Edmond Leburton condamné dans l’affaire « Des Mutuelles » (Waremme – Belgique)

edmond leburton

edmond leburton

Le 9 janvier 1991, Edmond LEBURTON est condamné, comme ancien président des Mutualités socialistes, à l’issue du procès dit « Des Mutuelles ».

Le Tribunal accorde la suspension du prononcé à LEBURTON Edmond, en raison de son passé sans taches et de l’épreuve qu’a constituée sa comparution en justice. Sur le plan civil, il doit payer le « franc symbolique » de dommages à l’INAMI, lésé par des activités « annexes » des Mutualités socialistes.

Des conventions de placements, de fonds de l’assurance-maladie, ont été conclues entre les anciens responsables des Mutualités socialistes, la BBL et la CODEP (institution financière de la « sphère socialiste »). Ces opérations ont été effectuées de manière occulte et leurs bénéfices ont partiellement servi au financement de campagnes électorales.

S’estimant victime d’un « procès politique », LEBURTON Edmond renonce à interjeter appel de ce jugement.

Violent incendie rue Joseph Wauters à Waremme

Le 20 septembre 1990, un violent incendie se déclare au n° 45 de la rue Joseph Wauters à Waremme

Lorsque les pompiers pénètrent dans le grenier de l’immeuble, les flammes lèchent déjà la toiture. Une violente déflagration se produit. Une bonbonne de gaz de 13 kilos vient d’exploser, balayant cinq pompiers en intervention. Certains d’entre eux sont blessés et atteints par des projectiles divers :

  • CHARLIER Michel est brûlé au premier degré aux mains
  • DEBEN Christian est intoxiqué par les fumées
  • ROUTTIAU Jacques est intoxiqué par les fumées
  • SACRE José est intoxiqué par les fumées
  • LAURENT Victor est blessé à la tête.

Ils sont immédiatement transportés à la Clinique Joseph Wauters.

Un morceau de la bonbonne a été retrouvé à plus de cent mètres de l’explosion.

Arrestation de Camille Javeau (Belgique)

Le 26 août 1989, JAVEAU Camille, ancien directeur de l’institut de sondage « INUSOP » est arrêté par le juge d’Instruction VAN ESPEN Jean-Claude.

Au cours de son interrogatoire, accusé d’avoir « puisé dans la caisse » à des fins personnelles, il met en cause diverses personnalités du monde politique, sportif et du monde des affaires. Il dit, notamment, avoir remis plusieurs centaines de milliers de francs belges à WILLERMAIN Robert pour sa campagne électorale.

Camille Javeau est suspecté de « magouilles » avec différents hommes politiques (Belgique)

En avril 1989, JAVEAU Camille, le directeur de l’institut de sondage d’opinion « INUSOP » est suspecté de « magouilles » avec différents hommes politiques.

Une lettre anonyme le met en cause pour des « malversations » avec le Ministre de la Défense Nationale, COEME Guy, et WILLERMAIN Robert, chef de cabinet du Ministre du Commerce Extérieur, URBAIN Robert.

L’enquête du juge VAN ESPEN Jean-Claude établit la mise en place d’un système qui a permis à des cabinets ministériels socialistes, de commander des études « bidon » à l’institut de sondage, qui a ristourné au parti socialiste, une partie importante des montants facturés aux cabinets ministériels, sous le couvert d’irrégularités de procédures d’adjudication, de surévaluations de prix et d’escamotages de contrôles.

Guy Coëme attribue un important marché à la firme « Dassault » (Waremme – Belgique – France)

guy coëme

guy coëme

Le 28 avril 1989, le Ministre de la Défense Nationale, COEME Guy, attribue à la société française, Electronique Serge Dassault (ESD), un marché de 8 milliards 600 millions de francs belges, pour équiper les chasseurs F-16 de la force aérienne d’une protection anti-radar.

Cette décision est prise contre l’avis des militaires qui estiment que le concurrent américain « Litton » bénéficie d’un « avantage substantiel » sur son homologue français.

L’enquête montrera, qu’en contrepartie du contrat, ESD a versé une commission occulte de 49 millions de francs belges au parti socialiste.

Une tornade sur Waremme

Le 14  juillet 1985, une tornade s’abat sur Waremme. Sous les éléments déchaînés, des dégâts sont constatés :

  • rue de la Haute-Wegge
  • rue de Sélys-Longchamps
  • rue des Wérixhas
  • rue du Long-Pré, au bout du quartier de la Champanette, non loin de la station d’épuration.

Mais c’est dans la rue d’Oleye, qui se trouve à l’épicentre de la bourrasque, que les dégâts les plus impressionnants sont constatés : arbres déracinés ou cassés, toitures abîmées, cheminées abattues, caves inondées, voitures détruites, …

Grave incendie rue Gustave Renier à Waremme

Le 8 juillet 1955, un grave incendie ravage la boulangerie de l’Union Coopérative, rue Gustave Renier à Waremme.

L’incendie se déclare vers 21h45 et embrase tout le bâtiment avec une rapidité foudroyante. En un quart d’heure, tout l’établissement flambe et forme un brasier impressionnant qui illumine toute la ville.

Le corps des pompiers de la ville arrive sur les lieux après quelques minutes et s’attaque à circonscrire le sinistre qui pourrait s’étendre aux Etablissements « VERJANS », d’un côté, et au « Boerenbond » de l’autre.

Devant l’importance du sinistre, les pompiers de Liège sont appelés en renfort. Le feu est vaincu après deux heures de lutte.

Les dégâts sont très importants : la boulangerie est complètement détruite et de grandes quantités de farine, de grains et de nombreuses denrées sont parties en fumée.

