Vandalisme à Radio Sans Frontière (Waremme)

En juillet 1988, des inconnus s’introduisent dans les locaux de Radio Sans Frontière, dans le quartier de la Champanette à waremme. Ils versent le contenu d’un extincteur sur la nouvelle table de mixage, qui a coûté près de 200.000 francs.

Les émissions doivent être suspendues durant plusieurs jours.

La Chapelle Saint-Pierre sera reconstruite (Waremme)

Le 25 avril 1988, le Conseil Communal de Waremme décide, en concertation avec la Fabrique de l’Eglise Saint-Pierre, de faire reconstruire une nouvelle chapelle Saint-Pierre et d’en confier les travaux à un jeune entrepreneur waremmien.

En février 1987, un camion avait percuté l’ancienne chapelle. Les dommages étaient tels qu’il a fallu abattre le reste de l’édifice.

Le coût de reconstruction est évalué à 296.750 francs, couvert par l’indemnité d’assurance.

Reconstitution du meurtre de Peter Clooten (Waremme)

Le 6 novembre 1987, la reconstitution du meurtre de CLOOTEN Peter est organisée par la juge d’instruction REYNDERS Danielle, sur les lieux du drame, au café  » la Cafétéria », au numéro 40 de la rue Joseph Wauters à Waremme.

Comment les faits se sont-ils déroulés ?

Le vendredi 20 mars 1987, CLOOTEN Peter, un peu éméché, aurait cherché noise à plusieurs consommateurs de l’établissement. Malgré les remarques qui lui auraient été adressées, il aurait continué à la faire. Il aurait fait mine de passer derrière le comptoir, sans tenir compte des recommandations de s’en aller du patron du bistrot, BURTON Francis. Ce dernier aurait pris peur (CLOOTEN Peter pèse une centaine de kilos) et aurait saisi un couteau, avec lequel il aurait frappé CLOOTEN Peter une dizaine de fois au ventre.

A l’issue de la reconstitution, BURTON Francis est arrêté et inculpé de meurtre.

Une bande de voleurs démantelée (Waremme – Lantin)

Le 2 novembre 1983, après une longue enquête, la police communale de Waremme, sous les ordres du commissaire PERSAIN Christian, met fin aux agissements d’une bande de jeunes voleurs qui écumait la région depuis plusieurs mois.

Deux jeunes Waremmiens, majeurs, sont incarcérés à la prison de Lantin et deux autres, mineurs, sont laissés en liberté.

Horrible drame à Waremme

Le 7 octobre 1983, vers 2 heures du matin, un médecin de Waremme, le docteur HOUBEREXHE Charles (32 ans), tue sa femme, VANKEERBERGEN Rita (30 ans), et leur 3 enfants, HOUBEREXHE Isabelle (9 ans), HOUBEREXHE Virginie (7 ans) et HOUBEREXHE Nicolas (2 ans), avec un fusil de chasse, avant de retourner l’arme contre lui.

Il ne semble pas y avoir d’explication au geste du médecin, dont la famille semblait heureuse et unie.

Vol à la voirie (Waremme)

Le 25 mars 2014, dans la nuit, des malfrats s’introduisent dans les locaux du service de la voirie de la ville de Waremme, situés rue Sous-le-Château, et y dérobent du matériel pour un montant estimé à 50.000 euros.

Le chef du service de la voirie est SARTOR Joseph.

Saisie de drogue (Waremme)

Le 21 septembre 1983, une patrouille de la police de Waremme intercepte une voiture qui tente d’échapper à un contrôle de routine, sur le parking « Restop » de l’autoroute Liège – Bruxelles. Après un échange de coups de feu, les occupants parviennent à s’échapper.

Les policiers découvrent 20 kilos de haschisch, pour une valeur de 7 millions de francs belges, à l’arrière du véhicule.

La mort d’une petite fille fait avancer les choses (Waremme)

Le 8 juin 1989, le ministre des travaux de la Région Wallonne, BAUDSON André, se rend à Waremme pour y exposer les travaux qui seront prochainement réalisés à Waremme, notamment, pour sécuriser la Chaussée Romaine et les carrefours de Tumulus, du Fond d’Or et de la Patte d’Oie.

Pour le carrefour de la Patte d’Oie, les îlots directionnels existants seront aménagés pour servir de refuge aux piétons et ils seront complétés par des feux tricolores.

Pour les carrefours du Tumulus et du Fond d’Or, la solution qui consiste à neutraliser la bande centrale pour y créer un refuge pour piétons a été retenue. De chaque côté de ce refuge, il restera des bandes de circulation, l’une réservée au trafic tournant à gauche, l’autre au trafic tournant à droite ou poursuivant sa route.

La Chaussée Romaine est dangereuse (Waremme)

En juin 1989, suite à l’accident mortel d’une petite fille, le 31 mai dernier, des rumeurs circulent quant à l’incurie des autorités communales qui ne prendraient pas les décisions adéquates pour sécuriser la Chaussée Romaine, et plus particulièrement les carrefours de la « Patte d’Oie’, au « Fond d’Or » et au « Tumulus ».

De nouvelles révélations au procès des commissaires François et Michelet (Waremme – Liège)

Le 28 février 2014, la 8ème Chambre du Tribunal Correctionnel de Liège poursuit l’examen du dossier à charge de FRANCOIS Daniel, chef de corps de la zone de police de Hesbaye, et de son adjoint, le commissaire MICHELET Alain, poursuivis pour faux en écritures, harcèlement, traitement dégradant et pour avoir involontairement causé la mort de KOCH Sandra. Cette dernière, agent de quartier au sein de la zone de police de Hesbaye, a tué sa fille et tenté de tuer son fils, le 11 novembre 2011, avant de mettre fin à ses jours, un an plus tard, à la prison de Lantin. Lors de ses interrogatoires, elle a affirmé avoir subi des pressions de la part de ses supérieurs.

Cette audience est consacrée à la poursuite de l’audition de témoins: des policiers et le commissaire qui a repris la direction du poste de Waremme. Que retenir de ces auditions ?

La problématique des faux en écriture

Après sa nomination définitive, KOCH Sandra se serait mise à verbaliser à outrance, sans tenir compte des demandes de plus de souplesse émises par ses supérieurs. Elle aurait également refusé de faire « sauter » des PV. Ses chefs auraient alors trouvé une solution pour contourner le problème: réattribuer certains numéros de PV à d’autres dossiers. Pratique qui, si elle était confirmée, pourrait être assimilée à un faux en écriture.

Certains se sont plaints de la surcharge de travail due à l’absence prolongée de KOCH Sandra.

Suite à l’accident de travail de KOCH Sandra et à son congé de maladie, ses dossiers en  souffrance ont été redistribués aux autres agents de quartier, qui ont du supporter une charge de travail plus importantes. Certains s’en sont plaints au commissaire MICHELET Alain.

La présidente rappelle à l’agent venu témoigner que certains collègues de KOCH Sandra ont également critiqué la longueur de son congé de maladie, renouvelé trois fois pour une durée totale de cinq mois. Il déclare que, en effet, certains ont parlé d’une absence abusive.

Un climat de suspiscion et la formation de clans

Après le drame, une véritable chape de plomb s’est abattue sur la zone de police de Hesbaye, lorsque le chef de cette zone et le chef de poste de Waremme ont été suspectés d’avoir involontairement causé la mort de KOCH Sandra.

Un climat de méfiance s’est installé et des clans se sont formés, regroupant d’une part les agents favorables aux chefs et d’autre part ceux qui leur sont opposés. Luttes d’influence, intimidation, règlements de compte, … La tension est devenue palpable au sein du commissariat hesbignon.