Leburton s’exprime sur le « rapport Blumenthal » (Waremme – Belgique – Congo)

Le 24 novembre 1982, LEBURTON Edmond s’exprime sur le « rapport Blumenthal ».

A la question: « Quelle est votre attitude face aux allégations reprises dans le rapport Blumenthal ?

Je n’ai pas varié depuis le début, à savoir que j’oppose un démenti formel aux allégations contenues dans ce rapport. Je mets en cause sa probité intellectuelle.

Aux questions: « Quelles étaient vos relations avec le président MOBUTU alors que vous étiez Premier ministre ? Que sont devenues ces relations ?

C’est très simple, les mêmes que tout chef de gouvernement. Il n’y a pas une exception depuis lors et, auparavant, c’est en raison de ce qu’était le statut du Zaïre et du Congo belge. Tous ceux qui ont eu des responsabilités dans la vie de l’Etat ont eu des rapports avec le gouvernement de ce qui est devenu la République du Zaïre. Mon problème comme Premier ministre était très simple, c’était d’entretenir des relations normales avec ce pays qui était naguère colonisé et qui est devenu indépendant. Dans le respect de l’indépendance, j’ai eu, bien entendu, des relations avec les responsables du gouvernement.

Pour citer un exemple dont on ne parle pas: lorsque j’étais Premier ministre en 1973, j’ai négocié une commande particulièrement importante pour le barrage d’Inga. Des millions d’heures de travail pour les ACEC de Charleroi  étaient en jeu. J’ai essayé d’obtenir et obtenu du président MOBUTU, que le marché soit confié aux ACEC, plutôt qu’à une entreprise étrangère. Avec le Premier ministre de l’époque, CARL I BOND N’Gusa, j’ai été reçu par une délégation des ACEC, pour me remercier de ce que j’avais fait. En dehors de cela, je conteste avoir reçu quoi que ce soit, parce que c’est indigne de ma personnalité. Je suis heureux d’avoir pu contribuer à la réalisation d’une opération importante pour les ACEC et pour l’économie wallonne.

A la question: « Vous êtes intervenu auprès du président MOBUTU pour obtenir la grâce de Monsieur CARL I BOND N’Gusa alors que celui-ci était condamné à mort. A quel titre êtes-vous intervenu ? Quelles étaient vos relations avec Monsieur CARL I BOND ?

C’est vrai, je suis intervenu, non pas une fois mais deux, en faveur de CARL I BOND N’Gusa, qui a été Premier ministre, afin qu’il ne soit pas exécuté. Le président MOBUTU disait qu’il avait été victime de la trahison de son Premier ministre. Je connais bien CARL I BOND N’Gusa. J’ai estimé qu’exécuter un Premier ministre était un acte grave. J’ai plaidé son cas, avec d’autres, et nous avons obtenu la clémence du président MOBUTU. CARL I BOND N’Gusa a été gracié et est redevenu Premier ministre de MOBUTU.

Je n’ai jamais rien demandé, pas même un centime ! Je n’ai jamais spéculé pour quoi que ce soit dans les affaires de Waremme ou d’ailleurs. Je m’insurge contre de telles affirmations.

Mais ce qui est plus grave, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir comploté contre un certain nombre de personnalités parce que lui-même a été de mèche avec CARL I BOND N’Gusa, pour des raisons qu’il ne m’intéresse pas de connaître. Mais il y a deux ou trois ans de cela, lorsque CARL I BOND N’Gusa était encore « persona grata », il a reçu MARTENS Wilfried à Kinshasa, en néerlandais, ce qui était assez exceptionnel de la part d’un zaïrois. De là sont nées des relations particulières. CARL I BOND a tenu à MARTENS des propos d’une telle bonne volonté que ce dernier s’est laissé séduire et a déclaré, un peu plus tard, « J’aime ce pays, j’aime ce peuple, j’aime ses dirigeants ».

Lorsque CARL I BOND a rompu avec le régime MOBUTU, il est venu en Belgique et a rencontré MARTENS. Ensemble, ils ont manigancé contre MOBUTU et ont demandé à BLUMENTHAL de faire un rapport dont une annexe comportait des accusations non fondées, irresponsables, ignobles, contre un certain nombre de personnalités, dont moi-même, en vue de discréditer MOBUTU. Il y a une évidente complicité entre MARTENS et CARL I BOND. D’autre part, j’accuse MARTENS Wilfried d’avoir utilisé scandaleusement ce rapport pour réaliser une bonne opération électorale.

Il y a actuellement plusieurs actions judiciaires en cours.

Poursuites contre Jean-Henri Christiani (Waremme – Liège)

Le 29 septembre 1776, l »huiiser LEGROS Antoine remet à CHRISTIANI Jean-Henri copie de la requête adressée à son encontre, au Prince-Evêque de Liège, par le bourgmestre de Waremme MONJOIE Joseph.

Waremme dépose plainte contre « Ernst & Young » pour injures envers Jacques Chabot

Le 26 novembre 2001, le conseil communal de Waremme décide, à l’unanimité, d’intenter une action en justice contre la société Ernst & Young, pour propos calomnieux et injurieux envers le bourgmestre, CHABOT Jacques, dans le cadre de la procédure de nomination du chef de la Zone de Police.

Plainte contre le Centre de dialyse de Waremme

Le 8 septembre 2000, l’ASBL « Erreurs Médicales » annonce avoir cité en référé, devant le Tribunal Correctionnel de Liège, le Centre Hospitalier du Bois de l’Abbaye et de Hesbaye, car des prélèvements réalisés dans les centres de dialyse de Seraing et de Waremme, ont permis de déceler une présence abondante de pseudomonas, germes dangereux. L’hôpital annonce qu’il a l’intention d’intenter un procès, à cette ASBL, pour calomnies.

Waremme dépose plainte contre KPN Orange pour une antenne GSM

Le 8 octobre 1999, le collège des bourgmestre et échevins de Waremme décide d’intenter une action en justice contre KPN Orange pour avoir érigé une antenne Gsm de 40 mètres de haut à Lantremange, sans disposer du permis de bâtir requis. L’opérateur hollandais se retranche derrière une convention conclue avec le gouvernement de la Région Wallonne, qui instaurerait une dérogation pour les antennes provisoires, installées à titre expérimental.

D’importantes réunions se tiennent à Waremme

En 1376, Waremme est le siège de conférences entre les délégués liégeois et ceux du Duc DE BRABANT Wenceslas, notamment à propos d’un litige créé par les injures faites à un habitant de Saint-Trond.