Agression de l’abbé Désiré Materne (Waremme)

Le 19 juillet 1909, à 5 heures 30 du matin, l’abbé MATERNE Désiré, curé-doyen de Waremme, est attaqué dans son jardin, par deux individus de nationalité étrangère. Ils lui assènent plusieurs coups de marteau à la tête.

Gravement blessé, le prêtre perd beaucoup de sang, mais a la force d’appeler au secours. Ces cris poussent les agresseurs à prendre la fuite. Ils seront arrêtés peu après par la gendarmerie.

L’abbé MATERNE, quant à lui, se remettra complètement de ses blessures.

La prévention des incendies (Liège)

Le 4 mai 1786, le Prince-Evêque de Liège prend une Ordonnance relative à la prévention des incendies.

« … Il ne sera sera permis à personne d’entrer avec une chandelle ou autre lumière, sans lanterne, dans les étables, granges ou endroits où on met de la paille, du lin, du chanvre, chauffage ou autres matières combustibles sous peine d’une amende d’un florin d’or.

Personne ne pourra, le soir ou pendant la nuit, battre des grains ni hacher des pailles ou autres fourrages, avec de la lumière, quand bien même elle seroit dans dans une lanterne, sous peine d’une amende d’un florin d’or.

Attendu les emplacements dangereux de plusieurs fours, et qu’on peut ici facilement faire cuire, pendant tout le jour, tout ce qui est nécessaire, il est défendu à tous et à chacun, d’allumer ou de laisser allumer ses fours après le soleil couché, et plus matin d’une heure avant le lever du soleil, sous peine d’une amende d’un florin d’or.

Il est défendu d’avoir des fours couverts de paille, sous peine d’un florin d’or et les toits de paille qui pourroient présentement encore se trouver au-dessus des fours, devront être ôtés dans le terme de deux mois, après la publication de la présente, sous la même amende d’un florin d’or.

Personne ne pourra faire du feu ni allumer des poëles, que dans les places propres à faire du feu ; à quel effet il devra y avoir des cheminées convenables, maçonnées de pierre ou de briques sortant au-dessus du toit, au moins de deux pieds, le tout sous peine d’un florin d’or.

Il ne sera permis à personne d’entasser dans les rues et places des villes des fagots, bruyères et autres matières combustibles, sous peine d’encourir une amende d’un florin d’or pour chaque contravention, et du double en cas de récidive.

Personne ne pourra mettre ses cendres sur les greniers, dans les granges, où se trouvent quelques matières combustibles, ni les mettre dans des vases de bois ou autres qui pourroient donner sujet de crainte ou de danger, le tout sous peine d’un florin d’or.

En cas que les cendres ou les amas des cendres de l’un ou l’autre bourgeois fussent trouvés chauds ou brûlants, sans être dûment couverts, icelui encourra l’amende d’un florin d’or.

Personne ne pourra entasser ni mettre du bois, des fagots, fascines, de la paille, du foin, du lin, du chanvre ou autres matières combustibles sur un grenier, ne fût à trois pieds et plus, mesure comme dessus, de distance des cheminées ou des places à feu, le tout sous peine d’un florin d’or.

Personne ne pourra, avec une pipe à tabac allumée, fût-elle couverte ou point, venir dans les granges, étables, ou autres places, où se trouvent des matières combustibles, sous peine de trois florins d’or : à l’égard desquelles amendes les pères et mères et les maîtres seront responsables pour leurs enfants, domestiques ou ouvriers.

Chaque surcéant de la ville tenant cheval ou bétail, ce qui doit quelquefois inévitablement l’obliger d’entrer de la nuit dans ses étables ou granges, devra, dans le terme de quinze jours après la publication de cette, et subsécutivement en tout temps, être pourvu d’une bonne et bien conditionnée lanterne, laquelle il sera obligé de montrer aux bourguemaîtres et officiers lorsqu’ils feront les visites nécessaires, à l’effet de la présente, selon les lois, le tout respectivement sous peine d’un florin d’or.

Les bourguemaîtres et officiers à qui il touche feront, au moins une fois par an, ainsi que d’ancienneté il a toujours été observé, une visite générale des maisons, greniers, cheminées, fours, étables, granges et autres bâtiments ; et en cas, où les points susécrits, ils trouveront qu’il y a d’autres risques pour le feu, ils enjoindront convenablement au maître de telle maison d’ôter d’abord tel danger, et d’y pourvoir, ce que tel maître sera obligé d’exécuter dans les vingt-quatre heures après la semonce, sous peine d’un florin d’or.

Les bourguemaîtres faisant la visite et trouvant des cheminées ou fours crevassés ou défectueux, ils avertiront les bourgeois ou maître de la maison, de réparer telles crevasses, et de pourvoir convenablement aux défauts dans les huit jours immédiatement suivants, et, en cas que le maître de ladite maison , soit locataire, soit propriétaire, ne pourvoiroit pas, pendant la huitaine, suffisamment à ces crevasses, il encourra une amende de trois florins d’or. … »

Violent incendie à Waremme

Le 16 janvier 1748, vers vingt heure trente, un incendie éclate dans une étable de Waremme. Les flammes, activées parle vent, consument le quart de la ville en moins de 4 heures. L’hôtel de ville, l’école, 32 maisons et 2 grosses fermes avec quantité de bestiaux, sont détruits. Dans ce sinistre, de nombreux Waremmiens vont trouver la mort. D’autres, plus nombreux encore, s’en sortent avec des blessures plus ou moins graves.

Le curé de la ville, le Révérend BOURDON Charles, se précipite au milieu des flammes pour en retirer une femme « déjà rotie par le feu ».

Sans l’intervention énergique des Pères du Couvent des Récollets, établis à Waremme depuis 1630, toute la ville aurait été réduite en cendres.