Un clocher foudroyé (Waremme – Bovenistier)

En juin 1985, la foudre s’abat sur le clocher de l’église Saint-Vincent de Bovenistier, qui s’embrase immédiatement. Les pompiers de Waremme appellent ceux d’Hannut en renfort, afin de disposer d’un maximum de matériel, pour pouvoir attaquer le feu de plusieurs côtés à la fois et protéger le corps de l’église. Les dégâts s’élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs.

L’église a été construite en 1870.

Les pompiers sont intervenus 1003 fois (Waremme)

En 1983, le Service Régional d’Incendie est intervenu 1.003 fois: 562 fois sur appel au service 900 et 441 fois sur appel privé.

Dans le détail, les pompiers sont sortis pour:

  • 33 incendies
  • 7 feux de broussailles
  • 32 feux de cheminées
  • 4 feux de voitures
  • 6 sauvetages de personnes
  • 38 inondations-vidanges
  • 283 nids de guêpes
  • 22 accidents de roulage
  • 20 dégagements de voirie
  • 34 interventions diverses

Les ambulanciers sont sortis pour:

  • 86 accidents de roulage
  • 307 malades transportés
  • 164 blessés divers (sport-travail)

Le patron de la caserne est le commandant THOMAS.

Un silo explose à Oreye

Le 16 novembre 2013, un silo à sucre, de l’usine « Beneo-Orafti » est soufflé par une explosion. Les dégâts sont très importants, mais il n’y a pas de victime. Les pompiers de Waremme et de Hannut doivent intervenir.

La lutte contre l’incendie sous le régime hollandais (Belgique)

Le 10 mars 1825, D’ORANGE Guillaume édicte un règlement, dans lequel il reprend plusieurs mesures déjà mises en place par les Princes-Evêques de Liège avant lui, mais il ajoute des recommandations supplémentaires :

« … Les propriétaires ou locataires feront ramoner exactement deux fois par an les cheminées où l’on fait habituellement du feu, à savoir : dans les mois de mars et avril, et dans les mois de septembre et octobre. Il sera fait des visites générales tous les mois de mai et novembre, pour constater les contraventions.

Tout propriétaire ou locataire de maisons où il y a des puits, citernes, pompes, fontaines et autres réservoirs, devront les tenir en bon état, pour qu’on puisse y avoir recours en cas de besoin.

En cas d’incendie, seront tenus les propriétaires ou locataires des maisons où le feu aura éclaté, d’en faire l’ouverture aux pompiers et aux fonctionnaires qui se présenteront pour leur prêter secours. En cas de refus, les portes seront enfoncées.

Tous les habitants de la rue où sera l’incendie, et même ceux des rues adjacentes, seront tenus de fournir de l’eau pour le service des pompes publiques et pour les ouvriers employés à éteindre le feu.

Les brasseurs et les distillateurs seront tenus de se rendre au lieu de l’incendie à la première réquisition qui leur sera faite avec des tonneaux remplis d’eau. Il leur sera payé une indemnité d’un florin pour chacun des dix premiers tonneaux et cinquante cens pour chacun des dix seconds tonneaux arrivés pendant l’incendie.

Si pour éteindre et arrêter le feu, il était jugé nécessaire de couper ou de démolir une ou plusieurs maisons voisines de l’incendie, il sera passé outre à toutes les oppositions que les propriétaires ou locataires des dites maisons pourraient faire à cet égard, sauf à eux de demander, s’il y a lieu, une indemnité proportionnée aux pertes essuyées.

Il ne sera permis à personne de rester inactif au lieu de l’incendie. Ceux qui refuseront leurs secours encourront une amende.

Le lieu où le feu aura pris sera entouré et les coins des rues adjacentes occupés par les soldats de la garnison, afin d’empêcher des vols et pour que la foule n’apporte pas obstacle aux moyens d’éteindre l’incendie. Les parents ou les amis de celui dont la maison brûle pourront y entrer en se faisant connaître … »

Plus de grande échelle pour les pompiers de Waremme

Le 13 février 2003, la grande échelle des pompiers de Waremme tombe en panne. Pendant plusieurs mois, ils devront compter sur les échelles de leurs collègues de Huy et de Hannut.

Incendie dans les locaux de l’ancienne râperie de Waremme

Le 25 septembre 1995, des individus s’introduisent dans les locaux abandonnés de l’ancienne râperie de Waremme, rue Emile Vandervelde à Waremme. Ils mettent le feu à des caisses contenant des documents, dans les locaux de l’ancien laboratoire. Le feu se propage rapidement à tout l’étage, ainsi qu’à la toiture. Il faudra plus d’une heure aux pompiers pour se rendre maîtres du sinistre.

Les pompiers seront équipé d’une autopompe lourde (Waremme)

Le 2 juillet 1971, le conseil communal de Waremme décide l’acquisition d’une autopompe lourde, avec réservoir haute et basse pression, avec une citerne de 2.000 litres, équipée à la mousse. Huit pompiers pourront prendre place dans la cabine.

Une autopompe pour les pompiers (Waremme)

Le 6 avril 1967, le Corps des Pompiers de Waremme reçoit une autopompe lourde, haute et basse pression, avec installation à mousse.

Service Intercommunal de Lutte contre l’Incendie (Waremme)

En 1948, l’Administration met sur pied un service intercommunal de lutte contre l’incendie, caserné à Waremme. Il regroupe 51 communes, réunissant une population totale de 35.300 habitants

Les communes membres acquittent une cotisation annuelle de 5 francs par habitant.

Le corps des pompiers est composé de 28 hommes:

  • des volontaires (un lieutenant-commandant, un sous-lieutenant médecin, un sergent-major, deux sergents, quatre caporaux, dix-neuf pompiers)
  • un professionnel (un sergent instructeur)

Ce corps de pompiers est pourvu d’un équipement complet et moderne, de deux camions, dont un avec 2.000 litres d’eau sous pression.

La matériel des pompiers est renforcé (Waremme)

Le 29 décembre 1939, devant la nécessité de compléter le matériel d’extinction des incendies de la ville, le conseil communal de Waremme débloque un crédit spécial de 41.000 francs pour l’acquisition d’une moto-pompe portative, pouvant débiter 1.000 litres à 7 kilos de pression et divers autres accessoires, dont un châssis de transport.