En 1944, SNYERS Georges habite rue de Sélys-Longchamps à Waremme, à proximité du passage à niveau.
Archives de catégorie : Chemin de Fer
Hubert Marchal, chef-piocheur (Waremme – Celles)
En 1944, MARCHAL Hubert, de Celles, est chef-piocheur à la gare de Waremme.
François Vansoel, machiniste (Waremme – Tirlemont – Anderlecht)
Le 4 décembre 1893, VANSOEL François-Arthur voit le jour à Tirlemont. Il sera machiniste aux chemins de fer. Il habitera Anderlecht. Il perdra la vie dans le déraillement du train « MITROPA » à Waremme, en août 1944.
François Joannesse, garde-barrière (Corswarem)
En 1944, JOANNESSE François est garde-barrière au passage à niveau de la route de campagne qui relie Pousset à Limont. Il habite à Corswarem.
Charles Vanhoren, machiniste (Waremme)
Le 1er septembre 1944, le machiniste VANHOREN Charles, blessé lors du déraillement du train « MITROPA », en gare de Waremme, est emmené à la Clinique Notre-Dame. Il devra subir une opération chirurgicale. Il restera hospitalisé jusqu’au 9 septembre 1944.
La famille Schepers (Waremme)
En 1944, SCHEPERS Nestor et sa famille habitent au n° 6 de la rue des Champs à Waremme. Cette rue court le long de la voie ferrée.
Victor Mathéi (Waremme)
En 1944, MATHEI Victor est le chef du Service des Colis à la gare de Waremme.
Nestor Meureau, garde-salle (Waremme)
En 1944, MEUREAU Nestor est le garde-salle de la gare de Waremme. C’est lui qui ouvre les portes de la salle d’attente, pour permettre aux voyageurs de sortir sur le quai. Il habite au n° 52 de l’avenue Emile Vandervelde.
Un projet de sabotage avorté (Waremme)
Le 30 août 1944, suite à l’échec du bombardement du 28 août 1944, qui visait à interrompre la circulation des trains entre Bruxelles et Liège, des membres du Font de l’Indépendance (F.I.) décide de couper cette ligne en provoquant le déraillement d’un convoi. Ces Résistants sont DERYDT Alfred et GAUNE François.
Ils portent leur choix sur le « MITROPA » (contraction de « mittel » et de « europa ». C’est un train international qui traverse l’Europe Centrale). Ce convoi transporte presque exclusivement des militaires allemands et des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht.
Ils ont décidés de déboulonner les tire-fonds qui immobilisent les rails, à un endroit situé entre le passage à niveau de la râperie et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36. Pour éviter d’être surpris, les deux saboteurs demandent à LOYAERTS Frans de faire le guet. Sa maison est exactement en face de la ligne.
Vers 21h30, après la tombée de la nuit, les deux Résistants passent par la cour de LOYAERTS Frans et s’avancent vers les voies. Ils enlèvent une dizaine de tire-fonds avec une clé à molette, ils démontent des éclisses et essayent de désaligner les rails. Le décalage n’est pas très important, mais ils ne peuvent s’attarder, sous peine de se faire remarquer.
Vers 23h30, le train approche, arrive à l’endroit où les voies ont été sabotées et … passe sans problème.
Les saboteurs ne comprennent pas. Ils doivent maintenant remettre les voies en état, pour ne pas qu’un autre convoi, chargé de civils belges, déraille.
Une sixième explosion (Waremme – Grand-Axhe)
Le 28 août 1944, à 18h19, un aviateur décroche manuellement une bombe qu’il voulait larguer sur la gare de Waremme, mais qui est restée accrochée à l’avion par un crochet récalcitrant. Elle se détache à hauteur de la Ferme « Rigo » et aboutit dans la cour de la Maison « GASPARD », à quelques dizaines de mètres de l’Eglise de Grand-Axhe. La maison se soulève et retombe comme un château de cartes. BALTAZAR Eugénie décède sur le chemin de la clinique.