Des troupes campent à Oleye

En 1746, des troupes s’installent à Oleye, à plusieurs reprises, et se livrent à des exactions. Elles doivent être nourries par les habitants.

Le mayeur du village est LEJEUNE Gilles-Jean-François.

Des uhlans à Oleye

En août 1745, des uhlans de la Brigade Blanche du Maréchal DE SAXE passent à Oleye et s’y livrent à des dégradations et pillages.

Le mayeur du village est LEJEUNE Gilles-Jean-François.

Les Brabançons ravagent les domaines de Robert de Corswarem

En octobre 1213, les Brabançons de DE BRABANT Henri, dit « Le Guerroyeur » empruntent la chaussée de Nivelles. De Oleye à Montenaken, ils traversent les domaines de DE CORSWAREM Robert et incendient Fresin, où il possède des biens. Ils mettent également à sac le village de Corswarem.

Exactions françaises à Hodeige

En 1694, les troupes françaises campent à Hodeige. Des soldats logent dans l’église et y commettent toutes sortes d’excès: ils brisent les armoires de la sacristie, ainsi que la grande porte de l’église. Les fermiers du village, surtout les locataires, sont les plus à plaindre. Ils sont partiellement ou totalement ruinés par le séjour des troupes.

Charles de Lorraine après la Paix de Wesphalie

En 1648, la Paix de Wesphalie met fin à la Guerre de Trente Ans. Néanmoins, les hostilités continuent entre la France et l’Espagne. DE LORRAINE Charles, qui n’a plus que ses troupes et qui ne sait pas comment les nourrir, se jette alors sur la Principauté de Liège et y vit, principalement en Hesbaye, aux dépens des habitants. Il y exercera ses ravages jusqu’en 1654, notamment à Waremme et dans les villages voisins.

Les exactions des Croates de Jean de Weert (Principauté de Liège)

Le 18 juillet 1636, le Chapitre de Saint-Lambert de Liège fait part, aux Trois Etats réunis, des exactions commises par les troupes de DE WEERT Jean:

« Pendant l’espace de 4 mois et davantage, la gendarmerie de DE WEERT Jean et d’autres associés a exercé dans le pays tous actes d’hostilité, toutes sortes de cruautés, perfidies, sacrilèges, meurtres, oppressions, concussions, rapines, voleries, brandschats, violations très infâmes de femmes et filles, et commis une infinité d’autres actions très exécrables et tyranniques et plus que barbares. Elle a en outre bouté le feu et réduit en cendres des villes et plusieurs villages entiers avec beaucoup de milliers de maisons; pillé et brulé un grand nombre d’églises et de monastères, déchassé par le plat pays les pasteurs et gens d’église, fait cesser l’office divin et contraint, selon que l’on tient, plus de 10.000 personnes de se retirer de ce pays catholique aux provinces de la religion contraire, avec danger d’y perdre corps et âmes, et même, chose horrible, foulé au pieds, en plusieurs lieux, le très auguste et Saint Sacrement de l’autel. »

Invasion des troupes croates de Jean de Weert (Liège – Hesbaye – Waremme)

Le 18 février 1636, le Baron DE WEERT Jean entre dans la Principauté de Liège avec une armée de 4000 Croates. Ce général, désirant loger ses soldats dans les villes, adresse aux bourgmestres des lettres de convocation, pour se concerter avec eux dans une assemblée générale. Mais le Chapitre de Saint-Lambert et les députés des Etats défendent à ceux-ci de se rendre à cette assemblée et, surtout, de consentir à ce projet

Mais dans l’entretemps, des détachements croates occupent déjà plusieurs Bonnes Villes peu fortifiées, telles Waremme et Looz, et extorquent à d’autres villes (Tongres, Hasselt, Saint-Trond, …), par leurs menaces, de l’argent et des vivres. La plupart des villages de la Hesbaye et de la Campine sont épuisés.

Jean de Weert saccage Hodeige

En avril – mai 1636, la paroisse de Hodeige a beaucoup à souffrir des soldats croates de DE WEERT Jean, qui y campent et logent. Ils saccagent l’église et le village. Le curé, l’abbé DE DONCHEIL (DE DONCEEL) Thomas, doit se sauver par crainte d’être fait prisonnier pour la communauté et de subir toutes sortes de mauvais traitement, parce que les habitants sont dans l’impossibilité de payer au terrible capitaine l’entièreté des contributions militaires. DE WEERT Jean, furieux de voir lui échapper le curé, ne recule pas devant l’indignité de faire prisonnière une femme, la sœur utérine du curé, qui habite avec lui.

Les tombes sous tumulus

Les tumulus sont des monticules de terre érigés au-dessus d’une sépulture parfois aménagée à la surface du sol ou, comme c’est presque toujours le cas en Hesbaye, creusée dans le sol.

En Belgique, les tumulus gallo-romains sont particulièrement nombreux sur le plateau hesbignons. Erigés durant le « Haut Empire » et en grande majorité au IIème siècle de notre ère, ils sont souvent implantés le long de routes et sur des hauteurs, pour être vus de loin. Ils sont l’expression matérielle du pouvoir social et économique détenu par les défunts qu’ils abritent, de riches propriétaires terriens dont l’habitation est souvent assez proche.

Beaucoup de ces tumulus ont été pillés. Des puits verticaux y ont souvent été creusés depuis le sommet, les marquant encore aujourd’hui d’une dépression en entonnoir.

Les couvents sont pillés (Waremme)

En (?), le couvent des Récollets et le couvent des Sépulchrines, de Waremme, sont pillés et incendiés (?).