Procès de Maroie Léale (Crisnée)

Le 15 juin 1590, le procès de LEALE Maroie, accusée de sorcellerie, s’ouvre devant la Cour de Justice de Crisnée. Elle est la fille de LEALE Jean, jadis curé de Crisnée, et l’épouse de HAPPART Fastré, charpentier à Crisnée.

Le président de la Cour est le Mayeur HALING Jean. C’est lui qui a émis contre elle une ordonnance de capture, sur base de la dénonciation de GELINNE Jennon (LEFORNIER ?), dite « La Sorcière de Kemexhe ».

Lors de son interrogatoire, elle nie connaître et avoir rencontré GELINNE Jennon; s’être jamais trouvée en compagnie d’un sorcier ou d’une sorcière; avoir un diable pour galant; avoir dansé au lieu-dit « Fossé Liba », entre Remicourt et Jeneffe ou sur le Thier (Tombe) de Hodeige.

Maroie Léale sera torturée (Crisnée – Liège)

Le 16 juin 1590, la Souveraine Justice de Liège adresse à la Cour de Justice de Crisnée, une ordonnance de mise à la torture, « par le chaud et le froid », de LEALE Maroie, poursuivie sur dénonciation de sorcellerie, afin d’examiner plus avant son crime, les circonstances de celui-ci et ses complices.

Le Mayeur de Crisnée confie à son Officier de Justice, le soin d’y procéder. Mais elle persiste à nier toutes les accusations.

Le Législateur veut interdire les combats de coqs (Belgique – Hesbaye)

Le 8 juin 1867, l’art 561 du Code Pénal est voté en Belgique. Il interdit les combats de coqs. Il rencontrera de vives oppositions en Hesbaye, où ils ne cesseront définitivement qu’en 1914 (1929 ?).

Décision concernant les chiens (Waremme)

Le 13 décembre 1891, le collège des bourgmestre et échevins de Waremme prend un arrêté interdisant de laisser divaguer un chien non muni d’une muselière.

Les arracheurs de dents doivent passer un examen (Liège)

Le 11 décembre 1684, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, enjoint à ceux qui aspirent à l’exercice de la phlébotomie et à l’état d’arracheur de dents, de subir un examen, en présence de chirurgiens.

On ne peut dire du mal du Prince-Evêque (Liège)

Le 26 février 1685, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, défend à tous les bourgeois et autres, de mal parler de son Altesse, de ses ministres, officiers et magistrats, en se servant de propos injurieux, séditieux ou plein de mépris. Les cabaretiers et autres qui auront entendu de tels discours sans en faire rapport au grand Mayeur ou à ses lieutenants, seront considérés comme complice et châtiés de la même peine que les auteurs desdits propos.

Grand-Axhe érigée en chapelle

En 1869, Grand-Axhe est érigée en chapelle par Arrête-Royal, administrée par le vicaire GILIS Emile.

Guillaume-Joseph de Corswarem, Comte allemand

Le 25 février 1803, par décret de Regenburg, DE CORSWAREM Guillaume-Joseph obtient le Comté de Rheina-Wambeck.

Guillaume-Joseph de Corswarem, déchu

Par un loi du 15 octobre 1794, qui frappe les « émigrants », DE CORSWAREM Guillaume-Joseph est déchu de tous ses biens. Il s’efforcera de les récupérer ou d’en obtenir compensation.

La loi de l’enseignement primaire (Liège – Belgique)

Le 9 juillet 1861, le Conseil Provincial de Liège examine la proposition de réformer la loi de l’Enseignement Primaire.