à Waremme, à l’instigation du nouveau bourgmestre Guy COEME. C’est une première en Belgique.

Le but de cette initiative est d’associer les jeunes à la vie de la cité et à la réflexion sur des sujets les concernant, de travailler leur éducation civique et de leur faire prendre conscience de la démocratie participative dans laquelle ils évoluent.

Ce premier conseil est composé de:

  • Pour l’Athénée Royal: BOVY David, MAHIELS Christine, MATTART Sandrine, MASSET Olivier, CACALJ Stephan, MANGON Nicolas, FOCANT Catherine
  • Pour l’Ecole Communale mixte: DANTINNE David, BRIER Raphaël, DELCHAMBRE Valérie, ROTH Jean-Philippe, ABSIL Marie
  • Pour l’Ecole de Waremme II: FRANCOIS Etienne, RENSON Michel
  • Pour le Collège Saint-Louis: AERTS Yves, JAMAER Frédéric, LINDEN Olivier, WILMOTTE Gaëtan
  • Pour l’Institut Notre-Dame: DANEAU Emmanuelle, DOYEN Véronique, LEONARD Christine

Un crédit de 50.000 francs est mis à leur disposition pour concrétiser certains de leurs projets.

L’opération est supervisée par le professeur DE LANDSHEERE de l’université de Liège et son laboratoire de pédagogie expérimentale.

Le Centre Scolaire Libre de Waremme

Le 1er septembre 1982 (1981 ?), les différentes écoles secondaires libres de Waremme se regroupent pour former le Centre Scolaire Libre de Waremme :

  • l’Institut des Filles de la Croix Humanités
  • l’Institut Technique des Filles de la Croix
  • l’Institut Technique Saint-Laurent
  • le Collège Saint-Louis
  • l’Institut Agricole Saint-Louis

Le pensionnat de l’Institut Notre-Dame des Filles de la Croix (Waremme)

pensionnat des filles de la croix

pensionnat des filles de la croix

En 1948, Une journée au pensionnat de l’Institut Notre-Dame des Filles de la Croix.

6h30 : Lever au son de la sonnette. Ablutions à l’eau froide dans sa chambrette. Les pensionnaires disposent d’un bassin, d’un broc à eau et d’un vase de nuit rangé dans la table de nuit. Le cérémonial de la vidange des eaux est également rythmé par la sonnette. Les chambrettes sont séparées par des cloisons de bois et fermées par des tentures. Interdiction de se passer quelque chose par-dessus les cloisons. Les curieuses qui sont tentées de regarder chez la voisine, en grimpant sur le lit sont passibles d’une « carte rouge » et d’une retenue. A la troisième carte rouge, c’est le renvoi assuré.

7h00 : Messe quotidienne obligatoire. Chaque pensionnaire doit occuper la place qui lui a été imposée. Les jeunes filles se présentent sur deux files dans l’allée du milieu. Au premier signal, elles font la génuflexion ; au second elles entrent dans les bancs. La même discipline est imposée à la sortie : signal – sortie des bancs ; signal – génuflexion; signal – demi-tour ; signal – sortie sur deux files. Au passage, elles doivent saluer la Mère Supérieure et toute la communauté religieuse qui occupent les rangées du fond de la chapelle.

7h30 : Déjeuner, après un passage silencieux au vestiaire pour y déposer le manteau bleu, le béret et le missel. Le vestiaire est situé au fond de la salle des fêtes, derrière les portes qui s’ouvrent en accordéon. On les replie pour les séances de fête. Ce procédé permet l’installation d’une haute estrade, qui devient alors scène de théâtre. Au réfectoire, l’entrée se fait en rangs. Après la prière, la sonnette dicte aux pensionnaires de s’asseoir, puis de déjeuner en silence. Certains dimanches, il est cependant permis aux jeunes filles de parler pendant le repas.

8h00 : Récréation dans la cour des internes. Pendant les récréations de dix heures et de midi, les externes n’ont jamais accès à la cour des internes.

8h30 : Classe.

12h00 : Dîner, puis récréation.

13h30 : Classe.

16h00 : Goûter, suivi d’une récréation.

De 16h30 à 18h30 : Etude.

18h30 : Complies.

19h00 Souper, puis récréation.

20h00 : Coucher, avec obligation de passer aux toilettes avant de se mettre au lit. Les toilettes sont situées au fond de la cour des internes.

