Raës de Hemricourt à Lantremange (Oleye)

Le 6 avril 1385, le chevalier DE HEMRICOURT Raës, dit « de Lamine », se présente devant la cour de justice de Lantremange à propos de terres de ce village qui lui seraient redevables de la dîme. Il est Seigneur d’Oleye.

Les délégués de Waremme à Anvers

Le 7 juillet 1872, les délégués de la Société Libérale de Waremme à la Fête Electorale, qui se déroule à Anvers, sont:

  • BOUX, juge de paix
  • Le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond
  • LEJEUNE Pierre-Gilles-Joseph-Jules, bourgmestre de Waremme
  • MASSART Oscar, conseiller provincial
  • MOMMENS, fabricant

Le « Concordia Amicabilis » (Lantremange – Malmedy – Hemricourt)

Le 12 mars 1300, un accord, le « Concordia Amicabilis », est conclu entre les héritiers et exécuteurs testamentaires de feu le chevalier Guillaume, sire DE HEMRICOURT, d’une part, et le monastère de Malmédy, d’autre part, touchant la seigneurie et l’avouerie de Lantremange.

Cet acte ne crée pas une nouvelle Seigneurie de Lantremange en faveur des successeurs de DE HEMRICOURT Guillaume, dit « Malclerc ». Elle laisse l’avoué dans son état juridique antérieur, en lui attribuant une succession héréditaire, ainsi que le pouvoir de nommer la Cour de Justice. Les membres de cette Cour de Justice doivent prêter serment devant l’abbé de Malmedy, lors de leur entrée en fonction.

L’abbaye de Stavelot-Malmedy ne jouit pas du droit de choisir elle-même l’avoué de Lantremange ou de le remercier.

(Note: On ignore qui a nommé le premier DE HEMRICOURT à la fonction d’avoué local de Lantremange.)

La Justice de Paix (Waremme)

En janvier 1940, la Justice de Paix de Waremme est composée de:

  • MISOTTEN (MESSOTTEN ?) Paul, Juge de Paix (il a remplacé JACQUES-HOUSSA Lucien)
  • JEUNEHOMME Gaston, greffier
  • GEORIS Ernest, commis-greffier
  • HARDY Camille. Il représente le Ministère Public lorsque la Justice de Paix statue en matière de Police

Rémunération de l’avoué (Waremme)

Au 11ème siècle, l’avoué de Waremme reçoit le tiers des amendes pour coups avec ou sans blessures, ainsi que le tiers de celles infligées aux larrons (voleurs) arrêtés.

Les Plaids Généraux au 11ème siècle (Waremme)

Au 11ème siècle, les habitants de Waremme se rassemblent 3 fois par an en assemblée générale: les Plaids Généraux.

Lors de ces réunions, on règle les affaires communales, on juge les contraventions légères et on répare les torts et les injustices. Le Mayeur, chef de la Cour de Justice, préside ces Plaids Généraux.

L’avoué au 11ème siècle (Waremme – Liège)

Au 11ème siècle, un avoué est un seigneur auquel une institution religieuse (cathédrale, collégiale, abbaye, …) ou un propriétaire de grands domaines, confie la défense de ces domaines.

Son devoir est de protéger les personnes contre tout acte de violence et les biens contre toute usurpation. Il peut ainsi repousser la force par la force, car l’action des Cours de Justice ne suffit pas pour assurer la sécurité des individus et la conservation des propriétés.

Les candidats juge de paix suppléant (Waremme – Viemme – Lens-sur-Geer – Limont)

En 1793 (An II), les candidats juge de paix suppléant à Waremme sont:

  • BOUX B., à Waremme
  • DERY Antoine, maire, à Lens-sur-Geer
  • FRERARD Guillaume, négociant, à Viemme
  • ROSILIER J. F., ex-notaire, à Limont

Le tonnelier récupère sa prairie (Waremme – Grand-Axhe)

En 1588, Rennechon LE TONNELIER récupère sa prairie, située au lieu-dit « Trochéa » à Grand-Axhe, car les frères DU BOSQUET Louis et DU BOSQUET François ne lui en ont toujours pas payé la location.

Ils sont absents à la proclamation de la décision de la Cour de Justice de Grand-Axhe au Perron de Waremme, et « sont bannis aux quatre coins du pays cent ans et un jour ».

Revendication d’un terrain à Grand-Axhe

Le 19 février 1588, Rennechon LE TONNELIER intente une action, devant les Echevins de Liège, contre Louis DU BOSQUET et François DU BOSQUET. Ils sont sommés de se présenter dans la quinzaine devant la Cour de Justice de Grand-Axhe.

Rennechon LE TONNELIER fait instruire une action en récupération de bien contre les deux frères DU BOSQUET car, après plusieurs citations, ces derniers ne lui ont toujours pas payé la location de 7 verges grandes (environ 30 ares) de prairie, au lieu-dit « Trochéa », près du Geer.