Vers 460/461, selon la légende, le Duc de Thoringe et le Comte de Tongres, BOIDEN(T), reconstruisent les localités qui ont été détruites par les Huns, notamment:
- Bleret
- Kemexhe
- Oleye
- Pousset
- Waremme
- …
Vers 460/461, selon la légende, le Duc de Thoringe et le Comte de Tongres, BOIDEN(T), reconstruisent les localités qui ont été détruites par les Huns, notamment:
Vers le Vème siècle (?), Waremme est fondée dans le canton de Haspengauw (qui comprend un espace dénommé « Hesbaie »). Ce canton est gouverné par un duc.
(Les premiers documents conservés attestent de son existence au IXème siècle)
Vers l’an 400, la monarchie franque s’installe à Tongres.
A partir de 476, à la chute de l’Empire Romain, l’art de bâtir en pierre disparaît progressivement en Hesbaye. Les nouvelles constructions seront faites de bois et de torchis.
Vers 450, un four de potier est installé sur le territoire de ce qui deviendra Momalle.
Portrait de Clovis.
Fils du roi francs CHILDERIC, il succède à son père comme roi des Francs « Saliens » établis en Gaule du Nord. Il unifie sous son pouvoir les territoires de la Gaule, au détriment des autres peuples germaniques (Wisigoths, Thuringiens, Alamans, …). Son mariage avec la burgonde CLOTILDE favorise les relations entre les royaumes franc et burgonde. En matière religieuse, la conversion de CLOVIS au catholicisme, suivie de son baptême, a contribué à sceller l’unité franque contre les Wisigoths ariens et à renforcer la collaboration entre pouvoir « civil » et « religieux ». Il fait aussi codifier les lois et les coutumes des Francs Saliens (loi salique). A sa mort, le 27 novembre 511, il laisse un vaste royaume dont la gestion sera répartie entre ses 4 fils.
Vers 450, les Huns sont des pasteurs nomades, qui ne possèdent pas d’habitations permanentes. Ils proviennent des steppes d’Asie Centrale et se déplacent, perpétuellement à la recherche de pâturages et de points d’eau pour leurs troupeaux. Ils subsistent grâce à la chasse et à la cueillette. Ils sont vêtus d’habits de lin et de fourrures. Ce sont des guerriers redoutables, archers, montés sur des petits chevaux robustes. Leur stratégie consiste à ne pas livrer bataille sur un champ ouvert, mais à se déplacer sans cesse, attaquant sans relâche les armées ennemies, sur les flancs, par l’arrière, partout où on ne les attend pas. Ils opèrent des retraites inattendues. Ils opèrent un harcèlement permanent.
Les Huns sèment la terreur par leur sauvagerie. ATTILA se flatte que l’herbe ne repousse pas là où son cheval est passé. Il est surnommé « Le Fléau de Dieu ». Les Huns empruntent probablement la chaussée romaine.
Il sera arrêté par AETIUS, qui rassemblera une armée composée de Romains, de Francs, d’Alains et de Burgondes.
Pendant son long règne, CLOVIS étend sa domination sur une grande partie de la Gaule. L’évangélisation de la Hesbaye prend un nouvel essor après son baptême par SAINT-REMI, le 25 décembre 496. CLOVIS devient le protecteur de la foi catholique. Des catéchistes itinérants élèvent des oratoires en différents lieux de la Gaule : Neustrie, en Austrasie et, plus que probablement à Waremme. Ces oratoires, où des prêtres célèbrent la messe, sont souvent construits par les grands propriétaires dans leur domaine. Ils vont se multiplier et devenir peu à peu des églises paroissiales.
Pendant le règne de CLOVIS, la région passe aux mains de BOIDENT, premier Comte de Tongres et Marquis de Hesbaye. Il serait le fils du Duc D’ARDENNE Henri et d’AYLIS, la sœur de CLOVIS. BOIDENT décide de rebâtir les villes détruites par les Huns.
Après 486 la chute de l’Empire Romain, la Belgique passe donc sous la domination des Francs, qui s’installent durablement. Ils adoptent les usages des Gallo-Romains. Ils divisent le pays en différentes provinces ou « pagi ».
Le pagus hasbaniensis est le plus grand et s’étend bien au-delà de la limite de la Hesbaye actuelle. Ce vaste territoire est administré au nom du Roi par un fonctionnaire qui porte le titre de Comte. Cette région est peu peuplée. Au fil du temps, le pagus hasbaniensis se fractionne en différents comtés. L’un d’eux prend le nom de Haspinga, mais on ne sait au juste où il est situé (A-t-il Waremme pour capitale ? C’est ce que présument un certain nombre d’historiens).
On sait que la région d’Oreye à Hasselt fait partie du Comté de Looz ; que la zone méridionale de cette région fait partie des Comtés de Huy et de Moha ; que la zone occidentale de cette région (Landen, Hannut, Léau jusque Louvain) fait partie des Comtés de Louvain et de Brunengerunz ; que la zone orientale constitue en fait la Cité de Liège. Il ne reste donc plus que le centre de la Hesbaye pour y placer le Comté de Haspinga.
Les écoles gallo-romaines vont progressivement se désorganiser, à mesure que les Francs étendent leur domination sur la Gaule.