Le 4 février 1731, le palais ducal de Bruxelles est détruit par un violent incendie. L’Archiduchesse MARIE-ELISABETH, sœur de l’Empereur, est sauvée de justesse.
Archives de catégorie : Catastrophes, crimes, délits et accidents
Construction de la chapelle « Saint-Pierre » (Waremme)
En 1711, l’abbé STEPHANI François, vicaire et prémissaire de Waremme depuis 46 ans, entreprend de faire construire une chapelle en l’honneur de Saint-Pierre, patron de la ville, « hors de la porte sur le chemin royal de Waremme à Saint-Trond, à l’endroit où son image a été reposante depuis un temps immémorial », au lieu-dit « A la Voye Saint-Pierre ». Les fonds nécessaires ont été fournis par quelques pieux bourgeois et surtout par le conseiller (communal ?) VANDER HEYDEN A BLISIA.
Le conseil de la ville a donné l’autorisation nécessaire à cet effet et s’engage à entretenir la chapelle aussi longtemps qu’elle subsistera.
(Elle sera reconstruite au 20ème siècle, en style plus moderne, suite aux dommages subis lors d’un accident de la circulation)
Une bande de brigands pénètre dans Waremme
Le 16 juin 1697, une bande de brigands, armés de fusils, pénètre dans Waremme, force la maison d’arrêt et délivre un détenu, accusé de garrottage et d’assassinat. A la suite de cet acte audacieux, un poste fixe de 30 soldats sera installé dans la ville pour prévenir le retour de semblables attentats.
Bruxelles est bombardée par l’artillerie française
Une épidémie de « fièvre chaude » éclate à Waremme
En août 1693, après le départ des troupes françaises, une épidémie de « fièvre chaude » va éclater dans plusieurs localités proches de Waremme, frappant près de la moitié des habitants.
Corswarem est pillée par les Français
Le 30 juillet 1693, après la bataille de Neerwinden, l’armée française prend la direction de Waremme, à cause du danger d’infections né de la décomposition des corps et du manque de vivres.
Les soldats demeurent à Corswarem jusqu’au 13 août, pillant fourrages et grains à plus de deux lieues à la ronde. Les maisons et même les églises sont pillées. La plupart des habitants fuient en emportant leurs biens les plus précieux.
Le camp des Français est installé au point culminant situé entre Corswarem et Berloz.
La terre tremble à Waremme
Le 18 septembre 1692, un violent tremblement de terre, d’une magnitude estimée à 6, secoue la région de Waremme. L’épicentre est situé à Tirlemont. La secousse est ressentie en Allemagne, en Angleterre, en Normandie, à Paris et jusqu’en Suisse.
Certains Waremmiens n’ont pas rempli leur rôle !
En novembre 1691, plusieurs bourgeois se plaignent auprès du Conseil communal de Waremme de ceux qui étaient chargés de monter la garde aux portes de la ville, mais qui n’avaient pas rempli ce rôle, permettant aux troupes françaises de pénétrer facilement dans la ville et d’y bouter le feu.
En 1691, les Français incendient Waremme
Le 21 septembre 1691, les troupes françaises de LOUIS XIV, arrivent à Waremme et y pénètrent par surprise. Les portes de la ville étaient ouvertes et non gardées.
Ces soldats sont mieux vêtus qu’auparavant, car LOUVOIS a imposé le port de l’uniforme de coupe et de couleur réglementaires, variable suivant les corps. Mais les Waremmiens ne resteront pas longtemps admiratifs. Déçus dans leur espoir de butin et furieux de rencontrer une ville aussi pauvre et misérable, ces soldats boutent le feu à la cité, réduisant en cendres les 2/3 des maisons et autres bâtiments. Tous les registres de la Cour de Justice sont la proie des flammes.
Plus tard, les Waremmiens demanderont des comptes à leurs édiles pour cette négligence aux lourdes conséquences.
Des soldats français volent des chevaux à Waremme
Le 30 janvier 1678, les Français stationnés à Maastricht continuent à rançonner les habitants de la région de Waremme. Plusieurs chevaux sont volés à HANNOSSET Jean et à DECROTTEUX Gérard.

