Une quatrième explosion. Le centre est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h16, une dizaine de secondes après l’explosion de la rue Joseph Wauters, une autre bombe touche le sol, entre la façade arrière de la maison « PUTZEYS » rue Gustave Renier et l’atelier de « Djed Libon », qui est situé à une dizaine de mètres de l’ancienne cour à charbon. Le sol étant particulièrement humide à cet endroit, la bombe s’enfonce à cinq mètres de profondeur. Après quelques secondes, elle explose.

Tout le coin de la rue Gustave Renier et de la rue de Huy est ravagé. Les maisons « MATHOT », « RENIER », « WUIPIEDS », « PUTZEYS » et « GONTHIER » sont détruites.

Une troisième explosion. Le centre est touché (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h15, une bombe percute le sol face à la Pharmacie « Gielen », à l’angle de la rue Zénobe Gramme et de la rue Joseph Wauters. Etant équipée d’un détonateur à retardement d’une dizaine de secondes, elle n’explose pas immédiatement. Elle rebondit le long de la rue Joseph Wauters, puis commence à tourbillonner au milieu de la chaussée. Elle glisse vers le trottoir, entre le Café « Aux Sports » et la Banque de Bruxelles.  Elle explose …

MARCEL Mottard, qui était dans la rue, est projeté dans la vitrine de l’ébéniste « LALLEMAND ». BERGER Léon, qui était sur la Place Albert 1er, est soulevé de terre et projeté la tête la première contre le soubassement en pierre du Monument aux Morts de 1914 – 1918. CLOOTS Gustave est soulevé de terre et retombe lourdement sur une bordure de trottoir. Le Café « Aux Sports » est dévasté.

Une deuxième (double) explosion. Hesbaco est détruite (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h12, deux bombes percutent et percent le pignon de l’entrepôt des Etablissements « Hesbaco », rue de Huy à Waremme. Elles explosent dans les fondations du bâtiment. La concierge, LHOEST Elise, restée dans sa petite maison, accolée à l’entreprise, est la première victime du bombardement de la ville.

Quelques « téméraires » (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion d’une première bombe dans le champ de MORIA Albert, à Waremme, BERGER Léon, COUNE Adolphe et BIERNA Henri se précipitent hors du Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters, s’avancent sur la Place du Roi Albert 1er et se dirigent vers le Monument aux Morts de 1914 – 1918, pour mieux voir ce qui se passe. Rapidement, BIERNA Henri revient se mettre à l’abri au Café.

Le Café « Aux Sports » (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la première bombe à Waremme, un certain nombre d’occupants du Café « Aux Sports » se réfugient dans le cellier du bâtiment:

  • DUBOIS Paul, dentiste
  • DARBE Paul
  • CHABOT Léon
  • BEAUDUIN Armand
  • GENIQUE Joseph
  • LAMBERT Jules
  • GRANDJEAN Henri
  • LAMBERT Charly
  • RAMQUET Jules
  • HEYNE Jules
  • MOUREAU Jeanne, l’épouse du patron du café HEYNE Léon
  • MOUREAU Thérèse, dite « Mamme Tîne »

D’autres restent dans le café:

  • JAVAUX Martien
  • YANS Arthur
  • NOBEN Albert
  • LANGE Félix
  • PIQUET Georges
  • SENY Léon, notaire
  • GLADE Joseph, dit « Paille »
  • FARCY Alice
  • BIERNA Henri
  • MASSILLON Emile
  • LECLOUX Joseph
  • EVRARD Paul
  • HEYNE Léon
  • PÂQUES Henri
  • BRASSINE Fernand

Une première bombe explose (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h11, une bombe tombe dans le champ de MORIA Alphonse, à mi-chemin entre l’avenue Emile Vandervelde et le petit pont du chemin de fer vicinal. Elle pénètre à quatre mètres sous terre. Après une dizaine de secondes, elle explose, projetant des tonnes de terre à plusieurs centaines de mètres à la ronde, et faisant éclater les vitres des maisons de la rue Ernest Malvoz et de l’avenue Emile Vandervelde.

Omer Gérard, gendarme « Résistant » (Waremme)

En 1944, le gendarme GERARD Omer habite rue Gustave Renier à Waremme. Il fait partie du Groupe « Otarie ».

Le capitaine Guillaume Grandjean (Waremme)

En mai 1940, l’officier GRANDJEAN Guillaume, de Waremme, participe à la Campagne des Dix-Huit Jours.

Deux acteurs de Waremme

En août 1944, SCHLUSMANS Georgette et ROBERT André, le fils du poêlier de la rue du Pont, font partie d’une troupe théâtrale de Waremme, qui donne régulièrement des représentations au profit des prisonniers belges en Allemagne.

Mort de Paul Olivier (Waremme)

Le 25 novembre 1999, OLIVIER Paul-François-Joseph décède à (?). Sa veuve est HEUSQUIN Eva, qui a été infirmière à la Clinique Joseph Wauters de Waremme, durant la Seconde Guerre Mondiale.