Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.

Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.

Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.

Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.

Les « profiteurs » et « collabos » au pilori (Waremme)

Les 23 et 24 novembre 1918, la population de Waremme traque les « collabos » et les « profiteurs », ceux qui sont perçus comme s’étant compromis avec l’ennemi ou ayant bâti leur fortune sur le dos de la population.

Cette justice populaire se déchaîne alors que la gendarmerie ne s’est pas encore réinstallée dans la ville. Des maisons sont pillées et du mobilier détruit. Elle ne fera cependant pas de victime.

10 dossiers seront introduits au tribunal des dommages de guerre pour obtenir des indemnités, dont le dossier « DOYEN »

Une « Garde Bourgeoise » (Waremme)

Le 13 novembre 1918, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume, institue une « garde bourgeoise » pour assurer la sécurité de la population. En effet, la gendarmerie n’est pas encore de retour dans la ville.

Cette garde est composée d’hommes âgés de 21 à 45 ans. En sont exemptés les médecins, les pharmaciens, les prêtres, les religieux, les malades et ceux qui en sont empêchés par leur profession.

Le bourgmestre déclare que ce service est obligatoire et que des peines sont prévues en cas d’absence injustifiée.

Les déplacements sont limités (Waremme – Remicourt – Allemagne)

Le 8 septembre 1914, le bourgmestre faisant-fonction de Waremme, JOACHIM Guillaume doit afficher l’avis suivant:

L’Autorité allemande prie de bourgmestre de Waremme de porter à la connaissance du public:

  1. que les autorisations pour voyager en chemin de fer seront délivrées à la gendarmerie de 7 à 9 heures du matin;
  2. qu’il ne sera plus délivré de passeport pour voyager dans le canton de Waremme;
  3. que, pour effectuer un voyage en dehors du canton, à pied, en vélo ou avec camion ou un autre véhicule, il est nécessaire de se munir d’une autorisation délivrée par M. le Commandant de la place de Remicourt.

Pour le Bourgmestre, l’Echevin Gme Joachim

Les troubles sociaux liégeois gagnent Waremme

Le 25 mars 1886, des ouvriers grévistes manifestent à Waremme aux cris de « Vive la République ! ». Le bourgmestre libéral LEJEUNE Jules rappelle les gendarmes partis pour Jemeppe et Seraing (en grève depuis le 19 mars) et demande que la Garde Civique soit armée de fusils et de baïonnettes.

L’activité des gendarmes (Waremme)

Le 31 juillet 1914, en soirée les gendarmes de Waremme se livrent à un ballet incessant entre la gare et leur caserne située sur la place de la Gendarmerie (qui deviendra plus tard la place du Roi Albert 1er).

Dukers, gendarme (Waremme)

En 1827, DUKERS est brigadier à cheval de la Maréchaussée Royale à Waremme.

Thévenon, gendarme (Waremme)

En1812, 1813 et 1814, THEVENON (?) est maréchal-des-logis de la Gendarmerie Impériale, à Waremme.

Lafosse, gendarme (Waremme)

En 1811, LAFOSSE est le brigadier de la gendarmerie impériale de Waremme.

Waltère Poitier, gendarme (Waremme)

Le 7 juin 1952, en tant que réserviste, POITIER Waltère est rappelé à la gendarmerie de Waremme, place du Roi Albert 1er.