La Mère Supérieure, les Directrices, les Sous-Directrices et les autres religieuses se promènent dans le jardin pendant la pause de midi ou après 16h00. Les pensionnaires s’immobilisent alors dans la cour et, conformément à ce qui leur a été enseigné, se baissent en une grande révérence respectueuse, au fur et à mesure que la trentaine de religieuses progressent le long du mur longeant la cour.

Le jardin est arboré, fleuri, impeccable. Il y a plusieurs potales, des chapelles, des gloriettes, une grotte de Lourdes, et même un bosquet (à l’emplacement de l’actuelle école primaire). La ferme de Sœur JOSEE, avec ses vaches, cochons et poules tente énormément les pensionnaires. Le superbe potager produit tous les légumes nécessaires aux repas des religieuses et des pensionnaires. Interdit aux pensionnaires, le jardin ne leur est accessible que pour la procession de la Fête-Dieu. A cette occasion, on dresse au moins quatre reposoirs pour le Saint-Sacrement. La cérémonie se déroule en grande pompe et pourtant, il n’y a aucun « étranger ».

Un dimanche au pensionnat.

7h00 : Messe. 10h00 : Grand-messe chantée. 15h00 : Vêpres. 18h30 : Complies.

Quand le temps le permet, les jeunes filles partent en promenade, en rangs serrés, trois par trois, une religieuse devant, une religieuse derrière. Elles marchent d’un bon pas. Elles ne peuvent adresser la parole à une éventuelle connaissance rencontrée en chemin. Parfois, elles croisent les rangs des collégiens de Saint-Louis.

Présence masculine.

Certains jours après quatre heures, les pensionnaires ont des cours de gymnastique, donnés par Monsieur RONGVEAUX J. C’est la joie. Comme il n’y a pas de gymnase, ces cours sont donnés dans une salle. Comme Monsieur RONGVEAUX J. est un homme, la surveillance d’une religieuse s’impose. Par ailleurs, une religieuse assiste aussi aux cours de religion, donnés par un prêtre.

L’hygiène au pensionnat.

Une fois par semaine, les jeunes filles ont accès à la salle de bains, toujours suivant un cérémonial établi. On ne dépasse pas telle quantité d’eau ; on ne peut fermer la porte à clé, mais on doit s’asseoir le dos à la porte, afin de ne pas s’exposer nue aux regards de la surveillante qui pourrait entrer dans la salle de bain. On recommande même aux pensionnaires de ne pas se regarder en se lavant. Chaque semaine, il y a des séances de vérification des poux …

Madame Feron, institutrice (Waremme)

En 1933, Madame FERON est institutrice en classe gardienne de l’Institut des Filles de la Croix à Waremme.

Sa petite classe est située au fond de la cour de récréation. Les murs sont peints à la détrempe d’un vert tendre et lambrissés d’un revêtement moucheté de couleur brune à l’huile. La pièce est meublée de petits bancs en sapin verni, au siège poli par des générations de postérieurs. Dans un coin, un poêle ventru en fonte dégage une douce chaleur, durant la mauvaise saison. Au mur, un tableau noir en bois.

L’Institut des Filles de la Croix à Waremme

Durant la Première Guerre Mondiale, les élèves qui fréquentent la classe de 5ème primaire du Pensionnat de l’Institut des Filles de la Croix à Waremme sont :

  • CALLUT Eugénie
  • CHAUDIERE Hélène
  • DEGENEFFE Julia
  • FRAIPONT Louise
  • GOFFIN Hélène
  • GOVAERTS Simone
  • HEBETTE Germaine
  • MARCHOUL
  • MATERNE
  • MATERNE Julia
  • NEUTELERS Eugénie
  • PEXTERS Maria

L’institutrice est BRAINE Joséphine.

L’Institut des Filles de la Croix de Waremme

Vers 1917, les classes de 1ère et 2ème années primaire à l’Institut des Filles de la Croix de Waremme:

  • MATHOT Julia
  • STIENELET Louise
  • MOUREAU
  • LISMONDE Catherine
  • BRANKART Célina
  • LONCELLE
  • PIRLET Lucie
  • MARCHOUL
  • BEINE
  • BATS Louise
  • THEUNISSEN
  • NEUTELERS Julia
  • DUMONT Anna
  • LISMONDE Marie
  • LINOTTE Josette
  • GUFFENS
  • FRAIPONT Rita
  • LEGROS Marie
  • LONGREE
  • VELKENEERS
  • LISMONDE
  • VANANDEROYE.