Le 20 avril 1761, le Seigneur de Lantremange, DETHIER François-Arnold, organise les Plaids Généraux à Lantremange.
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Plaids Généraux (Lantremange)
Le 2 octobre 1679, le Seigneur de Lantremange, le Baron DE SCHOONHOVEN Philippe-Robert, y organise les Plaids Généraux.
Un nouveau greffier à Lantremange
Le 5 octobre 1677, à l’occasion des Plaids Généraux de Lantremange, DE SAINT-FONTAINE Anne-Charlotte, dite « Madame de Lantremange », nomme JOSSART Mathieu nouveau greffier.
Plaids Généraux (Lantremange)
Le 7 janvier 1670, les Plaids Généraux se tiennent à Lantremange. Le greffier est BOUX Gilbert.
Plaids généraux (Lantremange)
Le 11 avril 1668, le Seigneur DE SCHOONHOVEN Jean fait tenir les Plaids Généraux à Lantremange.
Les Plaids Généraux
Au 16ème siècle, le Plaid général est un tribunal itinérant. En dehors des convocations extraordinaires, il tient ses assises trois fois l’an, dans chaque village ou pour un groupe de villages. Tous les habitants (en tout cas les chefs de famille) sont tenus d’y assister. On n’y traite pas seulement des matières judiciaires, mais on y communique aussi les édits seigneuriaux, on y enregistre les actes notariaux, les contrats. Les Plaids se tiennent généralement en hiver (aux alentours de la Fête des Rois – le 6 janvier), au printemps (le lundi de Pâques ou le dimanche d’après) et en automne (à la Saint-Lambert ou à la Saint-Remy – le 1er octobre).
Les peines prononcées consistent le plus souvent en amendes, dont le montant est partagé entre le Tribunal, le Seigneur et le délateur … Selon les cas, elles s’accompagnent d’une indemnisation de la partie lésée. Au 16ème siècle, le pèlerinage judiciaire a encore la cote auprès des tribunaux de Hesbaye. Selon la gravité du délit, il dirige le coupable vers Saint-Jacques de Compostelle, Rocamadour, Notre-Dame de Vendôme, Saint-Josse en Bar, Aix-la-Chapelle, Notre-Dame de Hal, Notre-Dame de Walcourt, Notre-Dame de Tongres, …, à moins que le coupable ne préfère racheter sa peine selon un tarif équivalent à l’importance du voyage. A la fin du siècle, le pèlerinage judiciaire tombe définitivement en désuétude.
En dehors des Plaids, les décisions importantes de la cour de justice, les édits de police ou les ordonnances du Prince sont lues en Chaire de Vérité par le Curé (trois dimanches de suite pour les plus importants) et placardées sur la porte de l’église ou autre endroit convenu (perron, …).