La prévention des incendies (Liège)

Le 4 mai 1786, le Prince-Evêque de Liège prend une Ordonnance relative à la prévention des incendies.

« … Il ne sera sera permis à personne d’entrer avec une chandelle ou autre lumière, sans lanterne, dans les étables, granges ou endroits où on met de la paille, du lin, du chanvre, chauffage ou autres matières combustibles sous peine d’une amende d’un florin d’or.

Personne ne pourra, le soir ou pendant la nuit, battre des grains ni hacher des pailles ou autres fourrages, avec de la lumière, quand bien même elle seroit dans dans une lanterne, sous peine d’une amende d’un florin d’or.

Attendu les emplacements dangereux de plusieurs fours, et qu’on peut ici facilement faire cuire, pendant tout le jour, tout ce qui est nécessaire, il est défendu à tous et à chacun, d’allumer ou de laisser allumer ses fours après le soleil couché, et plus matin d’une heure avant le lever du soleil, sous peine d’une amende d’un florin d’or.

Il est défendu d’avoir des fours couverts de paille, sous peine d’un florin d’or et les toits de paille qui pourroient présentement encore se trouver au-dessus des fours, devront être ôtés dans le terme de deux mois, après la publication de la présente, sous la même amende d’un florin d’or.

Personne ne pourra faire du feu ni allumer des poëles, que dans les places propres à faire du feu ; à quel effet il devra y avoir des cheminées convenables, maçonnées de pierre ou de briques sortant au-dessus du toit, au moins de deux pieds, le tout sous peine d’un florin d’or.

Il ne sera permis à personne d’entasser dans les rues et places des villes des fagots, bruyères et autres matières combustibles, sous peine d’encourir une amende d’un florin d’or pour chaque contravention, et du double en cas de récidive.

Personne ne pourra mettre ses cendres sur les greniers, dans les granges, où se trouvent quelques matières combustibles, ni les mettre dans des vases de bois ou autres qui pourroient donner sujet de crainte ou de danger, le tout sous peine d’un florin d’or.

En cas que les cendres ou les amas des cendres de l’un ou l’autre bourgeois fussent trouvés chauds ou brûlants, sans être dûment couverts, icelui encourra l’amende d’un florin d’or.

Personne ne pourra entasser ni mettre du bois, des fagots, fascines, de la paille, du foin, du lin, du chanvre ou autres matières combustibles sur un grenier, ne fût à trois pieds et plus, mesure comme dessus, de distance des cheminées ou des places à feu, le tout sous peine d’un florin d’or.

Personne ne pourra, avec une pipe à tabac allumée, fût-elle couverte ou point, venir dans les granges, étables, ou autres places, où se trouvent des matières combustibles, sous peine de trois florins d’or : à l’égard desquelles amendes les pères et mères et les maîtres seront responsables pour leurs enfants, domestiques ou ouvriers.

Chaque surcéant de la ville tenant cheval ou bétail, ce qui doit quelquefois inévitablement l’obliger d’entrer de la nuit dans ses étables ou granges, devra, dans le terme de quinze jours après la publication de cette, et subsécutivement en tout temps, être pourvu d’une bonne et bien conditionnée lanterne, laquelle il sera obligé de montrer aux bourguemaîtres et officiers lorsqu’ils feront les visites nécessaires, à l’effet de la présente, selon les lois, le tout respectivement sous peine d’un florin d’or.

Les bourguemaîtres et officiers à qui il touche feront, au moins une fois par an, ainsi que d’ancienneté il a toujours été observé, une visite générale des maisons, greniers, cheminées, fours, étables, granges et autres bâtiments ; et en cas, où les points susécrits, ils trouveront qu’il y a d’autres risques pour le feu, ils enjoindront convenablement au maître de telle maison d’ôter d’abord tel danger, et d’y pourvoir, ce que tel maître sera obligé d’exécuter dans les vingt-quatre heures après la semonce, sous peine d’un florin d’or.

Les bourguemaîtres faisant la visite et trouvant des cheminées ou fours crevassés ou défectueux, ils avertiront les bourgeois ou maître de la maison, de réparer telles crevasses, et de pourvoir convenablement aux défauts dans les huit jours immédiatement suivants, et, en cas que le maître de ladite maison , soit locataire, soit propriétaire, ne pourvoiroit pas, pendant la huitaine, suffisamment à ces crevasses, il encourra une amende de trois florins d’or. … »

Violent incendie à Waremme

Le 16 janvier 1748, vers vingt heure trente, un incendie éclate dans une étable de Waremme. Les flammes, activées parle vent, consument le quart de la ville en moins de 4 heures. L’hôtel de ville, l’école, 32 maisons et 2 grosses fermes avec quantité de bestiaux, sont détruits. Dans ce sinistre, de nombreux Waremmiens vont trouver la mort. D’autres, plus nombreux encore, s’en sortent avec des blessures plus ou moins graves.

Le curé de la ville, le Révérend BOURDON Charles, se précipite au milieu des flammes pour en retirer une femme « déjà rotie par le feu ».

Sans l’intervention énergique des Pères du Couvent des Récollets, établis à Waremme depuis 1630, toute la ville aurait été réduite en cendres.

L’incendie volontaire est un des crimes les plus odieux

En 1487, les incendies allumés volontairement sont considérés comme un des crimes les plus odieux.

Un article de la « Paix de Saint-Jacques » de 1487 précise : « Ceux qui par haine, ou autrement de propos délibéré, mettent le feu à la maison d’autrui, doivent être brûlés vifs, ou punis de peine capitale sans rémission. »

Incendie à Waremme

Le jeudi 16 août 2012, un incendie se déclare au 6ème étage d’un immeuble à appartements de l’Allée des Hortensias à Waremme. L’occupante, PETRY Laurence, presque au terme de sa maternité est évavuée, indemne, par les pompiers.

Incendie dans un hangar à Waremme

Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2012, un incendie ravage un hangar situé en face de l’abattoir « Derwa », au n° 55 de la rue de la Costale à Waremme. Il n’y a pas de blessé. Le propriétaire du hangar est LEJEUNE Thierry.

Feu de broussailles au Centre Sportif de Waremme

Le 7 mai 2011, un feu de broussailles se déclare à proximité du Centre Sportif et Culturel Edmond Leburton, situé rue des Prés à Waremme. Il est rapidement circonscrit par les pompiers.

Incendie au « Lidl » de Waremme

Le 22 janvier 2011, les pompiers sont appelés au magasin « Lidl » du centre commercial de la rue Saint-Eloi à Waremme. Ils éteignent rapidement un début d’incendie de la chaudière.

Incendie au stade de football de Waremme

Le 30 décembre 2010, des vandales mettent le feu à la tribune principale du stade du club de football du « Royal Stade Waremmien ». Les pompiers viennent rapidement à bout du sinistre.

Incendie près du hall omnisports de l’Institut Saint-Laurent de Waremme

Le 19 avril 2010, des individus mettent le feu à une quarantaine de pneus, entreposés près du hall omnisports de l’Institut Saint-Laurent à Waremme pour servir de balisage pour une course de cuistax. Le pignon du hall se fissure sous l’effet de la chaleur. Le directeur de l’établissement est MOUTON Jean-Marie et le sous-directeur COURTOY Didier.