En 1939, le chef de la police de Waremme est HARDY Camille. C’est un homme de haute taille, à la carrure impressionnante.
Lors de la Première Guerre Mondiale, il a refusé de travailler sous la férule de l’occupant allemand.
En 1939, le chef de la police de Waremme est HARDY Camille. C’est un homme de haute taille, à la carrure impressionnante.
Lors de la Première Guerre Mondiale, il a refusé de travailler sous la férule de l’occupant allemand.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, un récepteur radio ou une bicyclette coûtent environ 5.500 francs. Pour mémoire, le salaire mensuel d’un ouvrier varie de 800 à 900 francs !
Dans le courant de l’été 1940, SCHLUSMANS Joseph est démis de ses fonctions d’échevin de Waremme, par les autorités allemandes, au motif « d’abandon de responsabilités ». Dans ce cas, la loi prévoit que c’est le doyen d’âge du Conseil Communal qui doit occuper les fonctions laissées vacantes, en l’occurrence le catholique CLAES Désiré.
En 1944, l’autonomie communale de Waremme s’est effritée. Le conseil communal a été dissout par l’occupant allemand. Il ne reste, pour diriger la ville, que le bourgmestre JOACHIM Guillaume, assisté de deux échevins:
En 1941, les médecins de Waremme sont autorisés à circuler en voiture ou à moto. Ils peuvent conserver leur véhicule et ne pas le céder aux Allemands.
En 1941, JAVAUX Norbert est négociant en céréales à Waremme. Il est installé à la rue de Huy. Il peut conserver l’usage de son véhicule et ne pas le céder aux Allemands.
En 1941, MOES Edouard, industriel à Waremme, est autorisé à conserver sa luxueuse Chevrolet et à ne pas la céder aux occupants allemands, au motif que lui-même et son personnel de maîtrise doivent visiter les chantiers où les moteurs fabriqués par son entreprise sont en service.
En raison de la pénurie de carburant, il sera obligé d’équiper son véhicule d’un gazogène, monté sur une remorque tractée.
En 1940, au début du conflit, MARTINAUX Joseph, dit « Bisco », est travailleur agricole, journalier, chez le cultivateur de Waremme DOUCET Jules.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, en raison de la multiplication des actes de sabotage sur le territoire de Waremme, les Allemands décrètent que des hommes âgés de 18 à 50 ans doivent être réquisitionnés pour monter la garde, la nuit, afin de garantir la sécurité des installations ferroviaires.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, de nombreux actes de sabotage de matériel ferroviaire (voies, cabines de contrôle de trafic, châteaux d’eau pour les locomotives, …) sont perpétrés à Waremme par la Résistance.
Chaque sabotage se traduit par une amende à charge de la commune. Cette pénalité est parfois d’ordre financier, mais le plus souvent elle prend la forme de la fourniture de récepteurs de radio, de bicyclettes, … Ces objets sont fournis par les détaillants locaux, qui les refacturent ensuite à l’administration communale.