Vers 1910 (?), un surnommé « Bamboche » transporte les bagages des voyageurs, qui se rendent ou reviennent de la gare de Waremme, au moyen d’une brouette.
Il porte une casquette à visière élimée. Il s’exprime d’une voix puissante et « grassayante ». Il est solide, halé et barbu. Il a domestiqué une oie blanche qui le suit à quelques pas.
Le 12 septembre 1920, MARTINAUX Joseph voit le jour à Waremme. Il y perdra la vie dans un accident de chemin de fer en 1941.
Le 26 mars 1948, les autorités communales de Remicourt dressent leur plan quinquennal de travaux:
En 1940, GERARD Charles « entretient » (sabote ?) les wagons de marchandises stationnés sur la voie de garage de la gare de Remicourt.
En 1928, les entreprises « LAURENT » de Remicourt construisent la « Nouvelle Percée » qui relie l’église du village à la gare.
Le 21 juin 1926, après un accord de la famille MELOTTE, un crèche est créée à Remicourt. Elle se situe près de la gare. Elle a pu voir le jour grâce au legs de MELOTTE Jules.
Le 29 août 1959, le conseil communal de Remicourt autorise:
à organiser une fancy-fair, le 6 septembre prochain, à la gare du village.
En (?), le CPAS de Remicourt rachète l’ancienne gare du village et la réaffecte en centre d’accueil pour candidats réfugiés politiques. L’ancienne salle d’attente est aménagée en magasin de vêtements de seconde main, sous l’enseigne « Chiffons d’Elles », dépendant des CPAS de Crisnée, Fexhe-le-Haut-Clocher, Oreye et Remicourt.
Le 18 juillet 2000, la salle d’attente de la gare de Remicourt est fermée. La gare devient un simple point d’arrêt ne délivrant plus de titre de transport.
En 1945, la gare de Remicourt connaît une activité intense et soutenue. Des trains de munitions, de matériel militaire et d’équipements variés arrivent journellement. De lourds camions, conduits par des soldats américains (fréquemment de couleur), sillonnent les rues du village.