La campagne betteravière (Waremme)

En octobre 1983, la ville de Waremme édicte un règlement concernant la circulation des véhicules pendant la compagne betteravière, à la rue du Fond d’Or où est installée la Raffinerie Tirlemontoise.

Jusqu’au 20 décembre, la circulation est interdite rue du Fond d’Or, dans le sens Chaussée Romaine vers la Porte de Liège, sauf aux véhicules des riverains de la rue du Fond d’Or.

Pendant cette période, le dépassement des véhicules est interdit dans cette rue du Fond d’Or et la vitesse des véhicules, dont le poids en charge dépasse 5 tonnes, est limité à 20 km/h.

La chaussée romaine de Bavay à Cologne

C’est une voie romaine reliant Bavay, capitale des Nerviens (Bagacum Nervorum), à Cologne, capitale de la Germanie inférieure ‘Colonia Claudia Ara Agrippinensium), en passant par Tongres (Atuatuca Tungrorum). C’est aussi une des sept chaussées « BRUNEHAUT », rayonnant autour de Bavay. BRUNEHAUT était une reine des Francs, morte en 613. Elle a fait réparer les routes romaines de France et de Belgique qui, de son temps, étaient tombées en ruine faute d’entretien. A Cologne, elle est appelée « Via Agrippinensis » et plus récemment « Via Belgica », par les archéologues allemands.

Elle a été construite par les Romains dès le Ier siècle de notre ère. Elle traverse la commune de Waremme d’un bout à l’autre, sans passer cependant par la ville.

C’est par elle que passèrent les Chauques, vers l’an 179, quand ils envahirent le pays ; les Francs en 388 ; ATTILA en 451. CLOVIS l’utilisa en 496 pour aller à la rencontre des Allemands qu’il vainquit près de Zulpich. Le duc de Bourgogne JEAN SANS PEUR y passa en 1408, se dirigeant vers Montenaecken, où il remporta sur les Liégeois la fameuse bataille de ce nom.

Sa longueur est de 283 kilomètres.

GUICHARDIN au 15ème siècle, cité par LE BAS Philippe en 1845, évoque des restes qu’on pouvait voir dans la Gaule Belgique d’une voie romaine tracée de Paris à Tongres, qui était une « œuvre merveilleuse », miraculeuse en raison d’une partie du tracé fait de très grandes pierres.

Ce tronçon suit actuellement la procédure qui devrait le reconnaître au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, et sauver pour les générations à venir le plus grand, et l’un des plus anciens vestiges en Belgique, des premières civilisations en Europe.

Symbole d’union, cette voie remplit depuis l’Antiquité sa mission d’échanges et de communication.

Divers sondages archéologiques ont mis en évidence son architecture. L’assise de la route comporte deux ou plusieurs couches de matériaux locaux, disposés sur un sol nivelé ; les produits fins et compacts à la base sont recouverts d’une couche de pierre ou de pierrailles. Le revêtement est le plus souvent un empierrement bien tassé plutôt qu’un beau pavement. Les recharges sont plutôt rares. Le drainage est assuré par le profil bombé de l’ouvrage et parfois par un ou deux fossés.

Une attention toute particulière a été portée à son implantation. Des fossés latéraux, tracés à 20 mètres de l’axe central, lui-même marqué au sol par une rigole, délimitent l’emprise initiale du terrain public.

Entre Braives et Tongres, son tracé traverse les communes de Geer, de Waremme et d’Oreye.

L’Empereur Claude octroie le « Droit de Cité Romain » aux Gaulois (Rome)

l'empereur claude

l’empereur claude

En 48, l’Empereur romain donne aux Gaulois l’autorisation de siéger au Sénat et d’avoir leur mot à dire dans l’organisation de l’Etat.

Des Gaulois affranchis vont prendre la direction des services impériaux, véritables cabinets de l’Empereur. Seuls les druides demeurent empreints du particularisme gaulois et s’acharnent à poursuivre la lutte contre les Romains par tous les moyens possibles, y compris et même avant tout par la religion.

