Le Prince-Evêque devient suzerain de Hemricourt

En août 1287, un accord est conclu entre le Seigneur DE HEMRICOURT Guillaume et le Prince-Evêque de Liège, Jean. Aux termes de cet accord, le Seigneur de Hemricourt (Remicourt) devient le vassal du Prince-Evêque, moyennant une rente annuelle de 200 muids d’épeautre. Cette inféodation constitue un épisode de la rivalité opposant le Prince-Evêque au Duc DE BRABANT.

Jusque-là, les Seigneurs de Hemricourt n’avaient pas de suzerain ou de supérieur féodal. A partir de ce moment, le Seigneur de Hemricourt renonce à son indépendance, en échange d’une rente annuelle.

Une rente de 200 muids représente une grosse somme. Elle se justifie par le fait que la Principauté de Liège est menacées par les Ducs de Brabant, qui désirent étendre leurs territoires vers l’Est. Cette poussée va entraîner la bataille de Woeringen et l’annexion du Limbourg. Pour résister à cette pression, le Prince-Evêque doit pouvoir compter sur l’appui militaire des Seigneurs se trouvant dans la partie de la Principauté, convoitée par les Brabançons.

La Seigneurie devenant fief, son statut juridique change. Elle ne pourra notamment plus être transmise, par succession, par vente, …, que moyennant des formalités juridiques (relief, transport, …) qui relèvent de la compétence de la Cour féodale du Prince-Evêque.

Action en justice du maçon Kinet (Remicourt)

En mai 1833, le maître maçon KINET intente une action en justice contre le bourgmestre et les assesseurs de Remicourt, aux fins d’obtenir le paiement d’une somme de 227,28 florins, qui lui reste due sur les travaux de reconstruction du presbytère du village.

La « Concordia Amicabilis » (Malmedy – Liège – Lantremange)

Le 12 mars 1300, une convention amiable, appelée « Concordia Amicabilis », est signée entre l’Abbé de Malmedy et le Prince-Evêque de Liège, à propos du village de Lantremange.

Malmedy y abandonne le droit seigneurial de nomination de la Cour de Justice. L’avoué y est devenu héréditaire. Il percevra les amendes. Il sera soumis au Prince-Evêque de Liège et à sa Cour féodale. Progressivement, les avoués de Lantremange vont prendre le titre de « Seigneur de Lantremange ».

Jean-Gisbert Boux, Mayeur (Lantremange)

Le 11 juillet 1792, le Seigneur de Lantremange, DETHIER Nicolas-Toussaint, nomme BOUX Jean-Gisbert Mayeur de Lantremange. Il exerçait le fonction de greffier « ad interim » depuis quelques années.

Il s’agit du dernier acte seigneurial à Lantremange.

Nicolas-Toussaint Dethier intronisé (Lantremange)

Le 9 juillet 1787, lors de sa cérémonie d’intronisation, le nouveau Seigneur de Lantremange, DETHIER Nicolas-Toussaint, confirme BRABANT Jean-François dans sa charge de Mayeur du lieu.

Succession enregistrée (Lantremange)

Le 1er juillet 1787, la Cour de Justice de Lantremange enregistre le titre successoral de DETHIER François-Arnold transmettant le titre de Seigneur de Lantremange à son frère DETHIER Nicolas-Toussaint.

Guillaume Macar démissionne (Lantremange)

Le 27 janvier 1776, MACAR Guillaume démissionne de sa fonction d’échevin de Lantremange, en raison de son grand âge, au profit de son fils, MACAR Mathieu, meunier à Lantremange.

Léonard Houssa, Mayeur (Oleye – Lantremange)

Le 2 mai 1729, le mayeur d’Oleye, HOUSSA Léonard, fait appel à la Justice de Liège, d’une décision de la Cour de Justice de Lantremange, dans le cadre d’un litige qui l’oppose à la Communauté de Lantremange.

La Cour de Justice de Lantremange

En 1770, la Cour de Justice de Lantremange est composée de:

  • BRABANT Jean-François, mayeur
  • MOORS Léonard-Joseph, greffier
  • MACAR Guillaume, échevin
  • FERETTE Mathieu, échevin
  • LEJEUNE Gilles, échevin
  • PIRSON Jean-Pierre, échevin
  • BOUX Guillaume, échevin

Léonard de Streel, conseiller (Liège)

En 1770, le chevalier DE STREEL Léonard est la la tête du Conseil Privé du Prince-Evêque de Liège.