La Kommandantur de Waremme

En août 1944, la Kommandantur de Waremme n’est plus occupée que par une dizaine d’Allemands. (Ils étaient une trentaine en mai 1940).

La Kommandantur de Waremme

En mai 1940, une trentaine d’Allemands occupent la Kommandatur de Waremme. Elle est installée dans la caserne de gendarmerie de la ville.

Alfred Delrez, responsable du carburant (Waremme – Allemagne)

En novembre 1943, DELREZ Alfred est chargé par l’autorité occupante allemande de distribuer les bons de carburant à Waremme.

Son épouse est native d’Eupen et il parle couramment l’allemand. Il habite au n° 7 de l’avenue des Tilleuls et dispose d’un bureau à l’Hôtel de Ville.

Le retour des gendarmes (Waremme)

En juin ou juillet (?) 1940, lorsque le commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, l’adjudant MARECHAL, revient dans la ville, au terme de la « Campagne des dix-huit jours », il installe le bureau de la brigade au rez-de-chaussée de l’immeuble situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid. En effet, les locaux de la gendarmerie ont été réquisitionnés par la Kommandantur.

Madame Maréchal trouve refuge avenue Reine Astrid (Waremme)

Le 13 mai 1940, Madame MARECHAL Lucie, l’épouse du commandant de la brigade de gendarmerie de Waremme, expulsée de la caserne par les Allemands, s’installe avec sa fille Arlette, dans un des immeubles de la pâtissière DELVAUX Renée. Cet immeuble, situé au n° 10 de l’avenue Reine Astrid, est momentanément inoccupé.

Pour le déménagement, Madame MARECHAL est aidée par « VANAKE Djan » et sa charrette à bras.

Le maintien de l’ordre à Waremme

En septembre 1940, le maintien de l’ordre à Waremme est assuré, conjointement, par la feldgendarmerie et la gendarmerie belge. Cette situation est assez ambiguë.

Un aviateur anglais blessé (Waremme – Braives)

Le 12 mai 1940, le Hurricane de l’aviateur anglais, le sergent TOWNSEND Kenneth, est pris sous le feu de canons antiaériens allemands, au-dessus d’Omal. Un projectile atteint le réservoir principal. Le cockpit s’embrase. L’avion s’abat durement près du Carrefour Duchâteau à Braives. Gravement brûlé au visage et aux mains, le pilote souffre également de sérieuses blessures à la jambe, à la cheville et à la tête. Il reçoit les premiers soins dans un poste de secours installé à Lens-Saint-Remy. Ensuite, il sera successivement emmené à l’antenne médicale installée au Collège Saint-Louis, avenue Reine Astrid, à Waremme, à la Citadelle de Liège, à l’hôpital Saint-Laurent, dans des hôpitaux allemands et, enfin, dans un camp de prisonnier de guerre.

Des prisonniers à l’église (Waremme)

Le 13 mai 1940, une cohorte d’environ 300 prisonniers belges et français arrive sous bonne garde allemande sur la place de l’église Saint-Pierre de Waremme. Ils sont gardés par quelques sentinelles allemandes. Ils bénéficient d’un élan de générosité des Waremmiens, qui leur apportent boisson, nourriture et de quoi soigner leurs blessures.

Le soir venu, ils sont enfermés dans l’église.

Un dépliant pour financer une stèle (Waremme)

Début 1947, un dépliant cartonné est vendu à Waremme. Les bénéfices sont destinés à financer une stèle, qui sera érigée au cimetière, en mémoire des victimes civiles de la guerre.

Ce dépliant présente le projet de mémorial et les photos des victimes.

André Renard, Résistant (Liège – Seraing – Allemagne)

En 1942, le syndicaliste liégeois, RENARD André, malade, est libéré du camp de prisonniers où il est détenu en Allemagne.

De retour à Seraing, il encouragera d’abord la résistance civile qui consiste à freiner la production, à saboter l’outil, … Ensuite, il créera et commandera le réseau KJ3: ce sera le début de la résistance armée.