L’Empereur CLAUDE va les mettre hors la loi, supprimer leur caste et interdire les sacrifices humains. Si les Belges peuvent continuer à adorer leurs dieux celtiques, ils se mettent également à pratiquer le culte des dieux romains et orientaux amenés par les conquérants.

Par la suite, ils vont, petit à petit, adopter le christianisme. L’inhumation va aussi progressivement remplacer l’incinération.

L’urbanisation romaine

Les « vici » que mentionne CESAR tiennent sans doute plus souvent du hameau rural et de la petite communauté agraire que de la bourgade urbaine et les « oppida » paraissent avoir été dans nos régions plutôt refuges temporaires sur sites en hauteur qu’agglomérations permanentes. Les premières bourgades apparaissent à l’époque augustéenne, souvent en liaison avec le réseau routier mis en place par AGRIPPA. Mais les origines peuvent en être diverses : installations militaires, croisement routier ou confluent, développement d’un habitat indigène, amplification au départ d’une « statio », « mansio », « mutatio » ou « taberna » (différentes formes de relais routier), nécessité administrative ou économique.

A partir de CLAUDE, le développement urbain s’accentue et s’accompagne d’une romanisation plus marquée : constructions en dur, une certaine structuration de l’espace avec zones fonctionnelles, civile, religieuse, artisanale. Une petite cinquantaine de bourgades peuvent être dénombrées, dont la plupart doivent sans doute être considérées comme des « vici ». Seul Tongres, chef-lieu de cité, témoigne d’une organisation urbaine sur le modèle de l’urbs, avec enceinte et quadrillage. Le développement urbain maximum est atteint au 2ème siècle. Les destructions provoquées par les invasions des 3ème et 4ème siècles sont suivies de réoccupation partielle. Plusieurs bourgades se fortifient dans une surface réduite, comme Tongres.

Jean-Henri Hennin, Roy des archers (Waremme)

En 1843, HENNIN Jean-Henri est nommé « Roy » de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, pour avoir abattu l’oiseau attaché au sommet de la perche.

Napoléon Bonaparte entre dans Moscou (France – Russie)

BONAPARTE Napoléon

Le 14 septembre 1812, la Grande Armée de BONAPARTE Napoléon entre dans Moscou.

Le service militaire est rendu obligatoire en Gaule Belgique

Le 14 août 99, le service militaire est rendu obligatoire en Gaule Belgique. Il s’agit d’une mesure aussi impopulaire que la levée des impôts. Ces « miliciens » viennent servir Rome dans des troupes que l’on appelle « auxiliaires » et qui constituent habituellement le gros des cohortes d’infanterie et les ailes des corps de cavalerie.

Pour ces soldats, qui vont guerroyer une bonne partie de leur vie, le pouvoir romain sait souvent se montrer généreux. Outre les honneurs qui reviennent normalement à tout vétéran, ces soldats peuvent espérer accéder à la citoyenneté romaine, qui sera transmissible à leurs enfants. De plus, tout soldat à la retraite, lorsque ses états de service sont reconnus, reçoit de l’administration romaine un lot de terrains qu’il peut mettre en culture et peut-être transformer en un riche patrimoine pour ses descendants.

Les Gaulois ne peuvent plus planter de vignes

domitien

domitien

En 92, l’Empereur DOMITIEN interdit aux Gaulois de planter des vignes, pour éviter la concurrence aux viticulteurs italiens.

Inauguration du Colisée (Rome)

colisée de rome

colisée de rome

En 80, le « Colisée » est inauguré à Rome par l’empereur TITUS.

titus empereur

titus empereur

Destruction de Pompéi

pompéi

pompéi

Le 24 août 79, Pompéi est ensevellie par une éruption du volcan Vésuve. Des milliers de personnes perdent la vie.

vésuve

vésuve