Les habitants de Waremme fuient devant les Lorrains

charles de lorraine

charles de lorraine

En 1653, le Duc DE LORRAINE Charles vient à nouveau prendre ses quartiers d’hiver à Waremme, en semant la dévastation dans toute la région. De panique, une grande partie de la population et les bourgmestres abandonnent la ville.

Le Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, lui envoie un émissaire afin de le prier de se retirer et de cesser tant de violences et d’extorsions, dans un pays qui ne lui a donné aucun sujet de guerre. Devant la fin de non recevoir du Duc DE LORRAINE, DE BAVIERE Maximilien-Henri passera à la contre-offensive, aidé par l’Empereur FERDINAND III, et finira par débusquer les Lorrains de Hesbaye.

maximilien-henri de bavière prince-évêque de liège

maximilien-henri de bavière prince-évêque de liège

4000 Croates ravagent la Hesbaye

jean de weert

jean de weert

En 1636, une troupe de 4000 Croates, commandés par DE WEERT Jean, prend position à Waremme et commet d’épouvantables excès dans tout le pays et particulièrement en Hesbaye. Durant quatre mois, cette troupe va voler, piller, tuer, violer. Des maisons sont incendiées. Des actes sacrilèges sont commis dans les églises. C’est le Prince-Evêque de Liège qui a fait appel à ces troupes pour mater une révolte de ses sujets.

Des soldats espagnols pillent les fermes (Waremme)

En ce printemps 1592, les Espagnols font de fréquentes incursions dans les fermes de la région de Waremme, pour y voler grains et bétail.

Waremme est à nouveau inquiétée par Alexandre Farnese

FARNESE Alexandre

En mars 1579, pendant le siège de Maestricht, les troupes de FARNESE Alexandre commettent de nouvelles exactions. Des bandes de soldats se répandent en Hesbaye et poussent jusqu’à Waremme où ils enlèvent quantité de bétail et font bon nombre de bourgeois prisonniers.

Les troupes d’Alexandre Farnese terrorisent la population de Waremme

alexandre farnese

alexandre farnese

En 1578, FARNESE Alexandre, duc de Parme et général commandant les Espagnols en lutte contre l’armée des Etats et du prince d’Orange, vient établir ses quartiers d’hiver en Hesbaye, non loin de Waremme. Ces troupes vont se livrer à un brigandage cynique et sans pudeur. La population va souffrir d’exactions de ces « alliés » autant que d’une armée ennemie. Ces exactions vont se prolonger, par intermittence, jusqu’en 1590.

Les Hollandais dévastent Waremme

Le 31 octobre 1568, D’ORANGE Guillaume pénètre dans la Principauté de Liège et campe à Waremme avec ses troupes. Les habitants n’ont pas à se réjouir de ce séjour. Les soldats hollandais commettent « moulte » dévastations et profanations dans la région. La traversée de la Hesbaye se transforme en un campagne de pillage systématique des établissements religieux.

L’image des « Gueux » et des Calvinistes en général en sort considérablement écornée dans le pays de Liège.

Waremme est pillée pendant la « Guerre de la Vache »

En 1275, à l’occasion de la terrible « Guerre de la Vache », le Comte de Namur entre en Hesbaye et pille Waremme pendant 3 jours.

Les troupes de Henri 1er de Brabant ravagent la Principauté de Liège

henri 1er duc de brabant

henri 1er duc de brabant

Du 3 au 5 mai 1212, les troupes du Duc DE BRABANT Henri 1er, mettent Liège à sac. Meurtres, viols, incendies pillages … On n’avait pas vu de telles horreurs depuis les Normands (les Vikings). Le Duc DE BRABANT Henri 1er est alors tenu, dans toute la Principauté de Liège, pour la personnification de l’Antéchrist. Le Prince-Evêque de Liège, DE PIERREPONT Hughes, prépare sa revanche. Il frappe le Duc DE BRABANT Henri 1er d’anathème, reconstruit les remparts de sa ville et lève une armée considérable.

Les Vikings font des incursions meurtrières en Hesbaye

VikingsA partir de 881, les Vikings s’attaquent aux contrées hesbignonnes et à leurs riches campagnes. Ils remontent la Meuse en été, dans leurs drakkars et, surtout à partir de 884, sévissent dans les villes et les villages hesbignons.

Un chroniqueur rapporte : « Après leur passage, il ne reste même plus un chien pour aboyer après eux ». Dans les églises, on prie : « De la fureur des Normands, délivrez-nous, Seigneur ! ».