Le 19 mars 1944, LEMONNIER Marie-Jeanne de Pousset, détenue depuis une quinzaine de jours par les Résistants du Groupe « Zoro », est condamnée à mort par un tribunal clandestin, pour avoir dénoncé « Mari-Lou » et ses hommes qui tenaient une réunion au n° 2 de la rue Sur-la-Fontaine, à Liège. La sentence est exécutée à Crisnée, vers 23 heures. Elle est abattue d’une balle dans la nuque.
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Naissance de Marcel Thomas (Bettincourt – Liège)
Le 10 décembre 1926, THOMAS Marcel voit le jour à Bettincourt. Il épousera DODION Elise. Il habitera à Waremme.
Il sera notamment président du Tribunal du Travail de Liège et conseiller à la Cour du Travail de Liège.
Mort de Marcel Thomas (Waremme)
Le 5 juin 2016, THOMAS Marcel, de Waremme, y décède à l’âge de 89 ans. Il était veuf de DODION Elise. Il était natif de Waremme. Il sera inhumé dans le caveau familial au cimetière de Bettincourt (?).
Il a été président du Tribunal du Travail de Liège et conseiller à la Cour du Travail de Liège. Il a été administrateur général adjoint de l’Office National des Pensions pour travailleurs salariés. Il a été vice-président du Conseil d’Enquête Economique pour étrangers. Il a été membre du « PROBUS Hesbaye ». Il était titulaire de nombreuses distinctions honorifiques.
Mariage de Roger Van Cutsem et de Elvire Roberti (Waremme)
Le 14 juin 1921, VAN CUTSEM Roger et ROBERTI Elvire se marient en l’église Saint-Pierre de Waremme.
Le père du marié est VAN CUTSEM Paul et son grand-père VAN CUTSEM (?), président du tribunal de 1ère instance d’Anvers.
Le père de la mariée est ROBERTI Auguste et son grand-père PERCY Séverin.
VAN CUTSEM Roger a été volontaire de guerre.
Michel Jadoul, condamné (Berloz)
En décembre 2003, le bourgmestre de Berloz, JADOUL Michel, âgé de 66 ans, agriculteur, est condamné par le Tribunal Correctionnel de Liège, pour avoir employé de la main d’oeuvre « au noir », des travailleurs indiens, non déclarés.
Louis Lemoine, greffier (Liège)
En janvier 1940, LEMOINE Louis est le greffier en chef du Tribunal de Première Instance à Liège.
Les peines de Daniel François et d’Alain Michelet sont définitives (Waremme)
Le 9 décembre 2015, la Cour de Cassation rejette les pourvois introduits par le Chef de la Zone de Police de Hesbaye, FRANCOIS Daniel, et par son adjoint, MICHELET Alain, contre la condamnation qu’ils ont encourue dans le cadre de l’affaire de suicide de leur subordonnée, la policière KOCH Sandra.
RAPPEL DES FAITS
Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.
Le Tribunal Correctionnel de Liège, statuant en première instance, a condamné FRANCOIS Daniel à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.
Ce jugement a été confirmé par la Cour d’appel de Liège, qui a ajouté que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges ont précisé que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats ont considéré que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.
Si la peine de prison avec sursis a été maintenue par la Cour d’Appel, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes a amené la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.
Cette sanction est maintenant définitive.
MAIS DANIEL FRANCOIS N’EN A PAS TERMINE
Entre l’arrêt de la Cour d’Appel et la décision de la Cour de Cassation, MICHELET Alain a pris sa retraite, échappant ainsi aux sanctions administratives qui n’auraient pas manqué de s’abattre sur lui, à l’issue du rejet du pourvoi par la Cour de Cassation. Par contre, FRANCOIS Daniel (plus jeune), en arrêt maladie, depuis la condamnation en première instance (!), est dans l’attente des sanctions qui devraient découler de la procédure disciplinaire lancée contre lui par le Ministre de l’Intérieur (procédure gelée dans l’attente de la décision de la Cour de Cassation).
Les sanctions possibles sont (de la plus légère à la plus lourde):
- l’avertissement,
- le blâme,
- la retenue de traitement,
- la suspension par mesure disciplinaire (de maximum trois mois),
- la rétrogradation dans l’échelle de traitement,
- la démission d’office,
- la révocation (celle-ci fait perdre à l’intéressé sa qualité de membre du personnel, entraînant de lourdes conséquences au niveau de la pension).
Action en justice du maçon Kinet (Remicourt)
En mai 1833, le maître maçon KINET intente une action en justice contre le bourgmestre et les assesseurs de Remicourt, aux fins d’obtenir le paiement d’une somme de 227,28 florins, qui lui reste due sur les travaux de reconstruction du presbytère du village.
Le litige de Mathieu Macar (Lantremange – Liège)
En avril 1749, MACAR Mathieu est en conflit avec le chanoine de Saint-Denis à Liège, au sujet de deux bonniers de terre, situés au « Trou du Pist » à Lantremange.
Le tailleur Philippart condamné (Pousset)
Le 11 avril 1859, le tailleur de Poucet, PHILIPPART, est condamné à 20 francs d’amende, par le tribunal correctionnel, pour avoir, avec circonstances atténuantes, appelé son curé « cochon » pendant le catéchisme. Il a été défendu par FORGEUR.