En 1198, l’abbé LANZO, chanoine de Saint-Paul à Liège, est nommé curé de Lamine. Il exercera cette fonction jusqu’en 1206.
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Les habitants de Hodeige veulent leur propre curé
En 1259, les habitants de Hodeige, ayant doté convenablement leur église, désirent vivement avoir au milieu d’eux un prêtre stationnaire qui leur consacrerait uniquement son ministère. A cet effet, ils adressent une requête à D’OTTIGNIES Robert, doyen de Saint-Paul à Liège, et à tout le Chapitre dont dépend la paroisse de Lamine.
Les fidèles de Hodeige appuient leur demande de raisons bien plausibles:
- D’abord, le village de Hodeige est à une telle distance de l’église de Lamine qu’ils ne peuvent la fréquenter qu’avec beaucoup de difficultés, surtout en hiver. La plupart du temps, ils arrivent trop tard aux offices.
- De là aussi d’autres inconvénients très graves; quelques fidèles sont morts, privés des sacrements, à cause du défaut d’un prêtre à Hodeige.
- Le prêtre qui, pour le temps, dessert l’église de Lamine, est tenu de célébrer la messe à Hodeige trois fois par semaine, outre les dimanches et les jours de fête. Bien plus, pendant le Carême et l’Avent, il doit s’acquitter tous les jours, ce qui ne peut se faire sans grande difficulté. Maintes fois, le curé de cet office de Lamine s’exempte de la célébration de ces messes, à laquelle il est cependant obligé.
- Les fidèles de Hodeige ont doté leur église avec leurs propres ressources. A cet effet, ils ont fourni neuf bonniers de terre arable et quatre muids d’épeautre mesure de Liège, de revenu annuel pour l’usage du prêtre qui desservirait cette église.
Le chapitre accueille favorablement la demande des habitants de Hodeige, mais ne voulant pas léser les droits acquis du curé de Lamine, comme c’est l’usage, il prescrit au curé et aux fidèles de Hodeige certaines obligations et certaines redevances envers l’église-mère et le curé de Lamine:
- Pour l’administration du baptême, de l’extrême-onction, les processions des rogations, ainsi que pour le synode de l’archidiacre et du doyen rural, la paroisse de Hodeige restera soumise à celle de Lamine. En signe de cette soumission, le curé de Hodeige paiera au curé de Lamine quatre deniers de Liège à la Noël, à Pâques et à la Pentecôte. Au jour de la dédicace de l’église-mère et à la solennité du Patron, ainsi qu’aux processions des rogations et au synode, le curé de Hodeige se rendra à l’église-mère avec ses paroissiens.
- Dans le cas où l’église-mère manquerait de ressources pour sa reconstruction ou autre nécessité, les paroissiens de Hodeige seront tenus de fournir leur contribution comme les paroissiens de Lamine.
- En compensation des offrandes que le curé de Lamine recevait de l’église de Hodeige, le curé de cette dernière (qui dorénavant percevra ces oblations) sera tenu de payer chaque année après la Noël, au curé de Lamine, une rente de 11 muids d’épeautre, et au marguillier 4 muids, et cela à perpétuité.
- Les oblations provenant d’anciens anniversaires fondés par les fidèles de Hodeige resteront au curé de Lamine, mais celles qui proviendront des anniversaires fondés à l’avenir appartiendront uniquement au curé de Hodeige.
Le Chapitre de Saint-Paul décrète, en outre, que l’église de Hodeige ne restera soumise à celle de Lamine qu’en ce qui est convenu ci-dessus et qu’elle sera à la collation du Chapitre Saint-Paul.
Le châtelain de Waremme, neutre
En 1297 (?), DE DAMMARTIN DE GEHAING (DE JENEFFE) Guillaume, châtelain de Waremme, est Sénéchal de la Principauté de Liège, sous le Prince-Evêque DE LA MARCK Adolphe.
Il reste neutre, à ce moment, dans la rivalité qui oppose les Awans aux Waroux, la considérant comme née de jalousies et de rancunes sans fondement.
Les Hutois ravagent la région de Waremme
En 1255, des bandes indisciplinées de Hutois, commandées par D’OUTREMEUSE Jean, en révolte contre le nouveau Prince-Evêque de Liège, DE GUELDRE Henri, se dispersent dans toute la Hesbaye et incendient, notamment, les châteaux de Waleffe et de Waremme. Waremme est pillée.
Révolte de Hutois
Vers 1253 (?), avec l’appui de l’ancien Prince-Evêque de Liège, DE DINANT Henri, le peuple de Huy se révolte contre le nouveau Prince Episcopal, DE GUELDRE Henri.
Bauduin de Jeneffe, châtelain de Waremme
En 1227, le Prince-Evêque de Liège, D’EPPES Jean, remercie DE WAROUX DE LEXHY DE GENEFFE (DE JENEFFE) Bauduin, dit « Le Vieux », pour la capture de D’ALTENA Frédéric, en lui donnant en fief la châtellenie de Waremme et le droit d’y percevoir la dîme..
Arrêt des hostilités en Hesbaye
En 1224, l’Empereur de Germanie FREDERIC II donne raison au Prince-Evêque de Liège DE PIERPONT Hugues dans ses droits sur le Comté de Moha (décision ratifiée par le Pape HONORE III), alors que le Duc DE BRABANT Henri, dit « Le Guerroyeur », revendique les droits sur ce Comté. Face au désaveu général, ce dernier renonce à ses revendications.
L’arrêt des hostilités va permettre à la ville de Waremme et à son châtelain de procéder au relèvement de toutes les ruines accumulées.
Guerre en Hesbaye
En 1213, dans le cadre de la « Guerre de succession du Comté de Moha », le Duc DE BRABANT Henri, dit « Le Guerroyeur » ou « Le Belliqueux », (partisan de l’ancien Empereur de Germanie OTHON, dit « Le Révolté »), qui a secrètement réuni ses troupes, se précipite en Hesbaye, terres de DE PIERPONT Hugues, adversaire de la cause de OTHON, et ravage la région.
Il incendie Tourinnes et Waleffe-Saint-Georges.
Arrivé devant Waremme, il met le feu à la ville et disperse les habitants. Il tente de forcer le château, mais celui-ci est bien gardé et résiste à ses efforts.
Les troupes du Comte DE LOOZ et du Prince-Evêque de Liège vont se regrouper et remporter la victoire sur celles du Duc DE BRABANT Henri, à Steppes.
La Seigneurie de Thys change de mains
En 1242, la Seigneurie de Thys est cédée à la famille DE THYS. Elle changera plusieurs fois de mains, par mariage, succession ou engagère.
La Seigneurie de Thys
Au début du 13ème siècle, la Seigneurie de Thys, qui relève de la cour féodale du Comté de Looz, appartient au puissant lignage DE LOWAIGE.