Jugement confirmé (Waremme – Liège)

Le 14 février 1952, la Cour de Cassation confirme l’arrêt de la Cour d’Appel de Liège, condamnant la ville de Waremme à verser des dommages et intérêts à DOYEN Camille, en réparation des dégradations commises par la population à l’issue de la Première Guerre Mondiale.

L’émoi est grand à Waremme.

La Ville condamnée (Waremme – Liège – Allemagne – Etats-Unis)

Le 8 juin 1950, la Cour d’Appel de Liège condamne la ville de Waremme à payer 5.510.262 francs de dommages et intérêts à DOYEN Camille, en réparations des dommages causés par la population à la fin de la Première Guerre Mondiale.

La moitié de cette somme représente les intérêts depuis 1932, date à laquelle le Tribunal des Dommages de Guerre a débouté la famille DOYEN.

Devant la Cour, les « DOYEN » ont invoqué un décret du 10 Vendémiaire de l’An IV (le 2 octobre 1795) qui règle la police dans les communes. Ce décret stipule qu’en cas d’émeutes et de dommages, les autorités communales sont tenues pour responsables et doivent payer les dégâts occasionnés. DOYEN Camille a ajouté que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, n’a rien fait pour protéger ses établissements de la vengeance populaire.

La ville de Waremme, quant à elle, a déclaré que la gendarmerie n’était pas encore rétablie et que, par conséquent, il lui a été impossible de maintenir l’ordre. De plus, elle a insisté sur le fait que la population a été excitée par les soldats alliés présents. Or, ce même décret de 1795 prévoit que, si les émeutes ont été provoquées par des membres extérieures à la « communauté villageoise », les autorités communales sont dispensées de dédommager les victimes.

Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.

Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.

Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.

Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.

Alexis Wauters arrêté (Waremme – Allemagne – Pays-Bas)

Fin 1918, WAUTERS Alexis, le plus jeune frère de WAUTERS Joseph et WAUTERS Arthur, est arrêté. La justice lui reproche, ainsi qu’à son complice PAQUOT Léopold, d’avoir abattu d’innombrables arbres et de les avoir vendus aux Allemands, via un intermédiaire hollandais.

WAUTERS Alexis sera condamné à 20 ans de travaux forcés et PAQUOT Léopold à 15 ans.

Les « profiteurs » et « collabos » au pilori (Waremme)

Les 23 et 24 novembre 1918, la population de Waremme traque les « collabos » et les « profiteurs », ceux qui sont perçus comme s’étant compromis avec l’ennemi ou ayant bâti leur fortune sur le dos de la population.

Cette justice populaire se déchaîne alors que la gendarmerie ne s’est pas encore réinstallée dans la ville. Des maisons sont pillées et du mobilier détruit. Elle ne fera cependant pas de victime.

10 dossiers seront introduits au tribunal des dommages de guerre pour obtenir des indemnités, dont le dossier « DOYEN »

Les troubles sociaux liégeois gagnent Waremme

Le 25 mars 1886, des ouvriers grévistes manifestent à Waremme aux cris de « Vive la République ! ». Le bourgmestre libéral LEJEUNE Jules rappelle les gendarmes partis pour Jemeppe et Seraing (en grève depuis le 19 mars) et demande que la Garde Civique soit armée de fusils et de baïonnettes.

Commémoration de la Commune (Liège – Paris)

Le 18 mars 1886, un groupe d’anarchiste se réunit Place Saint-Lambert à Liège pour commémorer la Commune de Paris. Ils brisent des vitrines et arrachent des enseignes.

La veuve Poucet arrêtée (Waremme – Liège)

Le 26 avril 1828, la veuve POUCET, dont la maison avait brûlé à Waremme en février dernier, est arrêtée et conduite à Liège par ordre du procureur du Roi venu l’interroger. On l’accuse d’incendie volontaire pour percevoir le montant de l’assurance.

Incendie à Waremme

Le 26 février 1828, le maison de la veuve de POUCET Louis est la proie des flammes, à Waremme. Elle brûle toute la journée. On a eu beaucoup de peine à l’éteindre et à l’empêcher de gagner les autres habitations.

Incendie à Waremme

Le 17 avril 1828, un incendie détruit 4 maisons à Waremme. Celles-ci sont assurées.