Cimetière mérovingien (Omal – Darion – Ligney)

En (?), les membres de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Hesbaye poursuivent les fouilles au lieu-dit « Saint-Marie-Vau », à la limite des territoires d’Omal, de Darion et de Ligney. Ils y  mettent également au jour un cimetière mérovingien de 113 tombes, du 6ème et 7ème siècle.

La majorité des tombes sont en terre libre, à très faible profondeur, avec traces de cercueil (reposant souvent sur une ou deux traverses). Cinq d’entre-elles présentent un dallage de plaques de schiste et de tuiles romaines couvrant entièrement le fond de la fosse

Dans les caveaux, le crâne et les os longs des défunts sont plus ou moins bien conservés.

Toutes les tombes contiennent un mobilier funéraire déposé dans le cercueil ou le caveau, à côté du défunt.

Parmi les armes retrouvées:

  • une francisque, redoutable arme de jet autant qu’arme à main
  • une lance
  • un scramasaxe, sabre très long à un seul tranchant très vif
  • un couteau
  • des haches
  • des pointes de flèches

Parmi les bijoux retrouvés:

  • des bracelets
  • des colliers
  • des fibules
  • des bagues
  • des boucles d’oreilles en argent
  • des objets de parure pour les femmes

Certaines tombes renferment aussi des céramiques, les restes d’un fourreau en cuir, des boutons-rivets en bronze gravé, …

La Basilique Sainte-Sophie (Constantinople)

empereur justinien

empereur justinien

Le 23 février 532, l’empereur JUSTINIEN ordonne la construction de la Basilique Sainte-Sophie, à Constantinople (qui deviendra plus tard Istanbul).

basilique sainte-sophie

basilique sainte-sophie

L’Archange Gabriel apparaît à Mahomet

En 610, l’Archange Gabriel apparaît à MAHOMET, endormi dans une grotte du Mont Hira, et lui révèle qu’il est l’apôtre de Dieu.

Consécration de Sainte-Sophie

Le 27 décembre 537, l’Empereur JUSTINIEN assiste à la consécration de la Basilique Saint-Sophie de Constantinople. Plus de 10.000 personnes ont été employées à sa construction. La coupole s’élève à 64 mètres de hauteur, soutenue par 4 arches reposant sur 4 énormes piliers mesurant chacun 99 m2 à la base.

empereur justinien

empereur justinien

Saint-Benoit rédige sa « Règle »

saint-benoit

saint-benoit

En 529, SAINT-BENOIT rédige sa « Règle », l’ensemble des instructions destinées aux communautés de moines. Il fixe le temps imparti à la prière et au travail. Il insiste sur l’obéissance et la nécessité d’étudier.

Cette règle va poser les bases de la vie monacale dans le monde chrétien tout entier.

L’enseignement à l’époque des Mérovingiens

Les écoles gallo-romaines se sont progressivement désorganisées, à mesure que les Francs ont étendu leur domination sur la Gaule. L’Evêque DE TOURS Grégoire (538 – 594) prend la mesure du recul de l’instruction. Il écrit que la pratique des belles lettres décline, voir disparaît des villes de la Gaule. Il ne subsiste bientôt plus qu’un nombre restreint d’érudits, souvent des clercs, qui sont capables de lire et d’écrire. La religion chrétienne à l’institution monastique. Des groupes d’hommes vivent isolés de la société, en appliquant des règles de vie stricte. Leur rôle est directement lié à l’étude et à la transcription des récits bibliques. Les monastères vont maintenir en occident des foyers de connaissances et d’enseignement.

Initialement, les écoles monastiques ne forment que des oblats (des enfants qui se destinent à être moines). Par la suite, des enfants « du siècle » vivant dans la société, futurs clercs, mais aussi laïcs, seront acceptés dans les abbayes pour y recevoir une instruction. Néanmoins, une véritable formation n’est toujours donnée qu’aux oblats. Mêmes les clercs ne reçoivent qu’une instruction limitée aux besoins nécessaires à l’accomplissement de leur mission.

Les Mérovingiens

L’Etat est considéré comme un patrimoine par les rois, qui divisent les territoires au gré des successions. Les grands familiers jouent un rôle de conseillers du roi. Le maire du palais remplit une fonction de premier plan : il est responsable de l’ordre intérieur. Dans le courant du 6ème siècle, le maire du palais devient le chef de l’aristocratie. Il détient le réel pouvoir. Le Comte représente le roi localement. Il est à la tête d’une petite circonscription : le pagus. Il est le relais du souverain en matières militaire, fiscale, administrative et judiciaire. L’espace wallon était couvert par plusieurs pagi. La société mérovingienne est constituée d’hommes libres à la tête desquels on trouve l’aristocratie foncière. Les grands propriétaires accèdent aux fonctions les plus importantes (maire du palais, comtes, évêques, …). Le reste de la population libre est constitué essentiellement d’agriculteurs, attachés héréditairement à une parcelle du domaine de leur maître. Ces hommes, qui en réalité ne sont qu’à demi libres (ils ne peuvent quitter le domaine sans l’autorisation du propriétaire), exploitent leur lopin de terre pour leur propre compte, moyennant certaines redevances et corvées dues au maître. Les esclaves sont monnaie courante chez les Francs (ennemis vaincus, coupables qui ne peuvent payer l’amende infligée, …). Ils sont traités comme des objets et sont utilisés principalement pour le travail de la terre.

Dans la région de la future Waremme, les Francs récupèrent et défrichent les vastes domaines que les Gallo-Romains ont abandonnés à la suite des invasions, entre le IIIème et le Vème siècle.. Les exploitations s’installent au bord des points d’eau, contrairement aux Romains qui se fixaient le long des voies de communication.

L’artisanat est marqué principalement par la prédominance de la métallurgie. Pratiqué partout, le travail du fer prospère, capable de fournir des produits aussi divers que des épées en fer, des pointes de lance, des objets damassés, toute une gamme d’ustensiles en bronze ou en laiton, ou encore de remarquables bijoux façonnés à l’aide de la technique minutieuse du cloisonné.

Ils enterrent leurs défunts dans des cimetières à rangées. Les dépouilles sont entourées de leurs parures, de leurs armes et parfois d’un mobilier additionnel, tel des récipients en terre cuite. On a retrouvé un de leurs cimetières, datant du 6ème ou 7ème siècle à Braives.