Mort d’Emile Piron (Jeneffe – Noville)

Le 16 août 1944, vers 12 heures, le fermier de Jeneffe, PIRON Emile, est mitraillé par un « Thunderbolt » dans son champ de blé, à Noville. Il décède presque immédiatement.

Le café « Pèpète », bombardé

Le 11 mai 1940, le café « Pèpète », situé au croisement de la route de Huy-Waremme et de la route de Warnant-Dreye, est bombardé par l’aviation allemande.

Ce café est exploité par LIZIN Camille, dit « Pèpète » et est surtout fréquenté par les voyageurs du Chemin de Fer Vicinal.

Jules Heyne alimente les « Feldgendarmes » (Waremme)

Le 10 août 1944, HEYNE Jules circule avec sa Minerva sur la route Huy-Waremme. Il ramène de la nourriture pour les feldgendarmes de Waremme.

Il est le fils du cafetier de la rue Joseph Wauters.

René Verdin, mitraillé (Waremme – Chapon-Seraing)

Le 10 août 1944, le docteur de Waremme, VERDIN René, se rend à la Kommandantur de Huy, pour présenter sa moto « Gillet » et obtenir la prorogation de son permis de circuler. Sur le chemin du retour, il est attaqué par des « Thunderbolt », à hauteur de Chapon-Seraing. Il s’arrête en catastrophe, abandonne sa moto et se couche dans un champ.

Mort de Léonie Baugnet (Waremme – Chapon-Seraing)

Le 10 août 1944, l’industriel de Waremme, MOES Edouard, et son épouse BAUGNET Léonie se rendent à Huy afin d’obtenir la prorogation de leur permis de circuler. C’est l’homme de confiance de MOES Edouard, WERTZ Pierre, qui conduit la voiture. Leur permis est renouvelé pour trois mois.

Sur le chemin du retour, MOES Edouard a pris place sur le siège passager et son épouse sur la banquette arrière. A hauteur de Chapon-Seraing, des « Thunderbolt » attaquent le véhicule. MOES Edouard est légèrement touché, mais son épouse l’est plus gravement. Le véhicule est incendié.

Après l’attaque, HEYNE Jules arrêtent son véhicule « Minerva » et propose de transporter BAUGNET Léonie vers une clinique. Elle décède durant le trajet, à l’entrée de Viemme.

Le camion « Delhaize », mitraillé (Waremme – Faimes)

Le 10 août 1944, un camion de la firme « Delhaize » de Waremme est mitraillé par un Thunderbolt, à Faimes, non loin des Etablissements Geuns et Fils. Le véhicule est incendié, mais le conducteur peut se mettre à l’abri.

Le camion de l’Union Coopérative, mitraillé (Waremme – Faimes – Bovenistier)

Le 10 août 1944, un camion hippomobile de l’Union Coopérative de Waremme, conduit par CHAMPAGNE Alphonse et accompagné par JOIRKIN Eva, quitte le hameau de Faimes, où il a fourni du pain aux clients habituels. Il se dirige vers Bovenistier, lorsqu’il est attaqué par un « Thunderbolt ».

JOIRKIN Eva est touchée. CHAMPAGNE Alphonse parvient à la sortir du véhicule et à la coucher, à l’abri, le long du talus qui borde la route.

Les frères Lismonde, mitraillés (Waremme)

Le 10 août 1944, la petite charrette des frères LISMONDE Louis, LISMONDE Camille et LISMONDE Joseph est mitraillée par un « Thunderbolt », à hauteur du Bois des Tombes à Waremme. Ils parviennent à se mettre à l’abri dans une tranchée creusée le long de la route.

Ambroise Jamar, mitraillé (Waremme)

Le 10 août 1944, la « Juvaquatre » du gendarme JAMAR Ambroise est mitraillée par un ‘Thunderbolt », à hauteur du Bois des Tombes à Waremme. Il se met à l’abri, avec ses passagers, JOASSIN Alfred et son épouse marie, dans une tranchée creusée le long de la route. La voiture est touchée par les tirs.

Mort de Camille Lardinois (Waremme)

Le 10 août 1944, le charriot de LARDINOIS Camille est mitraillé par un « Thunderbolt » sur la route de Faimes à Waremme. Il est tué sur le coup.

Le petit JAMMAERS Victor, âgé de 4 ans, qui l’accompagne, est blessé. Il est emmené à vélo à la clinique Notre-Dame par son père, JAMMAERS Joseph, par le passage à niveau de la râperie et la rue Joseph Wauters. Le docteur BOURMANNE Louis devra l’amputer de trois orteils.